Depuis maintenant quelques années, le mois béni de ramadan est choisi par des chaînes de télévision privées sénégalaises pour produire des émissions où sont invités, à tour de rôle, des prêcheurs musulmans.
La spécificité de ces prêcheurs est qu’ils ne sont pas invités pour parler de charia ou de sounna , mais plutôt pour défendre, pour la plupart d’entre eux, de manière irrationnelle et inconsciente leur « guide religieux ».
Et comme l’homme est souvent dominé par ses émotions et guidé par son fanatisme, ces invités ont tendance à livrer des discours malsains, irréfléchis et parfois provocateurs, menaçant la sérénité de notre climat social.
Le ramadan étant un mois sacré et béni où la prière et le recueillement devraient être les choses les mieux partagées par les musulmans, est malheureusement devenu un mois de compétition entre ceux qui viennent représenter les foyers religieux dans ces émissions. Hier c’était les khadres, aujourd’hui les layennes, demain les tidjanes, après demain les mourides.
Dans quelle optique ?
Le résultat obtenu après ces émissions est toujours le même: des insultes de part et d’autre, des histoires mal narrées, des érudits exposés à la virulence et à la mauvaise foi des internautes et autres commentateurs; en un mot une fragilisation des rapports entre disciples des différents foyers religieux.
Et il faut oser le dire, nombreux sont ces prêcheurs qui ne font que raconter des contre-vérités et des légendes pour plaire à leurs condisciples profanes. Ce n’est pas gratuit ! Ces prêcheurs, après chaque prestation, bénéficient de plusieurs avantages.
De l’argent, des terrains, des voitures leur sont souvent offerts. Et il serait très malhonnête de notre part de ne pas reconnaître ces gens comme des maîtres de la manipulation.
Dieu nous recommande dans le Coran de nous unir et de ne jamais nous séparer.
Pourquoi ne nous parle t – on pas de charia?
Pourquoi ne nous parle t – on pas de sounna ?
Pourquoi ne nous parle t – on pas du soufisme en tant que tel?
Pourquoi ne nous parle t – on pas des valeurs que ces érudits ont toujours incarnées?
Pourquoi ces patrons de chaîne de télé, animateurs, prêcheurs veulent ils nous détourner de l’essentiel ?
Pourquoi ne nous parle t-on pas de l’histoire extraordinaire de notre religion, des circonstances de la révélation du Coran pendant le mois de Ramadan?
Pourquoi on ne nous parle pas des 99.99% qui nous unissent au lieu d’essayer de nous forcer les 0,01% qui ne nous séparent pas mais nous distinguent juste et complètent notre identité ?
Autant de questions qui méritent des réponses qui nous permettront de comprendre ce que nos chers patrons de presse recherchent réellement?
L’essentiel c’est L’Islam, l’essentiel c’est l’union des musulmans et même des non-musulmans.
Personne ne peut détruire les œuvres nobles (matérielles et immatérielles) réalisées au Sénégal et ailleurs par ces grandes figures de l’islam. Qu’est-ce qui nous empêche de parler des écrits authentiques de ces érudits, ces Hommes qui ont consacré toute leur vie à la quête du savoir. Un savoir qui a bien colorié leurs parcours raison pour laquelle, leur histoire mérite d’être connue et bien connue.
Parler de ces Hommes, c’est raconter l’histoire de dignes héritiers du Prophète Mohammed (psl).
Il n’ont jamais dévié le droit chemin et n’ont jamais été côtoyés par des gens sans foi ni pudeur.
Il est bien de se réclamer des leurs mais sachons que le plus important est de suivre leurs traces autrement dit leurs enseignements.
Si nous sommes des gens avertis, nous nous devons de comprendre que « le rôle des confréries est de nous unir et non de nous désunir ».
Donc arrêtons ce cirque, concentrons nous sur les recommandations divines, suivons la voie tracée par le Prophète Mouhammad (saws) et sauvegardons davantage le legs de nos anciens qui n’ont jamais ignoré, leur vie durant, l’importance de leur mission qui n’est autre que la soumission à un seul et unique Dieu. Tout le reste n’est que recréation et fantasme.
Djibril Boye
La spécificité de ces prêcheurs est qu’ils ne sont pas invités pour parler de charia ou de sounna , mais plutôt pour défendre, pour la plupart d’entre eux, de manière irrationnelle et inconsciente leur « guide religieux ».
Et comme l’homme est souvent dominé par ses émotions et guidé par son fanatisme, ces invités ont tendance à livrer des discours malsains, irréfléchis et parfois provocateurs, menaçant la sérénité de notre climat social.
Le ramadan étant un mois sacré et béni où la prière et le recueillement devraient être les choses les mieux partagées par les musulmans, est malheureusement devenu un mois de compétition entre ceux qui viennent représenter les foyers religieux dans ces émissions. Hier c’était les khadres, aujourd’hui les layennes, demain les tidjanes, après demain les mourides.
Dans quelle optique ?
Le résultat obtenu après ces émissions est toujours le même: des insultes de part et d’autre, des histoires mal narrées, des érudits exposés à la virulence et à la mauvaise foi des internautes et autres commentateurs; en un mot une fragilisation des rapports entre disciples des différents foyers religieux.
Et il faut oser le dire, nombreux sont ces prêcheurs qui ne font que raconter des contre-vérités et des légendes pour plaire à leurs condisciples profanes. Ce n’est pas gratuit ! Ces prêcheurs, après chaque prestation, bénéficient de plusieurs avantages.
De l’argent, des terrains, des voitures leur sont souvent offerts. Et il serait très malhonnête de notre part de ne pas reconnaître ces gens comme des maîtres de la manipulation.
Dieu nous recommande dans le Coran de nous unir et de ne jamais nous séparer.
Pourquoi ne nous parle t – on pas de charia?
Pourquoi ne nous parle t – on pas de sounna ?
Pourquoi ne nous parle t – on pas du soufisme en tant que tel?
Pourquoi ne nous parle t – on pas des valeurs que ces érudits ont toujours incarnées?
Pourquoi ces patrons de chaîne de télé, animateurs, prêcheurs veulent ils nous détourner de l’essentiel ?
Pourquoi ne nous parle t-on pas de l’histoire extraordinaire de notre religion, des circonstances de la révélation du Coran pendant le mois de Ramadan?
Pourquoi on ne nous parle pas des 99.99% qui nous unissent au lieu d’essayer de nous forcer les 0,01% qui ne nous séparent pas mais nous distinguent juste et complètent notre identité ?
Autant de questions qui méritent des réponses qui nous permettront de comprendre ce que nos chers patrons de presse recherchent réellement?
L’essentiel c’est L’Islam, l’essentiel c’est l’union des musulmans et même des non-musulmans.
Personne ne peut détruire les œuvres nobles (matérielles et immatérielles) réalisées au Sénégal et ailleurs par ces grandes figures de l’islam. Qu’est-ce qui nous empêche de parler des écrits authentiques de ces érudits, ces Hommes qui ont consacré toute leur vie à la quête du savoir. Un savoir qui a bien colorié leurs parcours raison pour laquelle, leur histoire mérite d’être connue et bien connue.
Parler de ces Hommes, c’est raconter l’histoire de dignes héritiers du Prophète Mohammed (psl).
Il n’ont jamais dévié le droit chemin et n’ont jamais été côtoyés par des gens sans foi ni pudeur.
Il est bien de se réclamer des leurs mais sachons que le plus important est de suivre leurs traces autrement dit leurs enseignements.
Si nous sommes des gens avertis, nous nous devons de comprendre que « le rôle des confréries est de nous unir et non de nous désunir ».
Donc arrêtons ce cirque, concentrons nous sur les recommandations divines, suivons la voie tracée par le Prophète Mouhammad (saws) et sauvegardons davantage le legs de nos anciens qui n’ont jamais ignoré, leur vie durant, l’importance de leur mission qui n’est autre que la soumission à un seul et unique Dieu. Tout le reste n’est que recréation et fantasme.
Djibril Boye