Face aux mauvais traitements de la part de certains maîtres coraniques ou de leurs assistants. Des maîtres coraniques ont confirmé à Amnesty International que la mise de chaînes aux pieds est une pratique courante et appliquée en particulier aux enfants fugueurs pour entraver leurs déplacements », dit l’ONG dans ce rapport. En janvier 2022, un « talibé » âgé de 10 ans est mort de blessures au quartier Lansar de la ville sainte de Touba (centre), après avoir été bastonné par son maître coranique qui lui reprochait de ne pas avoir su sa leçon du jour.
En l’absence de statistiques officielles, il est estimé qu' »il y a plus de 2.000 daaras à Dakar, avec un effectif de près de 200.000 talibés, dont 25% pratiqueraient la mendicité forcée, selon une cartographie de l’ONG Global Solidarity Initiative (GSI) publiée en 2018″. Amnesty dénonce aussi « un système de traite d’êtres humains » basé sur un « recrutement dans le pays mais aussi au niveau sous-régional?- des maîtres coraniques et enfants talibés étant issus de certains pays voisins comme la Gambie et la Guinée-Bissau ».
« Les autorités sénégalaises doivent répondre à leurs obligations et prendre des mesures pour mettre fin aux violations des droits de certains enfants talibés », affirme t-elle. D’ailleurs le Sénégal s’est engagé à plusieurs reprises à mettre fin à la mendicité forcée des talibés et à améliorer les conditions de vie dans les daaras. Des efforts ont été faits mais ils restent insuffisants.
Le gouvernement doit agir davantage sur cette problématique, en concertation avec tous les acteurs concernés », a déclaré Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, citée dans le rapport Les autorités sénégalaises ont plusieurs fois mené des opérations de retrait de la rue des enfants, dont les « talibés », diversement appréciées.
Le président Macky Sall, élu en 2012 puis réélu en 2019, avait réuni le 28 novembre dans la nouvelle ville de Diamniadio, près de Dakar les très influents maîtres coraniques, qui ont réclamé la libération de « dizaines » d’entre eux en prison à cause notamment d’affaires de moeurs. Il leur a notamment promis un fonds pour appuyer les écoles coraniques, un meilleur traitement aux diplômés en langue arabe et la création d’un prix dédié à la récitation du Coran.
En l’absence de statistiques officielles, il est estimé qu' »il y a plus de 2.000 daaras à Dakar, avec un effectif de près de 200.000 talibés, dont 25% pratiqueraient la mendicité forcée, selon une cartographie de l’ONG Global Solidarity Initiative (GSI) publiée en 2018″. Amnesty dénonce aussi « un système de traite d’êtres humains » basé sur un « recrutement dans le pays mais aussi au niveau sous-régional?- des maîtres coraniques et enfants talibés étant issus de certains pays voisins comme la Gambie et la Guinée-Bissau ».
« Les autorités sénégalaises doivent répondre à leurs obligations et prendre des mesures pour mettre fin aux violations des droits de certains enfants talibés », affirme t-elle. D’ailleurs le Sénégal s’est engagé à plusieurs reprises à mettre fin à la mendicité forcée des talibés et à améliorer les conditions de vie dans les daaras. Des efforts ont été faits mais ils restent insuffisants.
Le gouvernement doit agir davantage sur cette problématique, en concertation avec tous les acteurs concernés », a déclaré Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, citée dans le rapport Les autorités sénégalaises ont plusieurs fois mené des opérations de retrait de la rue des enfants, dont les « talibés », diversement appréciées.
Le président Macky Sall, élu en 2012 puis réélu en 2019, avait réuni le 28 novembre dans la nouvelle ville de Diamniadio, près de Dakar les très influents maîtres coraniques, qui ont réclamé la libération de « dizaines » d’entre eux en prison à cause notamment d’affaires de moeurs. Il leur a notamment promis un fonds pour appuyer les écoles coraniques, un meilleur traitement aux diplômés en langue arabe et la création d’un prix dédié à la récitation du Coran.