Ndarinfo.com : Bonjour M. Cissé, les stratégies de lutte contre la pauvreté déclinées par les différents régimes ont-elles porté leurs fruits ? Y a-t-il une vision pertinente contre le sous-développement au Sénégal ?
La lutte contre la pauvreté est un chantier sur lequel nos gouvernants se sont toujours illustrés pour promouvoir le développement économique et social. Les politiques publiques de développement initiées par l'État du Sénégal, de 1960 à maintenant, se trouvent être des niches d'insuccès pour ceux qui voyaient en elles le progrès et le développement. Si le Sénégal tarde à prendre sa vitesse de croisière sur le long cheminement vers le développement, c'est parce que l'État se meut en dehors du creuset qui façonne son moule identitaire. Il est alors triste de constater que le Sénégal a toujours été pauvre. Cette pauvreté, structurelle ou conjoncturelle, se métamorphose en fonction des régimes politiques et des choix imprudents opérés par les gouvernants sénégalais.
Depuis l'accession de Macky SALL au pouvoir en 2012, l'on constate que les dynamiques de développement – micro-économique comme macro-économique – piétinent et finissent par s'embourber dans un champ de lamentation où chaque sénégalais n'a qu'une seule phrase entre les lèvres : « Deuk bi daffa Macky ! ». La pauvreté endémique, voire chronique, notée à l'ère Mack SALL touche pratiquement 46,7 % des Sénégalais. La situation économique du pays s'envenime et mène la plupart des Sénégalais à la déprime.
Ndarinfo.com : sommes-nous libres économiquement ?
Le Sénégal est mis en orbite dans un cercle insidieux de pauvreté en raison de l'absence d'une vision claire et réfléchie du développement économique et social. Preuve en est que le Plan Sénégal Emergent (PSE) d'un montant de 2.964 milliards FCFA, fraichement initié par le gouvernement, est encore soumis aux barons des Politiques d'Ajustement Structurels (PAS) sous Abdou DIOUF. Nous ne pouvons être qu'amnésique. C'est économiquement gravissime et géopolitiquement suicidaire. Il est claire que la destinée économique et sociale du Sénégal est - à nouveau - hypothéquée à des groupes de capitalistes qui ont allégrement contribué à notre retard économique et social. Ce PSE d'une ambition démesurée, plus mirobolant que structurant, ne fera qu'allonger la liste de l'endettement de notre pays.
Peut-on dire qu'avec le Plan Sénégal Emergent, l'espoir est permis ?
Le Plan Sénégal Émergent dispose de tous les atouts pour demeurer un processus par lequel, à travers lequel et au moyen duquel on peut mettre en valeur nos ressources endogènes et renforcer notre compétitivité économique à l'échelle internationale sans la moindre participation des financiers externes. Les ressources financières ne se mendient pas, elles se créent. Elles se créent si l'on arrive à promouvoir notre capital social, culturel, environnemental (ressources endogènes) tout en optimisant les créneaux d'excellence de nos
)territoires. Il faudrait également revoir notre économie de marché et les politiques néolibérales qui extravertissent notre économie locale et nationale. Le Japon et la Chine en ont réussit.
Ndarinfo.com
La lutte contre la pauvreté est un chantier sur lequel nos gouvernants se sont toujours illustrés pour promouvoir le développement économique et social. Les politiques publiques de développement initiées par l'État du Sénégal, de 1960 à maintenant, se trouvent être des niches d'insuccès pour ceux qui voyaient en elles le progrès et le développement. Si le Sénégal tarde à prendre sa vitesse de croisière sur le long cheminement vers le développement, c'est parce que l'État se meut en dehors du creuset qui façonne son moule identitaire. Il est alors triste de constater que le Sénégal a toujours été pauvre. Cette pauvreté, structurelle ou conjoncturelle, se métamorphose en fonction des régimes politiques et des choix imprudents opérés par les gouvernants sénégalais.
Depuis l'accession de Macky SALL au pouvoir en 2012, l'on constate que les dynamiques de développement – micro-économique comme macro-économique – piétinent et finissent par s'embourber dans un champ de lamentation où chaque sénégalais n'a qu'une seule phrase entre les lèvres : « Deuk bi daffa Macky ! ». La pauvreté endémique, voire chronique, notée à l'ère Mack SALL touche pratiquement 46,7 % des Sénégalais. La situation économique du pays s'envenime et mène la plupart des Sénégalais à la déprime.
Ndarinfo.com : sommes-nous libres économiquement ?
Le Sénégal est mis en orbite dans un cercle insidieux de pauvreté en raison de l'absence d'une vision claire et réfléchie du développement économique et social. Preuve en est que le Plan Sénégal Emergent (PSE) d'un montant de 2.964 milliards FCFA, fraichement initié par le gouvernement, est encore soumis aux barons des Politiques d'Ajustement Structurels (PAS) sous Abdou DIOUF. Nous ne pouvons être qu'amnésique. C'est économiquement gravissime et géopolitiquement suicidaire. Il est claire que la destinée économique et sociale du Sénégal est - à nouveau - hypothéquée à des groupes de capitalistes qui ont allégrement contribué à notre retard économique et social. Ce PSE d'une ambition démesurée, plus mirobolant que structurant, ne fera qu'allonger la liste de l'endettement de notre pays.
Peut-on dire qu'avec le Plan Sénégal Emergent, l'espoir est permis ?
Le Plan Sénégal Émergent dispose de tous les atouts pour demeurer un processus par lequel, à travers lequel et au moyen duquel on peut mettre en valeur nos ressources endogènes et renforcer notre compétitivité économique à l'échelle internationale sans la moindre participation des financiers externes. Les ressources financières ne se mendient pas, elles se créent. Elles se créent si l'on arrive à promouvoir notre capital social, culturel, environnemental (ressources endogènes) tout en optimisant les créneaux d'excellence de nos
)territoires. Il faudrait également revoir notre économie de marché et les politiques néolibérales qui extravertissent notre économie locale et nationale. Le Japon et la Chine en ont réussit.
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