D’un coût de 88 millions d’euros, cet important ouvrage a obtenu les concours financiers de la Banque africaines de développement (BAD) qui a accordé un prêt de 41 millions d’euros aux deux pays, ce qui représente 46,60% du coût global du projet. De même, la Banque européennes d’investissement (BEI) a apporté un prêt de 22 millions d’euros. Pour sa part, l’Union européenne a annoncé une subvention de 20 millions d’euros. Le reliquat, soit 5 millions d’euros, sera apporté par les deux pays, à parts égales.
L’infrastructure à deux fois une voie sera longue de 1.461 mètres et permettra la traversée du fleuve en 2 minutes seulement, contre une demi-heure pour le bac utilisé jusqu’à présent.
«Intégrer, développer et faire la différence dans le quotidien des populations, ce sont trois ambitions que nous voulons réaliser avec le pont de Rosso, pour en faire un véritable trait d’union entre l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb. 41 millions d’euros ont ainsi été mobilisés par la Banque africaine de développement pour réduire de plus de 80% la durée du trajet, tripler environ le commerce transfrontalier et baisser considérablement le coût de transport. Avec le pont Sénégambie que nous avons financé, le pont de Rosso vient compléter le seul maillon manquant des corridors Tanger-Lagos et Alger-Dakar. C’est un bel exemple de coopération avec nos partenaires, l’UE et la BEI», a souligné Solomon Quaynor, vice-président de la BAD chargé du complexe du secteur privé, de l’infrastructure et de l’industrialisation, dans son allocution.
Les travaux seront réalisés par l’entreprise chinoise Shangda Poly, filiale de China Poly Group, société qui a construit le port mauritanien de N’Djiago, à côté de Rosso, après avoir remporté le marché parmi 18 entreprises ayant soumissionné. La durée des travaux est prévue pour 30 mois.
Le fleuve Sénégal, une frontière naturelle entre les deux pays a toujours constitué un obstacle majeur à la mobilité des personnes et des biens entre les deux pays et par extension entre le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest.
En effet, cette infrastructure va permettre une intégration entre les régions du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest en assurant un réseau routier qui va relier de manière continue Tanger au Maroc à Lagos au Nigéria, en passant par Nouakchott, Dakar, Abidjan, Accra et Lomé. Le pont va contribuer à fluidifier les échanges entre le Maghreb et la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).
Depuis quelques années, on note une hausse indéniable des échanges entre les deux régions sous l’impulsion du Maroc dont les camionneurs, transportant des marchandises diverses -légumes, fruits, prêt-à-porter, électroménagers…- sillonnent toute la sous-région. La réalisation du pont va faciliter le transport de marchandises au niveau de la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal et permettre un gain en temps estimé à deux heures, puisqu'il ne faudra plus attendre le bac ni subir les formalités administratives afférentes.
En plus de ce gain de temps, le pont apportera la fluidité de la mobilité des personnes et des véhicules entre les deux pays, la dynamisation des échanges entre les deux pays…
En effet, selon les projections, le trafic routier des véhicules entre le Sénégal et la Mauritanie devrait passer de 115 véhicules actuellement avec le bac à 370 dès la mise en service du pont, avant de bondir à 3.210 véhicules par jour à l’horizon 2048.
A ce titre, le Sénégal compte relier le futur pont de Rosso à l’autoroute côtière à péage qui va relier Rosso à Dakar, en passant par Saint-Louis.
L’infrastructure à deux fois une voie sera longue de 1.461 mètres et permettra la traversée du fleuve en 2 minutes seulement, contre une demi-heure pour le bac utilisé jusqu’à présent.
«Intégrer, développer et faire la différence dans le quotidien des populations, ce sont trois ambitions que nous voulons réaliser avec le pont de Rosso, pour en faire un véritable trait d’union entre l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb. 41 millions d’euros ont ainsi été mobilisés par la Banque africaine de développement pour réduire de plus de 80% la durée du trajet, tripler environ le commerce transfrontalier et baisser considérablement le coût de transport. Avec le pont Sénégambie que nous avons financé, le pont de Rosso vient compléter le seul maillon manquant des corridors Tanger-Lagos et Alger-Dakar. C’est un bel exemple de coopération avec nos partenaires, l’UE et la BEI», a souligné Solomon Quaynor, vice-président de la BAD chargé du complexe du secteur privé, de l’infrastructure et de l’industrialisation, dans son allocution.
Les travaux seront réalisés par l’entreprise chinoise Shangda Poly, filiale de China Poly Group, société qui a construit le port mauritanien de N’Djiago, à côté de Rosso, après avoir remporté le marché parmi 18 entreprises ayant soumissionné. La durée des travaux est prévue pour 30 mois.
Le fleuve Sénégal, une frontière naturelle entre les deux pays a toujours constitué un obstacle majeur à la mobilité des personnes et des biens entre les deux pays et par extension entre le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest.
En effet, cette infrastructure va permettre une intégration entre les régions du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest en assurant un réseau routier qui va relier de manière continue Tanger au Maroc à Lagos au Nigéria, en passant par Nouakchott, Dakar, Abidjan, Accra et Lomé. Le pont va contribuer à fluidifier les échanges entre le Maghreb et la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).
Depuis quelques années, on note une hausse indéniable des échanges entre les deux régions sous l’impulsion du Maroc dont les camionneurs, transportant des marchandises diverses -légumes, fruits, prêt-à-porter, électroménagers…- sillonnent toute la sous-région. La réalisation du pont va faciliter le transport de marchandises au niveau de la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal et permettre un gain en temps estimé à deux heures, puisqu'il ne faudra plus attendre le bac ni subir les formalités administratives afférentes.
En plus de ce gain de temps, le pont apportera la fluidité de la mobilité des personnes et des véhicules entre les deux pays, la dynamisation des échanges entre les deux pays…
En effet, selon les projections, le trafic routier des véhicules entre le Sénégal et la Mauritanie devrait passer de 115 véhicules actuellement avec le bac à 370 dès la mise en service du pont, avant de bondir à 3.210 véhicules par jour à l’horizon 2048.
A ce titre, le Sénégal compte relier le futur pont de Rosso à l’autoroute côtière à péage qui va relier Rosso à Dakar, en passant par Saint-Louis.