La Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) a mis en délibéré jusqu’à lundi les exceptions de nullité concernant la validité de la constitution de certains avocats dans le cadre du procès de l’ancien ministre Karim Wade, poursuivi pour enrichissement illicite.
Ces exceptions ont été soulevées à la fois par les conseils de la partie civile et de la défense dont les vifs débats ont fini par provoquer un incident de séance qui a même entraîné une suspension de l'audience.
Les avocats de la partie civile contestent le fait que d'anciens ministres puissent se constituer pour défendre Karim Wade, fils de l’ancien chef de l’Etat Abdoulaye Wade, dont le procès s’est ouvert jeudi matin, à Dakar.
Ce que rejettent vivement leurs confrères qui assurent la défense de l’ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports et des Infrastructures.
Les avocats visés estimant qu’ils ne pouvaient pas être considérés comme des agents de l’Etat dans le cadre de l’exercice de leurs responsabilités ministérielles.
Les conseils de Karim Wade ont à leur tour contre-attaqué, en récusant la constitution de Me El Hadji Diouf et celle de son confrère Moustapha Mbaye, président du Conseil départemental de Saint-Louis.
Le problème de la validité de la constitution de ministres pour assurer la défense de Karim Wade, soulevé d’abord par Me El Hadji Diouf, avait provoqué un incident, poussant la cour à décider d'une longue suspension de séance.
Le procès, suspendu peu après son ouverture pour statuer sur le cas de Ibrahima Khalil Bourgi dit Bibo, avait connu une nouvelle interruption à l’arrivée de ce dernier qui est considéré comme l'un des complices présumés de Karim Wade.
Bibo Bourgi avait été extrait de la clinique dakaroise où il était jusque-là interné pour des soins, avant d'être conduit par ambulance dans les locaux du palais de justice.
Le juge Henry Grégoire Diop avait décidé d'une suspension de séance, dès l'ouverture du procès, en réclamant sa présence.
Karim Wade devra justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA. Il risque 5 à 10 ans de prison s’il est reconnu coupable.
Pape Mamadou Pouye, Pierre Agboba, Alioune Samba Diassé, Mbaye Ndiaye, Mamadou Aïdara dit Vieux, Mballo Thiam, tous présentés comme des complices du prévenu principal, sont poursuivis pour avoir aidé ou assisté Karim Wade, de 2000 à 2012, dans la préparation, la falsification de faits pour lesquels il est attrait à la barre.
APS
Ces exceptions ont été soulevées à la fois par les conseils de la partie civile et de la défense dont les vifs débats ont fini par provoquer un incident de séance qui a même entraîné une suspension de l'audience.
Les avocats de la partie civile contestent le fait que d'anciens ministres puissent se constituer pour défendre Karim Wade, fils de l’ancien chef de l’Etat Abdoulaye Wade, dont le procès s’est ouvert jeudi matin, à Dakar.
Ce que rejettent vivement leurs confrères qui assurent la défense de l’ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports et des Infrastructures.
Les avocats visés estimant qu’ils ne pouvaient pas être considérés comme des agents de l’Etat dans le cadre de l’exercice de leurs responsabilités ministérielles.
Les conseils de Karim Wade ont à leur tour contre-attaqué, en récusant la constitution de Me El Hadji Diouf et celle de son confrère Moustapha Mbaye, président du Conseil départemental de Saint-Louis.
Le problème de la validité de la constitution de ministres pour assurer la défense de Karim Wade, soulevé d’abord par Me El Hadji Diouf, avait provoqué un incident, poussant la cour à décider d'une longue suspension de séance.
Le procès, suspendu peu après son ouverture pour statuer sur le cas de Ibrahima Khalil Bourgi dit Bibo, avait connu une nouvelle interruption à l’arrivée de ce dernier qui est considéré comme l'un des complices présumés de Karim Wade.
Bibo Bourgi avait été extrait de la clinique dakaroise où il était jusque-là interné pour des soins, avant d'être conduit par ambulance dans les locaux du palais de justice.
Le juge Henry Grégoire Diop avait décidé d'une suspension de séance, dès l'ouverture du procès, en réclamant sa présence.
Karim Wade devra justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA. Il risque 5 à 10 ans de prison s’il est reconnu coupable.
Pape Mamadou Pouye, Pierre Agboba, Alioune Samba Diassé, Mbaye Ndiaye, Mamadou Aïdara dit Vieux, Mballo Thiam, tous présentés comme des complices du prévenu principal, sont poursuivis pour avoir aidé ou assisté Karim Wade, de 2000 à 2012, dans la préparation, la falsification de faits pour lesquels il est attrait à la barre.
APS