L’opération de retrait des enfants de la rue va reprendre de manière plus intense et plus structurée après la fête de Korité ou Aïd-el-fitr, qui marque la fin du ramadan informe notre source.
Cette reprise annoncée est l’expression de la volonté du gouvernement du Sénégal et elle « sera mise en œuvre par le ministère avec tous les acteurs impliqués dans le processus », a précisé le directeur de cabinet du ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants. Ciré Lô en fait l’annonce en marge de l’ouverture du premier Forum de dialogue entre utilisateurs et producteurs de données statistiques sensibles au genre.
Il a signalé que le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall, a déjà reçu comme instruction de convoquer au lendemain de la Korité, la réunion préparatoire de la reprise des opérations de retrait des enfants de la rue.
Celles-ci visent précisément à « retirer les enfants de la rue en insécurité, des enfants en menace et exposés à des risques (…) », a-t-il expliqué. Ce sont, selon lui, des enfants qui « n’ont pas leur place dans la rue mais qui doivent dérouler normalement leur enfance au sein de leur famille et auprès de leurs parents ».
« Le retrait avait bien commencé et était mis en œuvre avec l’ensemble des acteurs impliqués, mais on a pensé qu’il fallait observer un moment d’arrêt pour procéder à une évaluation du programme en analysant les avancées et identifier les défis et les points sur lesquels il faut améliorer la démarche », a-t-il expliqué.
Il a souligné que le processus d’évaluation a été conduit à son terme avec une analyse des enjeux qui permet de reprendre l’opération de retrait démarrée il y a deux ans, puis suspendue depuis par le gouvernement.
En mars dernier, la directrice-adjointe de la promotion des droits et de la protection des enfants, Aby Sané Djima, annonçait que quelque 7000 enfants ont été retirés des rues depuis le lancement du Programme national de retrait et de réinsertion socio-économique des enfants en situation de rue.
Selon elle, 133 parmi les 420 enfants retirés des rues entre janvier et février 2021, provenaient des pays voisins, en majorité de la Guinée Bissau.
Le 1er juillet 2016, le président Macky Sall annonçait avoir « ordonné le retrait d’urgence des enfants des rues ».
Selon le directeur de la promotion des droits et de la protection des enfants, Niokhobaye Diouf, cette première opération (juin 2016 à juin 2017) avait permis de retirer quelque 1585 dont plus 600 Sénégalais. Une deuxième opération, conduite en février 2018 (6 mois), a permis de retirer 339 enfant-talibés.
Le gouvernement sénégalais avait mis en branle, en mai 2020, un plan d’urgence pour la protection des enfants contre la Covid-19, grâce auquel 2 045 enfants âgés de 4 à 17 ans ont été retirés de la rue dont 205 ressortissants des pays de la sous-région et 390 en situation difficile dans les régions de Dakar et Diourbel.
L’opération a permis de faire retourner 1 219 enfants dans leur famille.
Cette reprise annoncée est l’expression de la volonté du gouvernement du Sénégal et elle « sera mise en œuvre par le ministère avec tous les acteurs impliqués dans le processus », a précisé le directeur de cabinet du ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants. Ciré Lô en fait l’annonce en marge de l’ouverture du premier Forum de dialogue entre utilisateurs et producteurs de données statistiques sensibles au genre.
Il a signalé que le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall, a déjà reçu comme instruction de convoquer au lendemain de la Korité, la réunion préparatoire de la reprise des opérations de retrait des enfants de la rue.
Celles-ci visent précisément à « retirer les enfants de la rue en insécurité, des enfants en menace et exposés à des risques (…) », a-t-il expliqué. Ce sont, selon lui, des enfants qui « n’ont pas leur place dans la rue mais qui doivent dérouler normalement leur enfance au sein de leur famille et auprès de leurs parents ».
« Le retrait avait bien commencé et était mis en œuvre avec l’ensemble des acteurs impliqués, mais on a pensé qu’il fallait observer un moment d’arrêt pour procéder à une évaluation du programme en analysant les avancées et identifier les défis et les points sur lesquels il faut améliorer la démarche », a-t-il expliqué.
Il a souligné que le processus d’évaluation a été conduit à son terme avec une analyse des enjeux qui permet de reprendre l’opération de retrait démarrée il y a deux ans, puis suspendue depuis par le gouvernement.
En mars dernier, la directrice-adjointe de la promotion des droits et de la protection des enfants, Aby Sané Djima, annonçait que quelque 7000 enfants ont été retirés des rues depuis le lancement du Programme national de retrait et de réinsertion socio-économique des enfants en situation de rue.
Selon elle, 133 parmi les 420 enfants retirés des rues entre janvier et février 2021, provenaient des pays voisins, en majorité de la Guinée Bissau.
Le 1er juillet 2016, le président Macky Sall annonçait avoir « ordonné le retrait d’urgence des enfants des rues ».
Selon le directeur de la promotion des droits et de la protection des enfants, Niokhobaye Diouf, cette première opération (juin 2016 à juin 2017) avait permis de retirer quelque 1585 dont plus 600 Sénégalais. Une deuxième opération, conduite en février 2018 (6 mois), a permis de retirer 339 enfant-talibés.
Le gouvernement sénégalais avait mis en branle, en mai 2020, un plan d’urgence pour la protection des enfants contre la Covid-19, grâce auquel 2 045 enfants âgés de 4 à 17 ans ont été retirés de la rue dont 205 ressortissants des pays de la sous-région et 390 en situation difficile dans les régions de Dakar et Diourbel.
L’opération a permis de faire retourner 1 219 enfants dans leur famille.