Au sortir des locales de 2009, Me Abdoulaye Wade, alors président de la République, savait déjà à quoi s’en tenir pour la Présidentielle de 2012. Les élections locales du 29 juin 2014 ont également servi de baromètre à Macky Sall. Candidat à sa propre succession en 2017, il a une lecture claire de la situation. Ses vrais challengers sont le Ps, Rewmi et le Pds. Tandis que l’Ucs, Bokk Gis-Gis et Bes Du Niakk, qui se positionnent en outsiders, ne manqueront pas de jouer, en cas de second tour, les trouble-fêtes.
Le chef de l’État, Macky Sall, candidat à sa propre succession, a tiré les enseignements du scrutin du 29 juin dernier. Elles lui ont servi de baromètre pour 2014. Désormais, il s’est rendu à l’évidence que le chemin qui le conduit à ces joutes électorales est plein d’embuches. Le doute est permis. Car, les résultats des locales ne lui ont pas été favorables dans plusieurs localités, précisément dans les grandes agglomérations comme Dakar, Touba, Thiès, Ziguinchor, qui ont fait ressortir les grands partis qui vont déterminer l’arène politique au Sénégal, les cinq prochaines années : Le Parti socialiste (Ps), l’Alliance pour la République (Apr), le Parti démocratique sénégalais (Pds), le parti Rewmi, l’Union centriste du Sénégal (Ucs), sans oublier Book Gis-Gis de Pape Diop et dans la moindre mesure, Bes Du Niakk du marabout politicien Mansour Sy Djamil.
En dehors du parti au pouvoir, les élections locales, ont été un test grandeur nature pour ces partis. Sur toute l’étendue du territoire national, ils ont obtenu des résultats leur permettant de s’opposer au candidat Sall, qui, pour rien au monde, ne lâchera pas prise. Son échec, pour un deuxième mandat, va ouvrir au Sénégal, l’ère des Présidents déchus, après un an seulement de règne. Une véritable catastrophe.
Les challengers
En 2012, tous les candidats de l’opposition, ont soutenu, un des leurs qui est parti avec le parti au pouvoir au second tour. Ce scénario risque de se produire en 2017. Au regard de la forte percée du Parti socialiste (Ps) et du Pds qui est dans la posture d’un lion blessé, il va sans dire que 2017, ne sera pas une simple promenade pour Macky Sall. La bataille de Dakar et de ses 19 communes d’arrondissement qui a été favorable au parti d’Ousmane Tanor Dieng, à travers la coalition «Taxawu Ndakarou» incarnée par le maire réélu de la vielle de Dakar, Khalifa Sall, ne cesse de ragaillardir le Parti socialiste (Ps). Il monte ainsi, sur le toit de la capitale. Une position, qu’il va mettre à profit en 2017. Quant au Parti démocratique sénégalais (Pds), il s’est fait une nouvelle santé politique, eût égard à sa performance aux locales dans les localités comme Dagana, Saint-Louis, Touba-Mbacké, Pikine, Darou Mouhty, Kebemer, Bambey, Diourbel, Bignona, Nguidjilone avec Sada Ndiaye…Un résultat satisfaisant qui lui permettra d’envisager 2017, avec beaucoup d’espoir dans la requête du pouvoir.
Pour le parti Rewmi du maître incontesté de Thiès, il reste un redoutable adversaire pour Macky Sall en 2017. Un vrai enjeu pour lui, après avoir lamentablement échoué avec le slogan «Idy 4Président». Un titre perdu, au profit de son camarade libéral, Macky Sall, au point d’enfiler le manteau d’opposant, alors qu’il l’avait soutenu au second tour de la dernière présidentielle contre le Pape du Sopi, Me Abdoulaye Wade. Cependant, pour éviter le syndrome de 2012, le maire de Thiès doit parfaire son image quelque peu ternie par sa façon de faire la politique.
Les outsiders
Comme le maire de Thiès, Abdoulaye Baldé reste le patron incontestable dans la capitale sud du pays. Il a réussi à gagner haut la main la commune et les départements de Ziguinchor et Oussouye. Il dit avoir après ce résultat obtenu le visa de la Casamance pour 2017. Si la massification de l’Ucs est prise au sérieux, à défaut de sortir la tête haute, les candidats au second tour, peuvent compter sur lui. Dans son lot de candidats qui vont à coup sûr se dresser contre le Président sortant, figurent, Bok Gis-gis de Pape Diop et Bes du Niakk de Serigne Mansour Sy Djamil. Ces deux hommes politiques ont mesuré leur poid politique aux locales. Ils s’en sont sortis avec un espoir qui permet toujours de rêver pour 2017.
Même s’ils ne peuvent pas prétendre jouer un rôle de premier plan, il faut compter avec eux. Ils seront d’un apport substantiel au second tour, où, comme Abdoulaye Baldé, jouer les trouble-fêtes. Leurs formations politiques seront à leur première expérience. En 2012, ce sont les candidats qui n’ont pas atteint le second tour, qui ont élu le candidat Macky Sall. L’histoire va-t-elle bégayer ? En tout cas, il n’y a jamais deux sans trois. En 2000, Wade a accédé à la magistrature suprême à la faveur du second tour contre Abdou Diouf. En 2012, Macky Sall a terrassé le baobab Wade après avoir eu le soutien au second tour de tous les candidats malheureux contre le président sortant.
REWMI
Le chef de l’État, Macky Sall, candidat à sa propre succession, a tiré les enseignements du scrutin du 29 juin dernier. Elles lui ont servi de baromètre pour 2014. Désormais, il s’est rendu à l’évidence que le chemin qui le conduit à ces joutes électorales est plein d’embuches. Le doute est permis. Car, les résultats des locales ne lui ont pas été favorables dans plusieurs localités, précisément dans les grandes agglomérations comme Dakar, Touba, Thiès, Ziguinchor, qui ont fait ressortir les grands partis qui vont déterminer l’arène politique au Sénégal, les cinq prochaines années : Le Parti socialiste (Ps), l’Alliance pour la République (Apr), le Parti démocratique sénégalais (Pds), le parti Rewmi, l’Union centriste du Sénégal (Ucs), sans oublier Book Gis-Gis de Pape Diop et dans la moindre mesure, Bes Du Niakk du marabout politicien Mansour Sy Djamil.
En dehors du parti au pouvoir, les élections locales, ont été un test grandeur nature pour ces partis. Sur toute l’étendue du territoire national, ils ont obtenu des résultats leur permettant de s’opposer au candidat Sall, qui, pour rien au monde, ne lâchera pas prise. Son échec, pour un deuxième mandat, va ouvrir au Sénégal, l’ère des Présidents déchus, après un an seulement de règne. Une véritable catastrophe.
Les challengers
En 2012, tous les candidats de l’opposition, ont soutenu, un des leurs qui est parti avec le parti au pouvoir au second tour. Ce scénario risque de se produire en 2017. Au regard de la forte percée du Parti socialiste (Ps) et du Pds qui est dans la posture d’un lion blessé, il va sans dire que 2017, ne sera pas une simple promenade pour Macky Sall. La bataille de Dakar et de ses 19 communes d’arrondissement qui a été favorable au parti d’Ousmane Tanor Dieng, à travers la coalition «Taxawu Ndakarou» incarnée par le maire réélu de la vielle de Dakar, Khalifa Sall, ne cesse de ragaillardir le Parti socialiste (Ps). Il monte ainsi, sur le toit de la capitale. Une position, qu’il va mettre à profit en 2017. Quant au Parti démocratique sénégalais (Pds), il s’est fait une nouvelle santé politique, eût égard à sa performance aux locales dans les localités comme Dagana, Saint-Louis, Touba-Mbacké, Pikine, Darou Mouhty, Kebemer, Bambey, Diourbel, Bignona, Nguidjilone avec Sada Ndiaye…Un résultat satisfaisant qui lui permettra d’envisager 2017, avec beaucoup d’espoir dans la requête du pouvoir.
Pour le parti Rewmi du maître incontesté de Thiès, il reste un redoutable adversaire pour Macky Sall en 2017. Un vrai enjeu pour lui, après avoir lamentablement échoué avec le slogan «Idy 4Président». Un titre perdu, au profit de son camarade libéral, Macky Sall, au point d’enfiler le manteau d’opposant, alors qu’il l’avait soutenu au second tour de la dernière présidentielle contre le Pape du Sopi, Me Abdoulaye Wade. Cependant, pour éviter le syndrome de 2012, le maire de Thiès doit parfaire son image quelque peu ternie par sa façon de faire la politique.
Les outsiders
Comme le maire de Thiès, Abdoulaye Baldé reste le patron incontestable dans la capitale sud du pays. Il a réussi à gagner haut la main la commune et les départements de Ziguinchor et Oussouye. Il dit avoir après ce résultat obtenu le visa de la Casamance pour 2017. Si la massification de l’Ucs est prise au sérieux, à défaut de sortir la tête haute, les candidats au second tour, peuvent compter sur lui. Dans son lot de candidats qui vont à coup sûr se dresser contre le Président sortant, figurent, Bok Gis-gis de Pape Diop et Bes du Niakk de Serigne Mansour Sy Djamil. Ces deux hommes politiques ont mesuré leur poid politique aux locales. Ils s’en sont sortis avec un espoir qui permet toujours de rêver pour 2017.
Même s’ils ne peuvent pas prétendre jouer un rôle de premier plan, il faut compter avec eux. Ils seront d’un apport substantiel au second tour, où, comme Abdoulaye Baldé, jouer les trouble-fêtes. Leurs formations politiques seront à leur première expérience. En 2012, ce sont les candidats qui n’ont pas atteint le second tour, qui ont élu le candidat Macky Sall. L’histoire va-t-elle bégayer ? En tout cas, il n’y a jamais deux sans trois. En 2000, Wade a accédé à la magistrature suprême à la faveur du second tour contre Abdou Diouf. En 2012, Macky Sall a terrassé le baobab Wade après avoir eu le soutien au second tour de tous les candidats malheureux contre le président sortant.
REWMI