‘’Ce que nous avons constaté, c’est que comparativement à 2022, le nombre de compatriotes qui ont débarqué à Dakhla a quasiment été multiplié par dix. En 2022, nous avons eu à dénombrer 404 candidats à l’émigration, mais ce nombre a dépassé le chiffre de 4.100 en 2023’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.
Le Consul général a insisté sur le fait que la très grande majorité de ces compatriotes sont arrivés à Dakhla après l’échec de leurs tentatives pour rallier l’Espagne à l’aide d’embarcations parties des côtes sénégalaises.
Il a rappelé que les candidats à l’émigration échoués à Dakhla ont été secourus en mer après que leurs embarcations ont chaviré ou ont été arraisonnées par la marine royale marocaine. Babou Sène fait état de 38 embarcations secourues ou arraisonnées.
‘’La recrudescence du phénomène en 2023 a surpris au Sénégal, mais nous avions vu venir. Nous avions même à l’époque attiré l’attention des autorités sénégalaises sur la possibilité de voir le phénomène s’accentuer’’, a commenté Babou Sène.
Il n’a pas manqué d’insister sur le fait que les tentatives de rallier l’Espagne par la mer risquent encore de gagner en ampleur en 2024 si des mesures concrètes n’étaient pas prises pour empêcher les départs.
‘’Il ne faut pas donner à la partie marocaine l’impression que le Sénégal ne fait pas assez d’efforts dans la gestion du phénomène’’, a indiqué M. Sène non sans pointer du doigt un manque de moyens au plus fort de la crise migratoire.
APS
Le Consul général a insisté sur le fait que la très grande majorité de ces compatriotes sont arrivés à Dakhla après l’échec de leurs tentatives pour rallier l’Espagne à l’aide d’embarcations parties des côtes sénégalaises.
Il a rappelé que les candidats à l’émigration échoués à Dakhla ont été secourus en mer après que leurs embarcations ont chaviré ou ont été arraisonnées par la marine royale marocaine. Babou Sène fait état de 38 embarcations secourues ou arraisonnées.
‘’La recrudescence du phénomène en 2023 a surpris au Sénégal, mais nous avions vu venir. Nous avions même à l’époque attiré l’attention des autorités sénégalaises sur la possibilité de voir le phénomène s’accentuer’’, a commenté Babou Sène.
Il n’a pas manqué d’insister sur le fait que les tentatives de rallier l’Espagne par la mer risquent encore de gagner en ampleur en 2024 si des mesures concrètes n’étaient pas prises pour empêcher les départs.
‘’Il ne faut pas donner à la partie marocaine l’impression que le Sénégal ne fait pas assez d’efforts dans la gestion du phénomène’’, a indiqué M. Sène non sans pointer du doigt un manque de moyens au plus fort de la crise migratoire.
APS