La chronique quotidienne concernant le livre du colonel Abdoulaye Aziz Ndao a légèrement pris du recul sur les manchettes, la priorité étant donnée mardi à des sujets politiques.
Sud Quotidien annonce que le président Macky Sall est "décidé à réduire son mandat de sept à cinq ans". "Macky [Sall] clôt le débat", titre-t-il à ce sujet. C’est une décision "ferme, résolue et irrévocable", rapporte le journal, citant un proche du chef de l’Etat.
Lors de la campagne électorale de 2012, Macky Sall avait promis, en cas de succès à l’élection présidentielle de la même année, de faire passer le mandat présidentiel de sept à cinq ans et de s’appliquer à lui-même cette mesure.
Pour sa part, Walfadjri évoque "la jonction Idy-Baldé-Khaklifa" pour la prochaine élection présidentielle. Il entrevoit "une entente porteuse des bases d’une prochaine coalition" du prochain scrutin présidentiel.
Ce journal fonde cette hypothèse sur la présence à Thiès de l’ancien ministre Abdoulaye Baldé, patron de l’Union centriste du Sénégal (UCS, opposition), lors de la cérémonie d’investiture de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, élu président du conseil départemental de cette localité.
Khalifa Ababacar Sall, le troisième élément de la "jonction" dont parle Walfadjri, s’est fait représenter à la cérémonie d’investiture de M. Seck par une délégation, selon le journal.
M. Sall, maire sortant de Dakar, pourrait sans anicroche reprendre le fauteuil puisque sa liste a remporté les élections municipales dans la capitale. Il est considéré par certains observateurs comme un potentiel candidat à la prochaine élection présidentielle.
Certains journaux ont rapporté des propos prêtés au nouveau ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, qui aurait déclaré avoir été nommé ministre grâce à l’entregent de Marième Faye, l’épouse du président Macky Sall.
"Si on a été ministres, Matar Bâ (Ndlr : son successeur au ministère des Sports) et moi, c’est grâce à la Première dame Marième Sall", rapporte Direct Info.
"Si nous sommes nommés ministres, c’est grâce à la confiance de Marième Sall", lit-on dans Le Populaire.
Ces deux journaux précisent que M. Ndiaye a tenu ces propos dans une langue nationale, lors de la cérémonie de passation de service, durant laquelle il devait passer le témoin à son successeur.
Le billettiste du Populaire trouve, en évoquant ces propos, que "c’est tout simplement …choquant".
Le Soleil s’intéresse aux résultats de l’examen du baccalauréat, en annonçant que le taux de réussite [est] de 31,3%, "à l’échelle nationale". Il estime que "les résultats globaux et définitifs de l’examen du baccalauréat ne sont pas fameux".
Le journal Enquête consacre un dossier aux "20 ans de tyrannie" en Gambie, à l’occasion du 20e anniversaire de l’accession de Yahya Jammeh à la présidence de ce pays.
Depuis que M. Jammeh est arrivé au pouvoir dans ce pays, le 22 juillet 1994, "toute tête contestataire (…) est coupée, et toute autre qui la remplace subit le même sort".
En Gambie, "ministres, députés, hauts fonctionnaires civils et militaires, et juges sont nommés, démis de leurs fonctions et souvent emprisonnés. Plusieurs d’entre eux sont morts en prison. D’autres se sont exilés", rapporte Enquête.
D'autres journaux continuent d’accorder la priorité à ce qu’on peut nommer "l’affaire du colonel Abdoulaye Aziz Ndao", du nom de cet officier de la gendarmerie qui dénonce dans un livre certaines pratiques ayant cours dans ce corps de l'armée.
Il est prié de quitter Rome – où il est en poste – pour rejoindre Dakar, "toutes affaires cessantes", selon le quotidien Libération, qui cite les autorités sénégalaises.
"Qui est le colonel Ndao ?" titre L’Observateur, qui présente "la face cachée" de cet officier supérieur de la gendarmerie.
Sur la base de "témoignages" recueillis ailleurs et certains "passages" contenus dans son propre livre, ce journal rapporte que l’officier est décrit comme "un ange pour les uns" et comme "un démon pour les autres".
Abdoulaye Aziz Ndao est rappelé à Dakar "pour enquête", selon Le Quotidien, qui annonce qu’"il sera mis aux arrêts de rigueur, le temps qu’il soit édifié sur son sort".
Sud Quotidien annonce que le président Macky Sall est "décidé à réduire son mandat de sept à cinq ans". "Macky [Sall] clôt le débat", titre-t-il à ce sujet. C’est une décision "ferme, résolue et irrévocable", rapporte le journal, citant un proche du chef de l’Etat.
Lors de la campagne électorale de 2012, Macky Sall avait promis, en cas de succès à l’élection présidentielle de la même année, de faire passer le mandat présidentiel de sept à cinq ans et de s’appliquer à lui-même cette mesure.
Pour sa part, Walfadjri évoque "la jonction Idy-Baldé-Khaklifa" pour la prochaine élection présidentielle. Il entrevoit "une entente porteuse des bases d’une prochaine coalition" du prochain scrutin présidentiel.
Ce journal fonde cette hypothèse sur la présence à Thiès de l’ancien ministre Abdoulaye Baldé, patron de l’Union centriste du Sénégal (UCS, opposition), lors de la cérémonie d’investiture de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, élu président du conseil départemental de cette localité.
Khalifa Ababacar Sall, le troisième élément de la "jonction" dont parle Walfadjri, s’est fait représenter à la cérémonie d’investiture de M. Seck par une délégation, selon le journal.
M. Sall, maire sortant de Dakar, pourrait sans anicroche reprendre le fauteuil puisque sa liste a remporté les élections municipales dans la capitale. Il est considéré par certains observateurs comme un potentiel candidat à la prochaine élection présidentielle.
Certains journaux ont rapporté des propos prêtés au nouveau ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, qui aurait déclaré avoir été nommé ministre grâce à l’entregent de Marième Faye, l’épouse du président Macky Sall.
"Si on a été ministres, Matar Bâ (Ndlr : son successeur au ministère des Sports) et moi, c’est grâce à la Première dame Marième Sall", rapporte Direct Info.
"Si nous sommes nommés ministres, c’est grâce à la confiance de Marième Sall", lit-on dans Le Populaire.
Ces deux journaux précisent que M. Ndiaye a tenu ces propos dans une langue nationale, lors de la cérémonie de passation de service, durant laquelle il devait passer le témoin à son successeur.
Le billettiste du Populaire trouve, en évoquant ces propos, que "c’est tout simplement …choquant".
Le Soleil s’intéresse aux résultats de l’examen du baccalauréat, en annonçant que le taux de réussite [est] de 31,3%, "à l’échelle nationale". Il estime que "les résultats globaux et définitifs de l’examen du baccalauréat ne sont pas fameux".
Le journal Enquête consacre un dossier aux "20 ans de tyrannie" en Gambie, à l’occasion du 20e anniversaire de l’accession de Yahya Jammeh à la présidence de ce pays.
Depuis que M. Jammeh est arrivé au pouvoir dans ce pays, le 22 juillet 1994, "toute tête contestataire (…) est coupée, et toute autre qui la remplace subit le même sort".
En Gambie, "ministres, députés, hauts fonctionnaires civils et militaires, et juges sont nommés, démis de leurs fonctions et souvent emprisonnés. Plusieurs d’entre eux sont morts en prison. D’autres se sont exilés", rapporte Enquête.
D'autres journaux continuent d’accorder la priorité à ce qu’on peut nommer "l’affaire du colonel Abdoulaye Aziz Ndao", du nom de cet officier de la gendarmerie qui dénonce dans un livre certaines pratiques ayant cours dans ce corps de l'armée.
Il est prié de quitter Rome – où il est en poste – pour rejoindre Dakar, "toutes affaires cessantes", selon le quotidien Libération, qui cite les autorités sénégalaises.
"Qui est le colonel Ndao ?" titre L’Observateur, qui présente "la face cachée" de cet officier supérieur de la gendarmerie.
Sur la base de "témoignages" recueillis ailleurs et certains "passages" contenus dans son propre livre, ce journal rapporte que l’officier est décrit comme "un ange pour les uns" et comme "un démon pour les autres".
Abdoulaye Aziz Ndao est rappelé à Dakar "pour enquête", selon Le Quotidien, qui annonce qu’"il sera mis aux arrêts de rigueur, le temps qu’il soit édifié sur son sort".