Des responsables d'organisations de pêcheurs à Saint-Louis ont encore dénoncé hier jeudi l’inaccessibilité de la zone poissonneuse de Diattara, occupée par la plateforme d'exploitation gazière de British Petrolum (BP).
« L’étude environnementale ayant permis la mise en place de cette infrastructure a été bâclée. Aucun pays n’accepterait d'appliquer les normes résultantes de ses conclusions. Nous le rejetons », a crié El Hadj Dousse FALL, le président des pêcheurs artisanaux à la Ligne de Saint-Louis. « Nous demandons à ce que des licences soient délivrées aux pêcheurs artisanaux. Nos collègues sont arrêtés en Mauritanie faute d’avoir ce permis », a-t-il ajouté. « C’est un projet de mise à mort de notre secteur (…) BP veut attiser le feu », a martelé Dousse FALL.
Les pêcheurs rejettent dans la foulée le programme social de PB qu’ils qualifient de la « poudre aux yeux » visant à diviser la communauté. Ils réclament, à la place des actions caritatives menées par la firme britannique dans la ville tricentenaire, l’immersion de récifs artificiels au large.
« Nous n’accepterons pas qu’une goutte de gaz soit extraite sans avoir bénéficié au préalable d’une mesure de compensation du manque à gagner », a pesté Mamadou SARR, le président de la Commission environnement de l’Association des Pêcheurs artisanaux.
« Nous demandons aux nouvelles autorités à mettre fin à cette injustice qui a trop duré. Nous invitons le ministre de l'Énergie, du Pétrole et des Mines Birame Soulèye DIOP de venir à Saint-Louis et de s’entretenir avec les vrais acteurs impactés par l’exploitation gazière », a exigé Macoumba DIÈYE, le président de l'Union Nationale des Pécheurs Artisanaux (UNAPAS).
« L’étude environnementale ayant permis la mise en place de cette infrastructure a été bâclée. Aucun pays n’accepterait d'appliquer les normes résultantes de ses conclusions. Nous le rejetons », a crié El Hadj Dousse FALL, le président des pêcheurs artisanaux à la Ligne de Saint-Louis. « Nous demandons à ce que des licences soient délivrées aux pêcheurs artisanaux. Nos collègues sont arrêtés en Mauritanie faute d’avoir ce permis », a-t-il ajouté. « C’est un projet de mise à mort de notre secteur (…) BP veut attiser le feu », a martelé Dousse FALL.
Les pêcheurs rejettent dans la foulée le programme social de PB qu’ils qualifient de la « poudre aux yeux » visant à diviser la communauté. Ils réclament, à la place des actions caritatives menées par la firme britannique dans la ville tricentenaire, l’immersion de récifs artificiels au large.
« Nous n’accepterons pas qu’une goutte de gaz soit extraite sans avoir bénéficié au préalable d’une mesure de compensation du manque à gagner », a pesté Mamadou SARR, le président de la Commission environnement de l’Association des Pêcheurs artisanaux.
« Nous demandons aux nouvelles autorités à mettre fin à cette injustice qui a trop duré. Nous invitons le ministre de l'Énergie, du Pétrole et des Mines Birame Soulèye DIOP de venir à Saint-Louis et de s’entretenir avec les vrais acteurs impactés par l’exploitation gazière », a exigé Macoumba DIÈYE, le président de l'Union Nationale des Pécheurs Artisanaux (UNAPAS).