L’historien traditionnaliste du Walo Amadou Bakhao Diaw a invité les autorités compétentes à mobiliser ‘’des moyens d’urgence de réhabilitation’’, pour sauver de la ruine ‘’La folie du baron Roger’’, un château construit à Richard-Toll (département de Dagana) par le baron Jacques-François Roger (1787-1849), un homme de loi, haut fonctionnaire et homme politique français.
S’exprimant dans un entretien avec l’APS, M. Diaw a qualifié d’‘’inestimable’’ la valeur de ce château construit par le baron Roger et habité par la suite par Louis Faidherbe, avant d’être transformé en monastère puis en école. Pour la restauration de cet édifice, il faut ‘’des moyens d’urgence de réhabilitation’’, a dit l’historien.
Une fois réhabilité, ‘’La folie du baron Roger’’ pourrait ‘’abriter un musée culturel et botanique dédié à l’histoire du Walo, à l’histoire de la présence française au Sénégal et surtout à son expérience agricole’’, a souligné Amadou Bakhao Diaw.
D’abord avocat à la Cour de cassation, Jacques-François Roger obtient le poste de gouverneur du Sénégal où il se distingue par ses expériences agronomiques. De retour en France, il se consacre à l’écriture et à sa carrière politique, devenant notamment député du Loiret. Il s’est beaucoup intéressé au Walo, à travers ses différents ouvrages sur la culture de cette région du nord du Sénégal.
Selon M. Diaw, le baron Roger parlait couramment wolof – la langue la plus utilisée au Sééngal – et avait épousé ‘’une femme du pays, la fille du Diogomaye Ndiack Arame Kélar Diaw, dénommée Yacine Yérim Diaw.
"Une enfant naît de cette union, Marie Roger, laquelle compte actuellement beaucoup de descendants à Richard-Toll et à Rufisque", a-t-il précisé. Le traditionnaliste a dit que c’est au profit de cette femme que le baron a ‘’fait construire ce château sur les berges de la rivière Taouey […]’’.
Richard-Toll, une commune du département de Dagana située entre Saint-Louis et Podor, a été construite sur la rive gauche du fleuve Sénégal. La ville est aujourd’hui entourée de champs de canne à sucre et de rizières, au milieu d’une région globalement plutôt aride.
Dans les années 1970, Richard-Toll ne comptait que 5.000 habitants, mais le développement de l’industrie sucrière a favorisé son essor. Lors des recensements de 1988 et 2002, le nombre d’habitants s’élevait respectivement à 29.611 et 42.621. En 2007, selon les estimations officielles, la population était de 48.968 personnes.
Richard-Toll vit au rythme de la CSS (Compagnie sucrière sénégalaise) qui y cultive et exploite la canne à sucre depuis 1967. Les bâtiments de la CSS sont reconnaissables à leurs hautes cheminées.
APS
S’exprimant dans un entretien avec l’APS, M. Diaw a qualifié d’‘’inestimable’’ la valeur de ce château construit par le baron Roger et habité par la suite par Louis Faidherbe, avant d’être transformé en monastère puis en école. Pour la restauration de cet édifice, il faut ‘’des moyens d’urgence de réhabilitation’’, a dit l’historien.
Une fois réhabilité, ‘’La folie du baron Roger’’ pourrait ‘’abriter un musée culturel et botanique dédié à l’histoire du Walo, à l’histoire de la présence française au Sénégal et surtout à son expérience agricole’’, a souligné Amadou Bakhao Diaw.
D’abord avocat à la Cour de cassation, Jacques-François Roger obtient le poste de gouverneur du Sénégal où il se distingue par ses expériences agronomiques. De retour en France, il se consacre à l’écriture et à sa carrière politique, devenant notamment député du Loiret. Il s’est beaucoup intéressé au Walo, à travers ses différents ouvrages sur la culture de cette région du nord du Sénégal.
Selon M. Diaw, le baron Roger parlait couramment wolof – la langue la plus utilisée au Sééngal – et avait épousé ‘’une femme du pays, la fille du Diogomaye Ndiack Arame Kélar Diaw, dénommée Yacine Yérim Diaw.
"Une enfant naît de cette union, Marie Roger, laquelle compte actuellement beaucoup de descendants à Richard-Toll et à Rufisque", a-t-il précisé. Le traditionnaliste a dit que c’est au profit de cette femme que le baron a ‘’fait construire ce château sur les berges de la rivière Taouey […]’’.
Richard-Toll, une commune du département de Dagana située entre Saint-Louis et Podor, a été construite sur la rive gauche du fleuve Sénégal. La ville est aujourd’hui entourée de champs de canne à sucre et de rizières, au milieu d’une région globalement plutôt aride.
Dans les années 1970, Richard-Toll ne comptait que 5.000 habitants, mais le développement de l’industrie sucrière a favorisé son essor. Lors des recensements de 1988 et 2002, le nombre d’habitants s’élevait respectivement à 29.611 et 42.621. En 2007, selon les estimations officielles, la population était de 48.968 personnes.
Richard-Toll vit au rythme de la CSS (Compagnie sucrière sénégalaise) qui y cultive et exploite la canne à sucre depuis 1967. Les bâtiments de la CSS sont reconnaissables à leurs hautes cheminées.
APS