En réponse à l’invitation de son homologue mauritanien, le ministre du pétrole et des énergies Aissatou Sophie Gladima a pris part à la 6ème édition de la conférence exposition mauritanienne sur les mines et l’énergie qui s’est ouverte hier à Nouakchott en présence du Président Mohamed Ould El Ghazouani.
En lançant la conférence, le Ministre Mauritanien du Pétrole, de l’énergie et des mines a salué la présence du Sénégal avant de rappeler que cette 6ème édition des « Mauritanides » se tient au lendemain de la COP 27 qui a prouvé l’intérêt de développer un cadre énergétique global pour lutter contre les changements climatiques.
Il a mis ensuite un focus sur le potentiel minier et gazier de la Mauritanie avec du fer, de l’or, du lithium, des phosphates sans oublier le gaz.
Le gaz dont l’exploitation du gisement de GTA, découvert à la frontière entre les deux pays, se fait en parfaite harmonie avec le Sénégal. M. Saleh a salué la claire vision des chefs d’état des deux pays qui ont compris qu’il fallait aller dans ce sens indiqué par l’histoire et la géographie des deux pays.
D’ailleurs selon lui « les deux pays ont toujours offert au monde un modèle de gestion concertée des ressources naturelles à travers le fleuve Sénégal qui est le quasiment l’un des rares cours d’eau au monde dont la gestion ne suscite aucune tension grâce à l’OMVS ».
Sophie Gladima a, pour sa part, insisté sur « l’importance d’une exploitation apaisée du gaz de GTA pour les deux pays afin que les retombées issues de ce projet puissent être profitable aux populations ».
Selon elle, la nature qui fait toujours bien les choses a doté les deux pays de ces ressources et « les dirigeants ont eu l’intelligence et la générosité de s’entendre très rapidement sur une exploitation apaisée » de ces ressources en acceptant d’y aller ensemble.
La ministre sénégalaise du Pétrole a saisi l’occasion du panel ministériel pour insister sur la gestion transparente des ressources avec le Sénégal qui a adhéré à l’ITIE ce qui l’oblige à publier tous ses contrats. Elle est ensuite revenue sur la politique énergétique du président Macky Sall à travers le PSE qui veut atteindre l’accès universel à l’électricité en 2025. Aujourd’hui le taux d’accès national est de 78% mais avec des disparités entre milieu urbain et milieu rural.
Selon le Ministre du Pétrole et de l’Energie, le Sénégal continue à travailler en maintenant une politique fondée sur un mix énergie qui permet à notre pays de disposer de 30% d’énergie propre dans son parc de production. Et en perspective de l’exploitation du gaz, le Sénégal s’est doté d’une stratégie gas to power qui permettra de produire une énergie plus propre et à moindre coût pour les ménages et les industries.
Sophie Gladima a insisté sur l’importance pour notre pays d’exploiter son gaz car pour elle l’Afrique doit bénéficier de de l’indulgence et de l’accompagnement des pays développés qui veulent imposer une transition énergétique harmonisée alors que c’est la forte industrialisation de ces pays qui est à l’origine des changements climatiques.
La conférence exposition mauritanienne sur les mines et l’énergie réunit chaque année les gouvernants, la société civile, les compagnies pétrolières et les professionnels du secteur pour discuter des enjeux et défis de la gestion des ressources minières et énergétiques.
Seneweb
En lançant la conférence, le Ministre Mauritanien du Pétrole, de l’énergie et des mines a salué la présence du Sénégal avant de rappeler que cette 6ème édition des « Mauritanides » se tient au lendemain de la COP 27 qui a prouvé l’intérêt de développer un cadre énergétique global pour lutter contre les changements climatiques.
Il a mis ensuite un focus sur le potentiel minier et gazier de la Mauritanie avec du fer, de l’or, du lithium, des phosphates sans oublier le gaz.
Le gaz dont l’exploitation du gisement de GTA, découvert à la frontière entre les deux pays, se fait en parfaite harmonie avec le Sénégal. M. Saleh a salué la claire vision des chefs d’état des deux pays qui ont compris qu’il fallait aller dans ce sens indiqué par l’histoire et la géographie des deux pays.
D’ailleurs selon lui « les deux pays ont toujours offert au monde un modèle de gestion concertée des ressources naturelles à travers le fleuve Sénégal qui est le quasiment l’un des rares cours d’eau au monde dont la gestion ne suscite aucune tension grâce à l’OMVS ».
Sophie Gladima a, pour sa part, insisté sur « l’importance d’une exploitation apaisée du gaz de GTA pour les deux pays afin que les retombées issues de ce projet puissent être profitable aux populations ».
Selon elle, la nature qui fait toujours bien les choses a doté les deux pays de ces ressources et « les dirigeants ont eu l’intelligence et la générosité de s’entendre très rapidement sur une exploitation apaisée » de ces ressources en acceptant d’y aller ensemble.
La ministre sénégalaise du Pétrole a saisi l’occasion du panel ministériel pour insister sur la gestion transparente des ressources avec le Sénégal qui a adhéré à l’ITIE ce qui l’oblige à publier tous ses contrats. Elle est ensuite revenue sur la politique énergétique du président Macky Sall à travers le PSE qui veut atteindre l’accès universel à l’électricité en 2025. Aujourd’hui le taux d’accès national est de 78% mais avec des disparités entre milieu urbain et milieu rural.
Selon le Ministre du Pétrole et de l’Energie, le Sénégal continue à travailler en maintenant une politique fondée sur un mix énergie qui permet à notre pays de disposer de 30% d’énergie propre dans son parc de production. Et en perspective de l’exploitation du gaz, le Sénégal s’est doté d’une stratégie gas to power qui permettra de produire une énergie plus propre et à moindre coût pour les ménages et les industries.
Sophie Gladima a insisté sur l’importance pour notre pays d’exploiter son gaz car pour elle l’Afrique doit bénéficier de de l’indulgence et de l’accompagnement des pays développés qui veulent imposer une transition énergétique harmonisée alors que c’est la forte industrialisation de ces pays qui est à l’origine des changements climatiques.
La conférence exposition mauritanienne sur les mines et l’énergie réunit chaque année les gouvernants, la société civile, les compagnies pétrolières et les professionnels du secteur pour discuter des enjeux et défis de la gestion des ressources minières et énergétiques.
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