Dans les hangars et même sur le parvis de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css), gisent des quantités incommensurables de sucre, du fait d'une mévente que connait la société depuis plusieurs mois, source d'angoisse chez les travailleurs de la boite dont les emplois sont menacés.
"Nous ne voulons plus aller en chômage technique. Ce sont huit mille emplois qui sont menacés. C'est pourquoi nous demandons au médiateur d'être notre interlocuteur auprès du chef de l'État", a déclaré Souleymane Sy Julio, secrétaire général de la section Css de la Confédération démocratique des syndicats libres du Sénégal (Cdls).
Une mévente qui, de l'avis de Vincent Leroux, directeur général de la Css, est la retombée des importations de sucre de l'année dernière. "Nous avons vingt mille tonnes stockées au port de Dakar et aujourd'hui, environ 70 000 tonnes sur notre site de Richard Toll, sachant que nous produisons chaque mois entre vingt et vingt-cinq mille tonnes de sucre supplémentaires jusqu'à la fin de la campagne. On sera d'ici à la fin de la campagne à plus de cent mille tonnes", annonce-t-il. Suffisant pour demander l'arrêt des importations jusqu'à la mi-2019.
SENEWEB
Car, "Trop de sure a été importé l'année dernière et nous n'avons pas besoin, pendant l'inter-campagne, de juin à novembre, de sucre supplémentaire", ajoute Vincent Leroux.
"Nous ne voulons plus aller en chômage technique. Ce sont huit mille emplois qui sont menacés. C'est pourquoi nous demandons au médiateur d'être notre interlocuteur auprès du chef de l'État", a déclaré Souleymane Sy Julio, secrétaire général de la section Css de la Confédération démocratique des syndicats libres du Sénégal (Cdls).
Une mévente qui, de l'avis de Vincent Leroux, directeur général de la Css, est la retombée des importations de sucre de l'année dernière. "Nous avons vingt mille tonnes stockées au port de Dakar et aujourd'hui, environ 70 000 tonnes sur notre site de Richard Toll, sachant que nous produisons chaque mois entre vingt et vingt-cinq mille tonnes de sucre supplémentaires jusqu'à la fin de la campagne. On sera d'ici à la fin de la campagne à plus de cent mille tonnes", annonce-t-il. Suffisant pour demander l'arrêt des importations jusqu'à la mi-2019.
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Car, "Trop de sure a été importé l'année dernière et nous n'avons pas besoin, pendant l'inter-campagne, de juin à novembre, de sucre supplémentaire", ajoute Vincent Leroux.