En route pour le Gamou ou Maouloud, nous revenons ici sur le parcours d’El Hadj Malick Sy dit Maodo. De sa naissance, à la trajectoire de ses parents, en passant par son œuvre dans le tidjanisme et son intronisation au titre de Khalife, ainsi que les actes qu’il a posés, notamment à travers la célébration des 10 nuits du «Bourde».
Fils de Sidy Ousmane Sy et de Sokhna Fatoumata Wade Wélé dit Fawade Wélé, El Hadj Malick Sy est né vers 1855, au village de Dawfal dans l’agglomération de Gaya, à l’Est de Dagana. Cependant, il faut préciser que sa date de naissance fait l’objet d’une controverse.
La tradition orale indique en effet que son «entrée dans ce village» eut lieu le 25 février 1855, jour où Faidherbe a commencé à tirer sur le Walo lors de la bataille qui l’opposa aux «ceddos», il en a été déduit qu’il était né ce jour-là. Aussi, selon certains de ces petits-fils, Seydi El Hadj Malick est bien né en 1855 à Gaya. Mais pour d’autres encore, il est né vers 1853.
Et après avoir appris le Coran qu’il mémorisa tôt, il sillonna le pays de long en large, d’Est en Ouest. Une quête obstinée qui dura 25 années et lui permit d’asseoir de solides connaissances dans les domaines des sciences religieuses et même profanes.
Il prend le «Wird» tidjane en 1877, avant de s’installer définitivement à Tivaouane où se tient depuis lors le Gamou ou Maouloud marquant la célébration de la naissance du Prophète Mohammad (Psl). Toutefois, certains témoins de l’histoire avancent que le premier Gamou a été célébré à Saint-Louis avec El Hadj Rawane Ngom.
Malick Sy alla à la Mecque pour la première fois en 1888. Il en revient avec le titre de Khalife de la tidjaniya pour le Sénégal. Dans son travail d’initiation au tidjanisme auprès des Sénégalais, il fut beaucoup aidé par les groupements Omariens, eux-mêmes tidjanes. Malick Sy fit une propagande discrète, surtout centrée sur la diffusion de la confrérie dans les centres urbains, avec la construction de mosquées et de «daaras» (écoles d’enseignement islamique), au Waalo, au Cayor, au Fouta, au Djolof et dans le Sine-Saloum.
En Afrique subsaharienne, celui qu’on nommait aussi Maodo Malick Sy a beaucoup contribué à la propagation de l’islam et de la confrérie soufie fondée par Cheikh Ahmed Tijani. Fin lettré, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont «Qilâsu thahab» (l’or décanté).
Maodo s’éteignit le 27 juin 1922 à Tivaouane où il fut inhumé. Par la suite, ses fils ont perpétré la célébration du Maouloud avec notamment Khalifa Ababacar Sy (1885-1957), El Hadji Abdou Aziz Sy «Dabakh» (1904-1997), et petits-fils Serigne Mansour Sy «Borom Daradji» (1925-2012) et aujourd’hui par Serigne Cheikh Tidjane Sy «Al Maktoum», actuel Khalife des tidjanes.
Mais il est à noter que «c’est surtout avec l’avènement de Serigne Khalifa Ababacar Sy que le Gamou a connu une évolution notoire avec une invite à tous les représentants ou Moukhadames de la famille à venir commémorer la nuit anniversaire de la naissance du Prophète (Psl) dans la ville sainte de Tivaouane.
Fils de Sidy Ousmane Sy et de Sokhna Fatoumata Wade Wélé dit Fawade Wélé, El Hadj Malick Sy est né vers 1855, au village de Dawfal dans l’agglomération de Gaya, à l’Est de Dagana. Cependant, il faut préciser que sa date de naissance fait l’objet d’une controverse.
La tradition orale indique en effet que son «entrée dans ce village» eut lieu le 25 février 1855, jour où Faidherbe a commencé à tirer sur le Walo lors de la bataille qui l’opposa aux «ceddos», il en a été déduit qu’il était né ce jour-là. Aussi, selon certains de ces petits-fils, Seydi El Hadj Malick est bien né en 1855 à Gaya. Mais pour d’autres encore, il est né vers 1853.
Et après avoir appris le Coran qu’il mémorisa tôt, il sillonna le pays de long en large, d’Est en Ouest. Une quête obstinée qui dura 25 années et lui permit d’asseoir de solides connaissances dans les domaines des sciences religieuses et même profanes.
Il prend le «Wird» tidjane en 1877, avant de s’installer définitivement à Tivaouane où se tient depuis lors le Gamou ou Maouloud marquant la célébration de la naissance du Prophète Mohammad (Psl). Toutefois, certains témoins de l’histoire avancent que le premier Gamou a été célébré à Saint-Louis avec El Hadj Rawane Ngom.
Malick Sy alla à la Mecque pour la première fois en 1888. Il en revient avec le titre de Khalife de la tidjaniya pour le Sénégal. Dans son travail d’initiation au tidjanisme auprès des Sénégalais, il fut beaucoup aidé par les groupements Omariens, eux-mêmes tidjanes. Malick Sy fit une propagande discrète, surtout centrée sur la diffusion de la confrérie dans les centres urbains, avec la construction de mosquées et de «daaras» (écoles d’enseignement islamique), au Waalo, au Cayor, au Fouta, au Djolof et dans le Sine-Saloum.
En Afrique subsaharienne, celui qu’on nommait aussi Maodo Malick Sy a beaucoup contribué à la propagation de l’islam et de la confrérie soufie fondée par Cheikh Ahmed Tijani. Fin lettré, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont «Qilâsu thahab» (l’or décanté).
Maodo s’éteignit le 27 juin 1922 à Tivaouane où il fut inhumé. Par la suite, ses fils ont perpétré la célébration du Maouloud avec notamment Khalifa Ababacar Sy (1885-1957), El Hadji Abdou Aziz Sy «Dabakh» (1904-1997), et petits-fils Serigne Mansour Sy «Borom Daradji» (1925-2012) et aujourd’hui par Serigne Cheikh Tidjane Sy «Al Maktoum», actuel Khalife des tidjanes.
Mais il est à noter que «c’est surtout avec l’avènement de Serigne Khalifa Ababacar Sy que le Gamou a connu une évolution notoire avec une invite à tous les représentants ou Moukhadames de la famille à venir commémorer la nuit anniversaire de la naissance du Prophète (Psl) dans la ville sainte de Tivaouane.