La livraison de lundi de la presse quotidienne s’intéresse principalement à la politique et aux excuses présentées par l’universitaire Oumar Sankharé, suite à la publication de son livre "Le Coran et la culture grecque", qui a indigné une grande partie de l’opinion sénégalaise."Macky banalise les attaques contre le régime" dont il est l’incarnation, sommant son gouvernement "de ne pas polémiquer et de travailler", rapporte Le Populaire. "La parole n’est que poussière, il faut la laisser passer", ajoute ce journal, citant le chef de l’Etat sénégalais.
Cette sortie du chef de l’Etat, Macky Sall, fait notamment suite à des déclarations de l’ancien président Me Abdoulaye Wade et de son ancien Premier ministre Idrissa Seck, des critiques répétées contre son régime et son action à la tête du pays. "Taisez-vous et accélérez la cadence", affiche Direct Info, se faisant à son tour l’écho d’une recommandation du président de la République à ses ministres et partisans. "+La pédagogie de l’action vaut mieux que celle des idées+. Convaincu de cette maxime, le président Sall demande simplement à ses ministres de ne pas décélérer mais d’accélérer la cadence", commente Direct Info.
"Car à l’heure du bilan, il faudra dire en 2017 devant les Sénégalais par nature très critiques : +voilà ce que nous avons réalisé. Elisez-nous et nous ferons plus et mieux+", ajoute Direct Info, avant de signaler que selon Sory Kaba, un responsable de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), l’ancien président Abdoulaye Wade "fait dans la démagogie". Dans le même temps, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck "administre une nouvelle baffe à Macky", selon Walfadjri. "Il faut être inculte pour penser que la répression est un outil de gouvernement", déclare le maire de Thiès, en allusion à la réaction des pouvoirs publics sénégalais concernant la crise universitaire, liée à des grèves et des manifestations réprimées par les forces de l’ordre.
"Ce qui se passe dans les universités sénégalaises depuis quelques jours est très grave et très inquiétant, écrit le journal. C’est en tout cas la conviction d’Idrissa Seck qui réagit ainsi à la répression des manifestations d’étudiants par les forces de l’ordre". Une manière sans doute de répondre aux critiques sans en donner l’air, "Macky lance une opération de charme envers l’électorat", rapporte L’Observateur. "Il faut s’attendre à une série d’inauguration et de visites de chantiers au courant de ce mois, informe-t-il. Le Palais met (ainsi) en exécution un plan pensé pour faire émerger Macky (Sall) politiquement". Le pôle urbain de Diamniadio, dont les travaux ont été officiellement lancés ce week-end, entre dans le cadre de cette stratégie.
Sud Quotidien, par exemple, évoque le début des travaux de cette "ville nouvelle". Une occasion, également pour L’As, de rappeler des déclarations de Macky Sall invitant à l’action. "Nous entrons de plain-pied dans la phase active du Plan Sénégal émergent", selon le chef de l’Etat. Pour le reste, la livraison du jour de la presse s’intéresse à la réaction de l’universitaire Omar Sankharé, faisant suite aux sorties indignées relatives à son livre "Le Coran et la culture grecque". Des chefs religieux et leaders d’opinion se sont élevés à travers le pays contre les thèses défendues par ce livre. "La famille Sankharé demande pardon et le retrait du livre", annonce L’Observateur.
"Très inquiète par rapport à leur sécurité, Seynabou Sankharé, sœur du professeur, présente, au nom de la famille de son frère Oumar Sankharé, leurs excuses à la Ummah islamique", écrit ce quotidien. "Le professeur Sankharé s’explique et s’excuse", rapporte Enquête. "Je ne suis le suppôt d’aucun lobby islamophobe (…) encore moins le bras armé d’aucune organisation occulte anti-islamique", citant l’universitaire dont le livre "a provoqué une profonde indignation au sein de la communauté musulmane" (Le Quotidien). L'auteur, agrégé de grammaire et de lettres classiques, enseigne à la Faculté des lettres et sciences humaines de l'université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. "Il a, en tout cas, présenté ses excuses et a réaffirmé son appartenance à cette religion qu’est l’islam", signale le journal. "Fin de la polémique ?", s'interroge ensuite ce journal.
APS
Cette sortie du chef de l’Etat, Macky Sall, fait notamment suite à des déclarations de l’ancien président Me Abdoulaye Wade et de son ancien Premier ministre Idrissa Seck, des critiques répétées contre son régime et son action à la tête du pays. "Taisez-vous et accélérez la cadence", affiche Direct Info, se faisant à son tour l’écho d’une recommandation du président de la République à ses ministres et partisans. "+La pédagogie de l’action vaut mieux que celle des idées+. Convaincu de cette maxime, le président Sall demande simplement à ses ministres de ne pas décélérer mais d’accélérer la cadence", commente Direct Info.
"Car à l’heure du bilan, il faudra dire en 2017 devant les Sénégalais par nature très critiques : +voilà ce que nous avons réalisé. Elisez-nous et nous ferons plus et mieux+", ajoute Direct Info, avant de signaler que selon Sory Kaba, un responsable de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), l’ancien président Abdoulaye Wade "fait dans la démagogie". Dans le même temps, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck "administre une nouvelle baffe à Macky", selon Walfadjri. "Il faut être inculte pour penser que la répression est un outil de gouvernement", déclare le maire de Thiès, en allusion à la réaction des pouvoirs publics sénégalais concernant la crise universitaire, liée à des grèves et des manifestations réprimées par les forces de l’ordre.
"Ce qui se passe dans les universités sénégalaises depuis quelques jours est très grave et très inquiétant, écrit le journal. C’est en tout cas la conviction d’Idrissa Seck qui réagit ainsi à la répression des manifestations d’étudiants par les forces de l’ordre". Une manière sans doute de répondre aux critiques sans en donner l’air, "Macky lance une opération de charme envers l’électorat", rapporte L’Observateur. "Il faut s’attendre à une série d’inauguration et de visites de chantiers au courant de ce mois, informe-t-il. Le Palais met (ainsi) en exécution un plan pensé pour faire émerger Macky (Sall) politiquement". Le pôle urbain de Diamniadio, dont les travaux ont été officiellement lancés ce week-end, entre dans le cadre de cette stratégie.
Sud Quotidien, par exemple, évoque le début des travaux de cette "ville nouvelle". Une occasion, également pour L’As, de rappeler des déclarations de Macky Sall invitant à l’action. "Nous entrons de plain-pied dans la phase active du Plan Sénégal émergent", selon le chef de l’Etat. Pour le reste, la livraison du jour de la presse s’intéresse à la réaction de l’universitaire Omar Sankharé, faisant suite aux sorties indignées relatives à son livre "Le Coran et la culture grecque". Des chefs religieux et leaders d’opinion se sont élevés à travers le pays contre les thèses défendues par ce livre. "La famille Sankharé demande pardon et le retrait du livre", annonce L’Observateur.
"Très inquiète par rapport à leur sécurité, Seynabou Sankharé, sœur du professeur, présente, au nom de la famille de son frère Oumar Sankharé, leurs excuses à la Ummah islamique", écrit ce quotidien. "Le professeur Sankharé s’explique et s’excuse", rapporte Enquête. "Je ne suis le suppôt d’aucun lobby islamophobe (…) encore moins le bras armé d’aucune organisation occulte anti-islamique", citant l’universitaire dont le livre "a provoqué une profonde indignation au sein de la communauté musulmane" (Le Quotidien). L'auteur, agrégé de grammaire et de lettres classiques, enseigne à la Faculté des lettres et sciences humaines de l'université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. "Il a, en tout cas, présenté ses excuses et a réaffirmé son appartenance à cette religion qu’est l’islam", signale le journal. "Fin de la polémique ?", s'interroge ensuite ce journal.
APS