Dans un communiqué signé par son bureau politique, le parti PASTEF annonce le lancement d’une pétition pour faire dissoudre le parti au pouvoir. Selon le parti d’Ousmane SONKO, l’APR ne se soumet pas à l’obligation stricte du respect de la constitution, des lois et règlements.
En effet, se basant sur l’article 4 de la Constitution et aux lois n• 81-17 du 6 mai 1981 relative aux partis politiques modifiée par la loi n•89-36 du 12 octobre 1989, le PASTEF estime que leurs adversaires politique, en recrutant des nervis lors des manifestations et en semant le chaos et la mort de plusieurs jeunes, ne respectent plus « les activités et actions des partis politiques qui s’inscrivent dans la légalité et ne peuvent s’exercer par des actions violentes sur les citoyens ».
Ainsi et face au discours va-t-en-guerre tenu par certains responsables politiques comme « le porte-parole de l’APR, M. Seydou GUEYE, interrogé par la chaîne TV5, qui a reconnu explicitement que ces milices et nervis étaient des ‘volontaires’ qui se sont déployés spontanément pour défendre l’APR et les institutions de la République et de Moustapha DIAKHATÉ, Aliou Doumbourou SOW, Ahmed Suzanne CAMARA, qui avaient appelé aux meurtres sans jamais être inquiétés par la justice sénégalaise », il paraît nécessaire de dissoudre le parti de manière « immédiate et sans préavis ».
«Lors des manifestations des mois de mars 2021 et juin 2023, des témoignages concordants, corroborés par des enquêtes indépendantes de médias locaux et internationaux, basées sur des vidéos explicites, le Parti Alliance pour la République a utilisé une milice armée d’armes de guerre pour intervenir dans le maintien de l’ordre aux côtés des forces de sécurité. Des documents d’organisations de défense des droits de l’homme ont montré que ces groupes armés avaient pour camp de base le siège de l’APR sis à Ouakam où étaient stationnés plusieurs dizaines de pickups servant à leur déploiement sur le terrain.Dans certains véhicules, on pouvait noter le logo du ministère de l’éducation nationale. Il a été également établi, suivant le reportage du journal Le Monde du 12 Juin 2023 que les nervis étaient recrutés et rémunérés par des responsables de l’APR. Il est également à noter que ces hommes avaient à leur disposition des armes de guerre et des armes blanches (machettes, gourdins, couteaux) dont ils se sont servis contre les manifestants. Leurs interventions coordonnées, violentes et sanglantes ont occasionné des dommages corporels, des mutilations, des tortures et des décès par balles de manifestants. Ces nervis ont violé le droit à la vie et à la sécurité garantis par l’art 7 de la constitution. Qu’en recrutant, finançant et sponsorisant ces nervis, leurs activités et actions violentes et illégales sont entièrement imputables à l’APR, dès lors que leurs dirigeants, bien qu’informés de ces agissements, se sont abstenus de prendre les mesures nécessaires pour les faire cesser, compte tenu des moyens dont ils disposaient, voire les ont publiquement encouragés«, explique le communiqué de PASTEF.
Pour rappel, en janvier 2021, après une levée de fonds du PASTEF à hauteur de 125 millions, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix DIOME avait menacé de dissoudre PASTEF/Les Patriotes « en vertu de l’article 3 de la loi n°81-17 du 6 mai 1981, relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989, les partis politiques ne peuvent bénéficier d’autres ressources que celles provenant des cotisations, dons et legs de leurs adhérents et sympathisants nationaux et des bénéfices réalisés à l’occasion des manifestations ».
En effet, se basant sur l’article 4 de la Constitution et aux lois n• 81-17 du 6 mai 1981 relative aux partis politiques modifiée par la loi n•89-36 du 12 octobre 1989, le PASTEF estime que leurs adversaires politique, en recrutant des nervis lors des manifestations et en semant le chaos et la mort de plusieurs jeunes, ne respectent plus « les activités et actions des partis politiques qui s’inscrivent dans la légalité et ne peuvent s’exercer par des actions violentes sur les citoyens ».
Ainsi et face au discours va-t-en-guerre tenu par certains responsables politiques comme « le porte-parole de l’APR, M. Seydou GUEYE, interrogé par la chaîne TV5, qui a reconnu explicitement que ces milices et nervis étaient des ‘volontaires’ qui se sont déployés spontanément pour défendre l’APR et les institutions de la République et de Moustapha DIAKHATÉ, Aliou Doumbourou SOW, Ahmed Suzanne CAMARA, qui avaient appelé aux meurtres sans jamais être inquiétés par la justice sénégalaise », il paraît nécessaire de dissoudre le parti de manière « immédiate et sans préavis ».
«Lors des manifestations des mois de mars 2021 et juin 2023, des témoignages concordants, corroborés par des enquêtes indépendantes de médias locaux et internationaux, basées sur des vidéos explicites, le Parti Alliance pour la République a utilisé une milice armée d’armes de guerre pour intervenir dans le maintien de l’ordre aux côtés des forces de sécurité. Des documents d’organisations de défense des droits de l’homme ont montré que ces groupes armés avaient pour camp de base le siège de l’APR sis à Ouakam où étaient stationnés plusieurs dizaines de pickups servant à leur déploiement sur le terrain.Dans certains véhicules, on pouvait noter le logo du ministère de l’éducation nationale. Il a été également établi, suivant le reportage du journal Le Monde du 12 Juin 2023 que les nervis étaient recrutés et rémunérés par des responsables de l’APR. Il est également à noter que ces hommes avaient à leur disposition des armes de guerre et des armes blanches (machettes, gourdins, couteaux) dont ils se sont servis contre les manifestants. Leurs interventions coordonnées, violentes et sanglantes ont occasionné des dommages corporels, des mutilations, des tortures et des décès par balles de manifestants. Ces nervis ont violé le droit à la vie et à la sécurité garantis par l’art 7 de la constitution. Qu’en recrutant, finançant et sponsorisant ces nervis, leurs activités et actions violentes et illégales sont entièrement imputables à l’APR, dès lors que leurs dirigeants, bien qu’informés de ces agissements, se sont abstenus de prendre les mesures nécessaires pour les faire cesser, compte tenu des moyens dont ils disposaient, voire les ont publiquement encouragés«, explique le communiqué de PASTEF.
Pour rappel, en janvier 2021, après une levée de fonds du PASTEF à hauteur de 125 millions, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix DIOME avait menacé de dissoudre PASTEF/Les Patriotes « en vertu de l’article 3 de la loi n°81-17 du 6 mai 1981, relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989, les partis politiques ne peuvent bénéficier d’autres ressources que celles provenant des cotisations, dons et legs de leurs adhérents et sympathisants nationaux et des bénéfices réalisés à l’occasion des manifestations ».