Près de 80% des enfants dans la zone d'intervention de Plan/Saint-Louis, diposent d'une pièce d'Etat-Civil à l'exception de ceux de la communauté rurale de Gandiole dont le taux de couverture est de 17%, a révélé hier le représentant de cette Ong, Ablaye Niang.
A l'occasion d'un atelier de réflexion sur la problèmatique des déclarations de naissance qui a réuni, à la maison communautaire de Ndiabène Gandiole, une trentaine de chefs de village, d'infirmiers chefs de poste, de maîtres coraniques et animateurs communautaires, Ablaye Niang a précisé que 118 élèves de cette collectivité locale, dont 65 filles du cours moyen, risquent de ne pas poursuivre leurs études, du fait qu'ils n'arrivent pas jusqu'à présent à accéder à l'Etat-Civil.
M. Niang a rappelé que l'enfant doit être enregistré dès sa naissance et, a le droit à un nom, d'acquérir une nationalité et, dans la mesure du possible, connaître ses parents et d'être élevé par ces derniers.
Plan International, a-t-il pouruivi, a initié depuis plusieurs années, des stratégies en partenariat avec les collectivités locales, pour permettre l'effectivité des déclarations de naissance.
Supervisé et animé par le président du tribunal départemental de Saint-Louis, Mouhamadou Diop, Malick Bara Niang, conseiller rural, Abdou Dione, Moustapha Diop et Mamadou Mbaye, représentant respectivement les services régionaux d'appui aux collectivités locales, de l'action sociale et du développemnt communautaire, cet atelier a permis de recenser les contraintes et d'élaborer un plan d'action qui a pour but de rehausser le taux des déclarations de naissance dans cette communauté rurale.
Les problèmes évoqués tournent essentiellement autour de la paresse, de la négligence, de la pauvreté des parents, de l'ignorance des droits de l'enfant, de la méconnaissance de l'importance et des procédures d'enregistrement des naissances, de l'enclavement de certains villages, des déperditions scolaires dues à l'invalidité de certaines pièces d'Etat-Civil.
L'épineux problème des accouchements à domicile, l'inexistence du certificat d'accouchement (qui doit être délivré par les structures sanitaires) au moment de déclarer la naissance, le fait que certains parents cultivateurs, éleveurs et pêcheurs, ne jugent pas nécessaire de déclarer la naisance de l'enfant et de le scolariser, etc, ont figuré en bonne place dans ce débat large, fructueux et enrichissant, qui a permis au chef d'antenne régionale adjoint de Plan/Saint-Louis, Vieux Fall, de se réjouir de l'engagement des participants à relever le défi des déclarations de naissance à Gandiole.
Mbagnick Kharachi Diagne
Le Soleil
A l'occasion d'un atelier de réflexion sur la problèmatique des déclarations de naissance qui a réuni, à la maison communautaire de Ndiabène Gandiole, une trentaine de chefs de village, d'infirmiers chefs de poste, de maîtres coraniques et animateurs communautaires, Ablaye Niang a précisé que 118 élèves de cette collectivité locale, dont 65 filles du cours moyen, risquent de ne pas poursuivre leurs études, du fait qu'ils n'arrivent pas jusqu'à présent à accéder à l'Etat-Civil.
M. Niang a rappelé que l'enfant doit être enregistré dès sa naissance et, a le droit à un nom, d'acquérir une nationalité et, dans la mesure du possible, connaître ses parents et d'être élevé par ces derniers.
Plan International, a-t-il pouruivi, a initié depuis plusieurs années, des stratégies en partenariat avec les collectivités locales, pour permettre l'effectivité des déclarations de naissance.
Supervisé et animé par le président du tribunal départemental de Saint-Louis, Mouhamadou Diop, Malick Bara Niang, conseiller rural, Abdou Dione, Moustapha Diop et Mamadou Mbaye, représentant respectivement les services régionaux d'appui aux collectivités locales, de l'action sociale et du développemnt communautaire, cet atelier a permis de recenser les contraintes et d'élaborer un plan d'action qui a pour but de rehausser le taux des déclarations de naissance dans cette communauté rurale.
Les problèmes évoqués tournent essentiellement autour de la paresse, de la négligence, de la pauvreté des parents, de l'ignorance des droits de l'enfant, de la méconnaissance de l'importance et des procédures d'enregistrement des naissances, de l'enclavement de certains villages, des déperditions scolaires dues à l'invalidité de certaines pièces d'Etat-Civil.
L'épineux problème des accouchements à domicile, l'inexistence du certificat d'accouchement (qui doit être délivré par les structures sanitaires) au moment de déclarer la naissance, le fait que certains parents cultivateurs, éleveurs et pêcheurs, ne jugent pas nécessaire de déclarer la naisance de l'enfant et de le scolariser, etc, ont figuré en bonne place dans ce débat large, fructueux et enrichissant, qui a permis au chef d'antenne régionale adjoint de Plan/Saint-Louis, Vieux Fall, de se réjouir de l'engagement des participants à relever le défi des déclarations de naissance à Gandiole.
Mbagnick Kharachi Diagne
Le Soleil