Des quotidiens parvenus vendredi à l'APS évoquent la dernière bataille des locales du 29 juin dernier, en parlant des tractations pour l'élection des maires et présidents des conseils départementaux.
Ce sujet semble être le plus en vue dans la livraison du jour de la presse quotidienne dont certains titres s'intéressent dans le même temps à la mue annoncée du Parti démocratique sénégalais (PDS), au pouvoir de 2000 à 2012, et à la traque des biens présumés mal acquis qui semblent reprendre de plus belle.
"Après les élections des conseillers municipaux et départementaux du 29 juin 2014, l'heure est aux combines pour le choix des maires et conseillers départementaux", signale Direct Info.
Outre les risques d'achat de voix, il est à craindre "de voir le vote des électeurs dévoyé. Il est temps donc de parfaire à ce niveau la démocratie sénégalaise tant chantée. La solution : c'est d'élire les maires au suffrage universel direct", écrit ce journal.
"L'ultime bataille", affiche L'Observateur. "Le premier round des élections locales du 29 juin dernier s'est déroulé sur les différents terroirs. Le second, plus crucial, est ouvert. L'élection des maires et présidents de conseils départementaux annoncent des batailles plus rudes que l'élection des conseillers", soutient le même journal.
"Cette fois-ci, relève-t-il, les combats opposent, dans la plupart des cas, des membres de même camp. Au sein des partis et coalitions de partis, de nombreuses candidatures sont annoncées. Une situation qui risque de profiter aux adversaires".
"Ces derniers peuvent profiter des divisions pour s'installer à la tête des collectivités locales. D'ailleurs, les premières actions entreprises au sein des états-majors politiques pour rapprocher les positions semblent aggraver les tensions endormies'', poursuit L’Observateur, avant de faire un point de la situation.
A Pikine et Guédiawaye, par exemple, "les conseillers se braquent contre les choix de Macky (Sall)", pendant qu'à Saint-Louis, le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) "boycotte le conseil municipal".
Selon L'Observateur, Badara Mamaya Sène se trouve "pris entre deux feux" à Rufisque, là où à Kaolack, "la boulimie de l'ARP (Alliance pour la République, au pouvoir) risque de gâcher le deal entre Macky et Niasse".
"L'Alliance pour la République (APR) est-elle en train de devenir le premier adversaire de Macky Sall ? La question est loin d'être saugrenue si l'on tient compte des échos qui viennent de cette formation politique où des conflits naissent de partout", avance de son côté Walfadjri.
Des sources citées par le journal affirment que la faute en revient "au chef de l'Etat (Macky Sall) qui sanctionne les perdants (des dernières élections locales du 29 juin) et fait la promotion de +gens qui ont refusé de mouiller le maillot+".
Pour ne rien arranger du tout, Libération annonce que Mbaye Ndiaye et Marième Badiane ne sont plus ministres d'Etat, conséquence de leur échec à l'issue de ces locales. De même, Thierno Alassane Sall, le ministre sortant des Infrastructures et des Transports terrestres, "retourne à l'ASECNA comme simple cadre", informe le journal, affichant : "Macky (Sall) sabre de nouveau".
Au nombre des sujets politiques évoqués par la livraison du jour de la presse quotidienne, Le Populaire rapporte que les cadres du PDS "théorisent la révolution" et prônent une "réorganisation du parti avec l'émergence d'un nouveau leadership" après les locales.
"Khafor Touré et Cie incitent à +repenser (la) stratégie, (l') orientation pour le futur et revisiter l'offre politique et citoyenne du parti" fondé par l'ancien président de la République Abdoulaye Wade qui en est toujours le secrétaire général national, indique Le Populaire.
De cette sortie des cadres libéraux, Enquête propose une analyse relativement différente. "Wade tend la main à Macky", titre le journal. "Est-on en train de vivre les premiers instants de la réunification de la grande famille libérale ?", se demande-t-il ensuite.
"Après la visite de Moustapha Diakhaté chez Wade, c'est au tour des cadres du PDS d'appeler le leader du PDS à être l'initiateur des retrouvailles. Le pape du Sopi aurait validé cette entreprise", écrit Enquête.
Alors que l'ancien ministre libéral Abdoulaye Baldé devrait être entendu ce vendredi par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), Sud Quotidien revient sur le bilan de la traque des biens présumés mal acquis.
"Mystère d'une traque", affiche le journal en dressant un bilan mitigé des procédures jusque-là engagées contre des responsables de l'ancien régime, dont Karim Wade, le fils de l'ancien chef de l'Etat Abdoulaye Wade, suspectés d'enrichissement illicite.
Abdoulaye Baldé attrait à son tour devant la CREI, les partisans du maire sortant de Ziguinchor, grand vainqueur des élections municipales dans la capitale sud du pays, "menacent de lancer une campagne de désobéissance civile".
Mieux, L'As se fait l'écho d’une mise en garde très musclée de l'intéressé à l’endroit du procureur spécial près la CREI. "Si Alioune Ndao veut la guerre, il l'aura", déclare Abdoulaye Baldé, bien placé pour rempiler à la tête de la mairie de Ziguinchor.
APS
Ce sujet semble être le plus en vue dans la livraison du jour de la presse quotidienne dont certains titres s'intéressent dans le même temps à la mue annoncée du Parti démocratique sénégalais (PDS), au pouvoir de 2000 à 2012, et à la traque des biens présumés mal acquis qui semblent reprendre de plus belle.
"Après les élections des conseillers municipaux et départementaux du 29 juin 2014, l'heure est aux combines pour le choix des maires et conseillers départementaux", signale Direct Info.
Outre les risques d'achat de voix, il est à craindre "de voir le vote des électeurs dévoyé. Il est temps donc de parfaire à ce niveau la démocratie sénégalaise tant chantée. La solution : c'est d'élire les maires au suffrage universel direct", écrit ce journal.
"L'ultime bataille", affiche L'Observateur. "Le premier round des élections locales du 29 juin dernier s'est déroulé sur les différents terroirs. Le second, plus crucial, est ouvert. L'élection des maires et présidents de conseils départementaux annoncent des batailles plus rudes que l'élection des conseillers", soutient le même journal.
"Cette fois-ci, relève-t-il, les combats opposent, dans la plupart des cas, des membres de même camp. Au sein des partis et coalitions de partis, de nombreuses candidatures sont annoncées. Une situation qui risque de profiter aux adversaires".
"Ces derniers peuvent profiter des divisions pour s'installer à la tête des collectivités locales. D'ailleurs, les premières actions entreprises au sein des états-majors politiques pour rapprocher les positions semblent aggraver les tensions endormies'', poursuit L’Observateur, avant de faire un point de la situation.
A Pikine et Guédiawaye, par exemple, "les conseillers se braquent contre les choix de Macky (Sall)", pendant qu'à Saint-Louis, le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) "boycotte le conseil municipal".
Selon L'Observateur, Badara Mamaya Sène se trouve "pris entre deux feux" à Rufisque, là où à Kaolack, "la boulimie de l'ARP (Alliance pour la République, au pouvoir) risque de gâcher le deal entre Macky et Niasse".
"L'Alliance pour la République (APR) est-elle en train de devenir le premier adversaire de Macky Sall ? La question est loin d'être saugrenue si l'on tient compte des échos qui viennent de cette formation politique où des conflits naissent de partout", avance de son côté Walfadjri.
Des sources citées par le journal affirment que la faute en revient "au chef de l'Etat (Macky Sall) qui sanctionne les perdants (des dernières élections locales du 29 juin) et fait la promotion de +gens qui ont refusé de mouiller le maillot+".
Pour ne rien arranger du tout, Libération annonce que Mbaye Ndiaye et Marième Badiane ne sont plus ministres d'Etat, conséquence de leur échec à l'issue de ces locales. De même, Thierno Alassane Sall, le ministre sortant des Infrastructures et des Transports terrestres, "retourne à l'ASECNA comme simple cadre", informe le journal, affichant : "Macky (Sall) sabre de nouveau".
Au nombre des sujets politiques évoqués par la livraison du jour de la presse quotidienne, Le Populaire rapporte que les cadres du PDS "théorisent la révolution" et prônent une "réorganisation du parti avec l'émergence d'un nouveau leadership" après les locales.
"Khafor Touré et Cie incitent à +repenser (la) stratégie, (l') orientation pour le futur et revisiter l'offre politique et citoyenne du parti" fondé par l'ancien président de la République Abdoulaye Wade qui en est toujours le secrétaire général national, indique Le Populaire.
De cette sortie des cadres libéraux, Enquête propose une analyse relativement différente. "Wade tend la main à Macky", titre le journal. "Est-on en train de vivre les premiers instants de la réunification de la grande famille libérale ?", se demande-t-il ensuite.
"Après la visite de Moustapha Diakhaté chez Wade, c'est au tour des cadres du PDS d'appeler le leader du PDS à être l'initiateur des retrouvailles. Le pape du Sopi aurait validé cette entreprise", écrit Enquête.
Alors que l'ancien ministre libéral Abdoulaye Baldé devrait être entendu ce vendredi par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), Sud Quotidien revient sur le bilan de la traque des biens présumés mal acquis.
"Mystère d'une traque", affiche le journal en dressant un bilan mitigé des procédures jusque-là engagées contre des responsables de l'ancien régime, dont Karim Wade, le fils de l'ancien chef de l'Etat Abdoulaye Wade, suspectés d'enrichissement illicite.
Abdoulaye Baldé attrait à son tour devant la CREI, les partisans du maire sortant de Ziguinchor, grand vainqueur des élections municipales dans la capitale sud du pays, "menacent de lancer une campagne de désobéissance civile".
Mieux, L'As se fait l'écho d’une mise en garde très musclée de l'intéressé à l’endroit du procureur spécial près la CREI. "Si Alioune Ndao veut la guerre, il l'aura", déclare Abdoulaye Baldé, bien placé pour rempiler à la tête de la mairie de Ziguinchor.
APS