Les présidents des Communautés rurales du département de Podor et leurs conseillers ruraux sont réunis à Boké Dialloubé chef-lieu de la Communauté rurale pour alerter les hauts responsables du Pds sur le fonctionnement de leur formation politique qui, selon eux, depuis quelque temps est dirigée par des personnes non seulement ‘inexpertes’ mais sans aucune représentativité politique au niveau de la base. Contrairement à ce que ces derniers font croire au président de la République. Ce qui, disent les élus locaux de Podor, amène le chef de l’Etat et secrétaire général national du Pds ‘à confier certaines grandes responsabilités à des gens sans aucune base politique’. En effet, si les élus locaux de Podor se sont vivement félicités de l’annulation pure et simple de la décision instituant la mise en place des Comités électoraux, Souleymane Sow, coordinateur départemental et porte-parole des Pcr, confie que ‘les élus locaux de Podor constituent 80 % de l’électorat du département.
Comment se fait-il qu’aujourd’hui nous soyons marginalisés dans la prise des décisions qui engagent l’avenir de notre formation politique dans notre département ? Conscients de notre force et de notre importance que nous avons toujours prouvées pendant les échéances électorales, désormais nous avons décidé d’exiger que nous soyons associés plus étroitement à toutes les orientations politiques locales’. A en croire le président de la communauté rurale de Boké Dialloubé, ce n’est pas à Saint-Louis que les affaires politiques de Podor doivent être discutées et scellées, ‘mais plutôt dans le département de Podor autour d’une large concertation’.
En effet, en lieu et place de la dissolution du Comité électoral qui était mis en place depuis Saint-Louis, les élus locaux réclament aussi la tête de certains responsables politiques du département de Podor désignés pour diriger le Pds en direction de l’élection présidentielle. Selon ces élus, les vrais responsables se trouvent au niveau de la fédération départementale car ayant été choisis par la base. ‘Nous n’accepterons plus qu’on nous parachute des gens qui ne peuvent rien apporter au parti. D’ailleurs, depuis qu’ils sont là les querelles ne font que s’accentuer au sein de notre formation politique’, s’indignent les élus locaux. Souleymane Sow de préciser que ‘nous n’avons pas démissionné du Pds, au contraire nous travaillons pour la victoire de notre parti pour cette présidentielle. Mais ceci ne serait possible que si on laisse aux élus locaux le soin de jouer pleinement leur rôle’. Ce qui commencerait, selon Thierno Ndiaye président de la communauté rurale de Gamadji Saré à mettre les élus dans de meilleures conditions de travail.
Car, estime Ndiaye, les conditions dans lesquelles travaillent les Pcr depuis quelques années sont plus que dérisoires. ‘La preuve est qu’aucun Pcr n’utilise aujourd’hui son véhicule de fonction. Ils sont tous en panne et on ne fait rien pour nous les réparer. C’est cette même situation que vivent tous les autres collègues Pcr. Imaginez aussi que depuis plusieurs mois nos chauffeurs n’ont pas reçu leurs maigres indemnités’, s’indigne Thierno Ndiaye qui demande aux autorités de régler tous ces problèmes.‘Sinon le travail continuera à être paralysé au niveau de l’administration locale, car nous effectuons 90 % du travail qui se fait dans les sous-préfectures’, prévient-il.
Abou KANE
Comment se fait-il qu’aujourd’hui nous soyons marginalisés dans la prise des décisions qui engagent l’avenir de notre formation politique dans notre département ? Conscients de notre force et de notre importance que nous avons toujours prouvées pendant les échéances électorales, désormais nous avons décidé d’exiger que nous soyons associés plus étroitement à toutes les orientations politiques locales’. A en croire le président de la communauté rurale de Boké Dialloubé, ce n’est pas à Saint-Louis que les affaires politiques de Podor doivent être discutées et scellées, ‘mais plutôt dans le département de Podor autour d’une large concertation’.
En effet, en lieu et place de la dissolution du Comité électoral qui était mis en place depuis Saint-Louis, les élus locaux réclament aussi la tête de certains responsables politiques du département de Podor désignés pour diriger le Pds en direction de l’élection présidentielle. Selon ces élus, les vrais responsables se trouvent au niveau de la fédération départementale car ayant été choisis par la base. ‘Nous n’accepterons plus qu’on nous parachute des gens qui ne peuvent rien apporter au parti. D’ailleurs, depuis qu’ils sont là les querelles ne font que s’accentuer au sein de notre formation politique’, s’indignent les élus locaux. Souleymane Sow de préciser que ‘nous n’avons pas démissionné du Pds, au contraire nous travaillons pour la victoire de notre parti pour cette présidentielle. Mais ceci ne serait possible que si on laisse aux élus locaux le soin de jouer pleinement leur rôle’. Ce qui commencerait, selon Thierno Ndiaye président de la communauté rurale de Gamadji Saré à mettre les élus dans de meilleures conditions de travail.
Car, estime Ndiaye, les conditions dans lesquelles travaillent les Pcr depuis quelques années sont plus que dérisoires. ‘La preuve est qu’aucun Pcr n’utilise aujourd’hui son véhicule de fonction. Ils sont tous en panne et on ne fait rien pour nous les réparer. C’est cette même situation que vivent tous les autres collègues Pcr. Imaginez aussi que depuis plusieurs mois nos chauffeurs n’ont pas reçu leurs maigres indemnités’, s’indigne Thierno Ndiaye qui demande aux autorités de régler tous ces problèmes.‘Sinon le travail continuera à être paralysé au niveau de l’administration locale, car nous effectuons 90 % du travail qui se fait dans les sous-préfectures’, prévient-il.
Abou KANE