La pêche artisanale au Sénégal est depuis quelques années, à l’agonie. Pour cause, la ressource se fait de plus en plus rare et ceci a des conséquences sur les revenus des acteurs de ce secteur, qui y gagnent leur vie, soit toute une chaîne allant des charpentiers jusqu’aux vendeurs de produits en passant par les transporteurs, les transformatrices et les mareyeurs.
En effet, dans le passé, ce secteur a été l’un des principaux pourvoyeurs d’emplois. Malheureusement, depuis quelques années, il traverse une crise causant la détresse de plusieurs pères de familles qui y gagnent leur vie. C’est pourquoi, afin de stopper cette hémorragie, les acteurs ont fait amende honorable, en faisant leur autocritique afin de sauver leurs emplois. Lors de cette rencontre tenue à Mbour ce mercredi, Ami Guèye, coordonnatrice du projet des directives volontaires, dont l’objectif est de sensibiliser les pêcheurs pour pérenniser les avantages du secteur, est revenue sur l’intérêt du respect du code de la pêche.
«Notre organisation lutte pour la pérennisation de la pêche artisanale. C’est pourquoi aujourd’hui, nous sommes à Mbour mais nous allons faire les étapes de Rufisque et de Fatick. C'est une utilité nationale de redonner à la pêche artisanale son lustre d’antan. Depuis que nous avons commencé ce programme, nous avons constaté une amélioration dans le comportement des pêcheurs, en commençant par le respect du code de la pêche», a soutenu Amy Guèye, qui se réjouit du fait que depuis un certain temps, un changement de mentalité a été observé auprès des pêcheurs, qui sont de plus en plus conscients du danger qui les guette et qui pourrait mettre en péril leur secteur, à cause de la rareté de la ressource.
Pour sa part, l’inspecteur de la Pêche Abdou Aziz Ly, par ailleurs chef du service régional des pêches de Thiès, estime que le respect du code de la pêche est un enjeu important du sous-secteur de la pêche artisanale, dont la place est prépondérante dans l’économie. «Compte tenu de l’importance de ce secteur, les Etats ont signé des directives volontaires. Ces dernières visent à les accompagner parce que la pêche contribue au bien-être des personnes, malheureusement, ce secteur traverse des difficultés assez particulières. C’est pourquoi on réfléchit avec la FAO, pour que les Etats puissent mettre en place des directives que chaque Etat doit respecter et que les communautés doivent s’approprier, pour qu’ensemble, on puisse maintenir l’avenir de la pêche artisanale», a soutenu Abdou Aziz Ly.
Les directives sont tout ce qui touche la durabilité et les aspects économiques. Toutefois, il faut noter que la durabilité ne repose que sur les bonnes pratiques et tant qu’il y a une crise de conscience et de comportements, les objectifs ne seront pas atteints. C’est pourquoi, insiste le chef du Service régional des Pêches de Thiès, la rencontre consiste à rappeler aux gens les risques néfastes dans le secteur, car la pêche devient de plus en plus difficile. La ressource devient de plus en plus rare et les communautés deviennent de plus en plus pauvres. Il faut lutter contre cette pauvreté-là et tant que les règles ne seront pas garanties, il sera très difficile de réussir cela
En effet, dans le passé, ce secteur a été l’un des principaux pourvoyeurs d’emplois. Malheureusement, depuis quelques années, il traverse une crise causant la détresse de plusieurs pères de familles qui y gagnent leur vie. C’est pourquoi, afin de stopper cette hémorragie, les acteurs ont fait amende honorable, en faisant leur autocritique afin de sauver leurs emplois. Lors de cette rencontre tenue à Mbour ce mercredi, Ami Guèye, coordonnatrice du projet des directives volontaires, dont l’objectif est de sensibiliser les pêcheurs pour pérenniser les avantages du secteur, est revenue sur l’intérêt du respect du code de la pêche.
«Notre organisation lutte pour la pérennisation de la pêche artisanale. C’est pourquoi aujourd’hui, nous sommes à Mbour mais nous allons faire les étapes de Rufisque et de Fatick. C'est une utilité nationale de redonner à la pêche artisanale son lustre d’antan. Depuis que nous avons commencé ce programme, nous avons constaté une amélioration dans le comportement des pêcheurs, en commençant par le respect du code de la pêche», a soutenu Amy Guèye, qui se réjouit du fait que depuis un certain temps, un changement de mentalité a été observé auprès des pêcheurs, qui sont de plus en plus conscients du danger qui les guette et qui pourrait mettre en péril leur secteur, à cause de la rareté de la ressource.
Pour sa part, l’inspecteur de la Pêche Abdou Aziz Ly, par ailleurs chef du service régional des pêches de Thiès, estime que le respect du code de la pêche est un enjeu important du sous-secteur de la pêche artisanale, dont la place est prépondérante dans l’économie. «Compte tenu de l’importance de ce secteur, les Etats ont signé des directives volontaires. Ces dernières visent à les accompagner parce que la pêche contribue au bien-être des personnes, malheureusement, ce secteur traverse des difficultés assez particulières. C’est pourquoi on réfléchit avec la FAO, pour que les Etats puissent mettre en place des directives que chaque Etat doit respecter et que les communautés doivent s’approprier, pour qu’ensemble, on puisse maintenir l’avenir de la pêche artisanale», a soutenu Abdou Aziz Ly.
Les directives sont tout ce qui touche la durabilité et les aspects économiques. Toutefois, il faut noter que la durabilité ne repose que sur les bonnes pratiques et tant qu’il y a une crise de conscience et de comportements, les objectifs ne seront pas atteints. C’est pourquoi, insiste le chef du Service régional des Pêches de Thiès, la rencontre consiste à rappeler aux gens les risques néfastes dans le secteur, car la pêche devient de plus en plus difficile. La ressource devient de plus en plus rare et les communautés deviennent de plus en plus pauvres. Il faut lutter contre cette pauvreté-là et tant que les règles ne seront pas garanties, il sera très difficile de réussir cela