Cheikhna Cheikh Saadbou Abihi (littéralement le bonheur ou la fierté de son père), plus connu sous le nom de Cheikhna Cheikh Saadbou est né en 1848 (Année de l’Abolition de l’esclavage) dans le HODH Mauritanien qui correspond au Sud-Est de la Mauritanie qui faisait partie à l’époque de l’ancien Soudan Français. Il est le fils de Saint et pôle de son époque, notre maître Cheikhna Cheikh Mouhammad Fadel (1797-1869) voir la note succincte sur cet illustre saint et de la pieuse Mariama fille de Ahmed Abdi. Il est descendant en ligne directe et 37ème petit fils du prophète Mouhamed par son père.
Il perdit sa mère avant même le jour de son baptême. Son nom céleste est « al Moukhtar », le choisi, un des noms du prophète (Paix et Salut sur lui).
Son éducation religieuse fut assurée par son père qui fut son maître spirituel. Mais il faut dire que très tôt le Cheikh reçut cette connaissance infuse à l’image de son grand-père, le prophète Mouhamed (PSL), comme il le dit dans l’un de ses nombreux poèmes.
Il connut très jeune (à l’age de 11 ans) la consécration mystique qui fit de lui un saint accompli et qui précipita son exode vers l’ouest Mauritanien accompagné de quelques uns de ses disciples (à l’age de 18 ans). Son père fit ce conseil à ses frères : « Votre frère à tout amené avec lui et que celui qui veut assure son accomplissement spirituel le rejoigne ».
Le Cheikh parcourut ainsi une distance de plus de mille kilomètres pour, comme l’a prédit son père, être une miséricorde pour les populations blanches et noires et notamment les habitants des deux rives du fleuve Sénégal.
Il commença son œuvre de raffermissement et d’implantation de la Haquiqa Mouhamedienne et de la Charia chez les tribus arabo-berbéres.
Il faut dire que le Cheikh s’installa dans une région (le Traza) où il n’était pas originaire et où les gens ne le connaissaient pas et le considéraient comme un étranger. Mais, vite ils se rendirent compte de sa détermination inébranlable, de sa foi immense, de sa vaste connaissance et de son charisme exceptionnel.
Il leur montra que l’Islam doit être vécu intérieurement, intériorisé par les pratiques cultuelles mais aussi par la pratique du Zik (la mention de DIEU par la langue et le cœur).
Il réussi à effacer cette perception erronée de la religion par les tribus berbères qui consistait à négliger les pratiques à se vanter d’être le plus savant où à rivaliser d’éloquence et de poésie.
Porteur d’une vérité manifeste et grâce à l’appui divin il parvint à vaincre toute opposition au triomphe de l’islam parmi les populations locales.
Le Cheikh disparut au 22ème jour du mois béni du Ramadan de l’an 1917 à Nim-Zatt après 69 années consacrées à l’œuvre de revivification de la religion. Il pria son seigneur pour que son tombeau soit, à l’image de la Kaaba, un lieu de rémission des pêchés et d’exaucement des vœux. Ce qui lui fut accordé sans conteste.
A sa disparition, son œuvre fut perpétuée par ses fils Cheikhal Khalifa, Cheikhna Sidaty el Kabîr, Cheikhna Cheikh Talibouya, Cheikh Sidibouya, Cheikh Hadramé, Cheikh Makhfou, Cheikh Mâ oul Aîni, Cheikh Atkhâna, Cheikh Bounana que le Seigneur accroisse leur lumière et nous gratifie de leurs grâces.
(Source DOUDOU SARR NIANG ET CHEIKH TALIBOUYA NIANG).
Il perdit sa mère avant même le jour de son baptême. Son nom céleste est « al Moukhtar », le choisi, un des noms du prophète (Paix et Salut sur lui).
Son éducation religieuse fut assurée par son père qui fut son maître spirituel. Mais il faut dire que très tôt le Cheikh reçut cette connaissance infuse à l’image de son grand-père, le prophète Mouhamed (PSL), comme il le dit dans l’un de ses nombreux poèmes.
Il connut très jeune (à l’age de 11 ans) la consécration mystique qui fit de lui un saint accompli et qui précipita son exode vers l’ouest Mauritanien accompagné de quelques uns de ses disciples (à l’age de 18 ans). Son père fit ce conseil à ses frères : « Votre frère à tout amené avec lui et que celui qui veut assure son accomplissement spirituel le rejoigne ».
Le Cheikh parcourut ainsi une distance de plus de mille kilomètres pour, comme l’a prédit son père, être une miséricorde pour les populations blanches et noires et notamment les habitants des deux rives du fleuve Sénégal.
Il commença son œuvre de raffermissement et d’implantation de la Haquiqa Mouhamedienne et de la Charia chez les tribus arabo-berbéres.
Il faut dire que le Cheikh s’installa dans une région (le Traza) où il n’était pas originaire et où les gens ne le connaissaient pas et le considéraient comme un étranger. Mais, vite ils se rendirent compte de sa détermination inébranlable, de sa foi immense, de sa vaste connaissance et de son charisme exceptionnel.
Il leur montra que l’Islam doit être vécu intérieurement, intériorisé par les pratiques cultuelles mais aussi par la pratique du Zik (la mention de DIEU par la langue et le cœur).
Il réussi à effacer cette perception erronée de la religion par les tribus berbères qui consistait à négliger les pratiques à se vanter d’être le plus savant où à rivaliser d’éloquence et de poésie.
Porteur d’une vérité manifeste et grâce à l’appui divin il parvint à vaincre toute opposition au triomphe de l’islam parmi les populations locales.
Le Cheikh disparut au 22ème jour du mois béni du Ramadan de l’an 1917 à Nim-Zatt après 69 années consacrées à l’œuvre de revivification de la religion. Il pria son seigneur pour que son tombeau soit, à l’image de la Kaaba, un lieu de rémission des pêchés et d’exaucement des vœux. Ce qui lui fut accordé sans conteste.
A sa disparition, son œuvre fut perpétuée par ses fils Cheikhal Khalifa, Cheikhna Sidaty el Kabîr, Cheikhna Cheikh Talibouya, Cheikh Sidibouya, Cheikh Hadramé, Cheikh Makhfou, Cheikh Mâ oul Aîni, Cheikh Atkhâna, Cheikh Bounana que le Seigneur accroisse leur lumière et nous gratifie de leurs grâces.
(Source DOUDOU SARR NIANG ET CHEIKH TALIBOUYA NIANG).