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«J’habite prés du marché Soor, j’étais venu voir un parent à Santhiaba. Mais j’ai fait plus d’une heure à attendre un taxi. J’ai dû marcher pendant un bon moment avant de prendre un car rapide» se plaint, Awa Fatim Doumbia, donnant une idée sur le déficit de taxi noté à Saint-Louis depuis le début du ramadan où au-delà de 17 heures, les «jaune-noir» deviennent introuvables.
«La plupart des chauffeurs de taxi habitent hors de la ville, par conséquent, nous voulons arriver chez nous avant la coupure du jeûne et couper en famille», renseigne Aly Gueye un taximan.
La rareté des taxis n’est pas sans conséquence chez les clients. Les places du premier venu sont âprement disputées. Conséquence, les chauffeurs font dans la surcharge et se remplissent les poches. En lieu et place de 500 Fcfa la course, ils se retrouvent avec 2500 Fcfa et 5 clients à bord.
«C’est dur, certes, pour les clients, mais ça fait notre affaire également. Nous ne pouvons pas nous permettre de hausser le prix du transport, mais nous en profitons bien. Nous savons qu’ils veulent tous arriver chez eux avant la coupure du jeûne, donc ils se plient à notre volonté. Nous fixons les règles du jeu, celui qui n’est pas content n’a qu’à marcher ou prendre un autre moyen de transport», insiste Abdourahmane Fall dit «Boy Nar», chauffeur de taxi.
Pour éviter d’avoir des problèmes de transport, Aïda Sarr a une solution : «J’habite au quartier des HLM, et je dois aller tous les jours au marché de Soor ou de Santhiaba pour m’approvisionner. Je sais que si je ne quitte pas tôt chez moi, je risque d’attendre un bon moment un taxi. Donc j’ai décidé de faire mes courses dans la matinée».
En attendant que les clients trouvent une solution face à ce problème récurrent de transport, les taximen se frottent les mains à Saint-Louis, durant le mois de ramadan.
GFM
«La plupart des chauffeurs de taxi habitent hors de la ville, par conséquent, nous voulons arriver chez nous avant la coupure du jeûne et couper en famille», renseigne Aly Gueye un taximan.
La rareté des taxis n’est pas sans conséquence chez les clients. Les places du premier venu sont âprement disputées. Conséquence, les chauffeurs font dans la surcharge et se remplissent les poches. En lieu et place de 500 Fcfa la course, ils se retrouvent avec 2500 Fcfa et 5 clients à bord.
«C’est dur, certes, pour les clients, mais ça fait notre affaire également. Nous ne pouvons pas nous permettre de hausser le prix du transport, mais nous en profitons bien. Nous savons qu’ils veulent tous arriver chez eux avant la coupure du jeûne, donc ils se plient à notre volonté. Nous fixons les règles du jeu, celui qui n’est pas content n’a qu’à marcher ou prendre un autre moyen de transport», insiste Abdourahmane Fall dit «Boy Nar», chauffeur de taxi.
Pour éviter d’avoir des problèmes de transport, Aïda Sarr a une solution : «J’habite au quartier des HLM, et je dois aller tous les jours au marché de Soor ou de Santhiaba pour m’approvisionner. Je sais que si je ne quitte pas tôt chez moi, je risque d’attendre un bon moment un taxi. Donc j’ai décidé de faire mes courses dans la matinée».
En attendant que les clients trouvent une solution face à ce problème récurrent de transport, les taximen se frottent les mains à Saint-Louis, durant le mois de ramadan.
GFM
