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Le tribunal départemental de Podor, en son audience du 15 novembre 2011, a renvoyé en délibéré deux affaires au mardi 22 novembre 2011. Celles d’un ivrogne amoureux de la femme d’autrui et d’un pseudo-marabout qui refuse de comparaitre.
Djiby Sow, le «Polonais» de MBoumba, est reconnu dans les milieux comme étant un disciple de Bacchus et qui rêve le plus souvent quand il est ivre, de la femme d’autrui. Marié, Djiby ne cesse de fantasmer pour la jeune épouse d’un tailleur, en la persécutant par des appels ou par des tentatives d’introduction à son domicile, en l’absence du mari.
Plusieurs plaintes de la dame ont abouti chez le chef du quartier. «Les voisins n’ont même pas pu arrêter la folle envie du Polonais de MBoumba», a souligné Mme Diallo à la barre. Mal lui en pris lorsqu’un jour, il trouva en face de lui, le mari qui lui «tailla» le portrait avec mesure comme sait si bien le faire le professionnel de la couture qu’il est. Le «Polonais», avec quelques dents en moins, a été interrogé sur ses précédents avec la justice. Il a reconnu avoir fait un an ferme de taule, pour des motifs qui n’ont pas été évoqués dans la salle d’audience, mais connus des archives judiciaires. Malgré tout, il a réclamé la somme de 100.000 francs pour agression sur sa personne, tandis que l’époux de la dame demandait 400.000 francs pour violation de domicile. Cette affaire, renvoyée en délibéré, connaîtra son verdict le 22 novembre prochain avec une autre qui a opposé le sieur Ousmane Abou Hanne, né en 1961 à Diama-Alwaly, paysan de son état, à un éleveur de chevaux qui se proclame marabout et qui aurait décliné à trois reprises les convocations à comparaître. Entêtement, ou audace de la part de Tidjani Dia, le prévenu ? Toujours est-il qu’il a été convoqué à comparaître une dernière fois, le 22 novembre 2011.
Amadou Diagne NIANG
Djiby Sow, le «Polonais» de MBoumba, est reconnu dans les milieux comme étant un disciple de Bacchus et qui rêve le plus souvent quand il est ivre, de la femme d’autrui. Marié, Djiby ne cesse de fantasmer pour la jeune épouse d’un tailleur, en la persécutant par des appels ou par des tentatives d’introduction à son domicile, en l’absence du mari.
Plusieurs plaintes de la dame ont abouti chez le chef du quartier. «Les voisins n’ont même pas pu arrêter la folle envie du Polonais de MBoumba», a souligné Mme Diallo à la barre. Mal lui en pris lorsqu’un jour, il trouva en face de lui, le mari qui lui «tailla» le portrait avec mesure comme sait si bien le faire le professionnel de la couture qu’il est. Le «Polonais», avec quelques dents en moins, a été interrogé sur ses précédents avec la justice. Il a reconnu avoir fait un an ferme de taule, pour des motifs qui n’ont pas été évoqués dans la salle d’audience, mais connus des archives judiciaires. Malgré tout, il a réclamé la somme de 100.000 francs pour agression sur sa personne, tandis que l’époux de la dame demandait 400.000 francs pour violation de domicile. Cette affaire, renvoyée en délibéré, connaîtra son verdict le 22 novembre prochain avec une autre qui a opposé le sieur Ousmane Abou Hanne, né en 1961 à Diama-Alwaly, paysan de son état, à un éleveur de chevaux qui se proclame marabout et qui aurait décliné à trois reprises les convocations à comparaître. Entêtement, ou audace de la part de Tidjani Dia, le prévenu ? Toujours est-il qu’il a été convoqué à comparaître une dernière fois, le 22 novembre 2011.
Amadou Diagne NIANG
