L a belle vie, les belles structures s’arrêtent au centre-ville de Saint-Louis. Autre localité, autre réalité. Une réalité dure à vivre, surtout chez les enfants, les femmes devant faire face, à la fois, au froid, aux distances si longues séparant les écoles, les maisons et les puits. Que de souffrances, que de déserts, que de maisons en pailles presque démolies par le vent sec, en provenance de la Mauritanie, que d’enfants habillés en haillons, sous ce vent glacial et se baignant dans le fleuve Sénégal, que de braves femmes sans choix, qui prennent les charrettes d’ânes pour se rendre aux champs ou pour chercher de l’eau. Que de misère, ici, sur la route Saint-Louis Dagana.
Dans ces terrains désertiques où le regard se perd à l’horizon. Venant de loin, une femme, tas de bois sur la tête, foulard sur le visage, lutte avec le vent glacial. De l’autre côté de ce lieu dépeuplé, hormis quelques maisons, une autre, perchée sur sa charrette d’âne avec ses bidons, en quête d’eau, en attendant l’arrivée des élèves. Des élèves qui, après la classe, doivent se taper des kilomètres pour retrouver leurs demeures. Dans ces localités, sans bus, ni cars, l’autostop reste le seul moyen, pour les populations, enfants, hommes et femmes, de réduire les distances. Et ce, à défaut des charrettes et bicyclettes.
Les peulhs maitres des lieux
Dans ce décor triste des villages, une autre donnée captive l’attention : la présence des peulhs avec leurs troupeaux de bœufs.
Rien ne les dérange, ces maitres de troupeaux dans ces terrains vagues. Rien ne vaut plus que leurs troupeaux, à leurs yeux. Rien ne vaut un pâturage, pour ces peulhs. L’ethnie la plus répandue en Afrique fait partie du décor des zones susmentionnées. A les voir, on est habité par l’impression qu’ils reniflent la gaité dans ce désert, à côté de leurs animaux, non loin du fleuve. Foulards autour de la tête et du visage pour se protéger du vent, boubous toujours en couleur sombre, ces peulhs occupent la partie juxtaposant la rivière avec leurs bêtes.
Des dizaines de tête de bœufs, qui traversent la route, malgré les voitures. Dans ce lieu, la priorité reste les animaux, surveillés par un ou deux bergers qu’on a du mal à distinguer. Mais, leurs yeux ratissent large, et leur bâton peut rassembler tout le troupeau, avec lequel ils communiquent par des cris stridents. Des amis dans ce désert, à la fois, triste et pittoresque.
Fanta DIALLO (envoyé spécial à Dagana)
REWMI QUOTIDIEN
Dans ces terrains désertiques où le regard se perd à l’horizon. Venant de loin, une femme, tas de bois sur la tête, foulard sur le visage, lutte avec le vent glacial. De l’autre côté de ce lieu dépeuplé, hormis quelques maisons, une autre, perchée sur sa charrette d’âne avec ses bidons, en quête d’eau, en attendant l’arrivée des élèves. Des élèves qui, après la classe, doivent se taper des kilomètres pour retrouver leurs demeures. Dans ces localités, sans bus, ni cars, l’autostop reste le seul moyen, pour les populations, enfants, hommes et femmes, de réduire les distances. Et ce, à défaut des charrettes et bicyclettes.
Les peulhs maitres des lieux
Dans ce décor triste des villages, une autre donnée captive l’attention : la présence des peulhs avec leurs troupeaux de bœufs.
Rien ne les dérange, ces maitres de troupeaux dans ces terrains vagues. Rien ne vaut plus que leurs troupeaux, à leurs yeux. Rien ne vaut un pâturage, pour ces peulhs. L’ethnie la plus répandue en Afrique fait partie du décor des zones susmentionnées. A les voir, on est habité par l’impression qu’ils reniflent la gaité dans ce désert, à côté de leurs animaux, non loin du fleuve. Foulards autour de la tête et du visage pour se protéger du vent, boubous toujours en couleur sombre, ces peulhs occupent la partie juxtaposant la rivière avec leurs bêtes.
Des dizaines de tête de bœufs, qui traversent la route, malgré les voitures. Dans ce lieu, la priorité reste les animaux, surveillés par un ou deux bergers qu’on a du mal à distinguer. Mais, leurs yeux ratissent large, et leur bâton peut rassembler tout le troupeau, avec lequel ils communiquent par des cris stridents. Des amis dans ce désert, à la fois, triste et pittoresque.
Fanta DIALLO (envoyé spécial à Dagana)
REWMI QUOTIDIEN