Pape Diouf débarque fraîchement d’une tournée à l’étranger, quel est votre état d’esprit ?
Tout d’abord, je rends grâce à Dieu. Comme le dit cet adage, le poisson n’est fort que dans l’eau, le chanteur n’est rien sans son public. Moi, je ne suis rien sans mes fans, je profite de cette occasion pour les remercier, ainsi que mes parents et mes proches qui n’ont de cesse de me soutenir dans n’importe quelle circonstance. Je reviens fraîchement d’une tournée. J’avais décidé de passer les fêtes de fin d’année avec mes fans qui sont entre Paris, Madrid et Bergamo. La tournée s’est très bien déroulée tout comme la 2e édition du «Grand Bégué» au Grand Théâtre de Dakar. J’ai fait salle comble à chacune de mes prestations, grâce à Dieu.
Durant votre absence, une radio de la place (Zik fm) a diffusé un enregistrement sonore dans lequel on entend clairement votre épouse (Bébé Basse) et l’animateur Tange Tandian parler d’autres artistes en des termes inconvenants. Quel est votre avis là-dessus ?
En diffusant cet enregistrement, on a violé ma vie privée. On a voulu faire croire que mon épouse et moi avons dit du mal de certaines personnes, mais c’est tout-à-fait le contraire. C’est à moi qu’on a fait du mal. Des gens tapis dans l’ombre ont tous mis en œuvre pour m’atteindre. Pour y arriver, ils sont passés par la personne la plus proche de moi (son épouse, Bébé Basse). J’ai l’impression que la concurrence malsaine qui existe dans la musique est devenue de la méchanceté gratuite. Mais ce qu’il faut savoir c’est que chacun a son destin et nul ne peut nuire à son prochain. Aussi longtemps que je me rappelle, à chaque fois que je pars en tournée, à mon retour au Sénégal, je découvre des insanités sur moi. Je suis persuadé que les gens qui colportent des rumeurs sur moi n’ont qu’un seul objectif en tête : noyer le succès de mes tournées à l’étranger. Mais trop c’est trop, cette fois-ci, c’est la goutte d’eau qui a fait déverser le vase. Je suis une personne et j’ai des sentiments comme tout le monde. Même si je sais que le chien aboie et la caravane passe, dans toute chose, il y a des limites. Que mes détracteurs se le tiennent pour dit, ils ne peuvent pas ouvrir le cœur de mes inconditionnels pour m’en faire sortir. Ils se mettent le doigt dans l’œil en pensant qu’ils peuvent me mettre en mal avec le public sénégalais.Il ne sert à rien de raconter des balivernes sur moi.
Cette fois-ci, il s’agit d’un enregistrement…
Tout est parti d’une conversation privée entre mon épouse et l’animateur Tange, après le «Grand Bégué». Des individus sournois qui n’ont pas supporté que mon spectacle ait enregistré un énorme succès, ont tout simplement entrepris de me chercher la petite bête. Auparavant, ils avaient tout fait pour faire capoter la manifestation sans y parvenir. Moi qui vous parle, j’ai reçu des appels intimidants de personnes qui ont essayé de me faire annuler le «Grand Bégué». Mais, ils ne sont pas parvenus à leur fin. A 48 heures de l’événement, nous avons sorti les billets et ils étaient épuisés avant même le jour J. Ce qu’il faut surtout savoir, c’est que nous n’avons pas offert nos billets, on les a vendus jusqu’à épuisement. C’est cette réussite manifeste que des personnes malveillantes ont voulu contrer en montant une image de la soirée. C’est lorsqu’El Hadj est monté sur scène et m’a tendu la main. Puisque je parlais de lui avec le cœur, je n’ai pas prêté attention à sa main tendue. Ils ont exploité cette image et l’ont montée de telle sorte que les gens pensent que j’ai refusé de saluer El Hadj Diouf. Ils l’ont balancée sur Internet dans le seul but de tuer le buzz du «Grand-Bégué». Mais ce sera peine perdue. C’est suite à cela que Tange m’a joint au téléphone pour me demander si j’avais eu connaissance de la vidéo en question. J’ai été surpris lorsqu’il m’a parlé de ce qu’elle contenait. Pour y voir plus clair, je lui ai demandé de me l’apporter. C’était seulement deux jours après le «Grand Bégué», le 16 décembre 2013 et je me trouvais au King Fahd Palace (ex-Méridien). Sur ce, il est venu me voir à l’hôtel. Avant cet épisode, il y avait celui des «safaras» (gris-gris) que j’ai soi-disant enterrés au Penc-Mi (nigth club où se produit Waly Seck). Ce sont des sottises qui n’ont aucun fondement.
Avez-vous une idée de l’origine de ces rumeurs colportées sur vous ?
Je ne saurais vous le dire…
On a comme l’impression que vous faites allusion au milieu professionnel ?
Je ne veux pas être catégorique et je n’accuse personne. Une chose est sûre, je me suis réveillé un beau jour et j’ai vu ou entendu de vilaines choses sur moi. Je suis une personne et comme tout un chacun, j’ai une famille. J’ai un père et une mère, des frères et sœurs et une épouse qui vivent mal ces outrages contre ma personne. Ma femme qui en a eu ras-le-bol de tout cela a tout simplement exprimé son chagrin face à de telles attaques. C’était lors d’une discussion privée et personne n’avait le droit de faire sortir cette discussion sur la place publique. Qui peut affirmer qu’il n’a jamais discuté dans l’intimité de sa chambre ou de son salon de ce genre de choses ? Chacun est libre d’exprimer le fond de sa pensée et de faire des commentaires. Ce n’est pas interdit que je sache. En revanche, ce qui est grave, c’est de diffuser une discussion privée dans une radio. Et ce qui me fait le plus mal, c’est le fait d’insinuer que nous sommes intervenus pour que la diffusion du son soit interrompue.
Vous n’avez-pas fait de pression ou quelqu’un de votre entourage pour que la diffusion soit interrompue ?
Jamais au plus grand jamais. Je n’étais même pas au Sénégal, lorsque le son passait à la radio. Je tiens à dire que je suis un citoyen et je connais mes droits.
Envisagez-vous des poursuites judiciaires contre ceux qui ont joué un rôle dans la propagation de l’enregistrement ?
Je suis quelqu’un de très bien entouré, tout dépendra de ce que décideront mes proches. Tout ce que je peux dire, c’est qu’on a violé ma vie privée et celle de mon épouse, c’est injuste. Si Bébé Basse s’était suicidée, qu’est-ce qu’ils auraient dit.
A t-elle envisagé le pire ?
Non, mais on ne sait jamais. Heureusement, elle a bien pris les choses et si c’était à refaire, elle le referait sans état d’âme. Elle n’a fait que défendre l’honneur de son mari qui subit toutes sortes de manigances.J’ai même peur de discuter longtemps au téléphone car j’appréhende d’être enregistré ou d’être épié. Celui qui a fait cela n’est ni plus ni moins qu’un vulgaire voyeur.
S’est-elle expliquée avec les personnes citées dans l’enregistrement ?
Je refuse de rentrer dans ces détails, car cela n’a aucune importance à mes yeux.
N’avez-vous pas donné le bâton pour vous faire battre en laissant votre femme nouer des liens avec un animateur people ?
Non. Ma femme est un être humain, de même que les présentateurs d’émission people. Ce n’est pas Tange qui a enregistré la conversation.
Oui, mais en écoutant bien, l’on sent que c’est lui avec ses questions qui pousse votre femme à médire ?
Tange est un frère. Il l’a clamé à la télé en me qualifiant de frère de sang. Lui aussi en est un pour moi. On a de très bonnes relations en dehors de son travail. Nos femmes sont très proches et j’ai fait partie de la délégation pour son mariage. Ce n’est pas de sa faute, ma femme a omis de raccrocher son téléphone après avoir eu une conversation et c’est son correspondant qui est à l’origine du scandale.
Etes-vous bien sûr qu’il s’agit d’un enregistrement téléphonique, la conversation a été captée de manière très claire et distincte ?
C’est ce qu’on retient pour le moment, on va essayer d’y voir plus clair.
Avez-vous démasqué la personne qui a enregistré cette conversation ?
La conversation a été enregistrée le 16 décembre et à cette date, ma femme a reçu beaucoup d’appels téléphoniques. Nous sommes toujours en train de vérifier. Avec la technologie, il devient maintenant impossible d’échapper à une identification. Donc, on est sur l’affaire et on ne compte pas abandonner tant qu’on n’aura pas démasqué cette personne pour connaître enfin ses motivations. Il le faut parce que je ne me sens plus en sécurité chez moi. J’ai peur de répondre au téléphone, peur de décrocher lorsque je suis en voiture.
Qui a intérêt à vous détruire ?
Je ne sais pas, mais on va le savoir. Comme je l’ai dit plus haut, la conversation remonte au 16 décembre et on n’a attendu que je parte en tournée pour la passer à la radio. D’autant plus que la tournée a été une réussite. Ils ont donc lâché cette bombe pour me déstabiliser, m’enlever toute satisfaction. «Soul kér dou ko téré fégn» (Leurs tentatives seront vaines).
Des rumeurs vous ont mis à mal avec Waly Seck. Où en sont réellement vos relations ?
Je n’ai aucun problème avec Waly. Malgré les mauvaises intentions, il est et reste mon petit frère. Je n’hésite aucunement à lui donner des conseils et il les accepte comme ceux d’un grand-frère.
Sur l’enregistrement, votre femme…
(Il coupe, excédé). Je n’ai plus rien à dire sur cet enregistrement et je ne veux plus en entendre parler. On a attaqué son mari et elle (Bébé Basse) a le droit de le défendre.
Comment vont désormais se passer vos relations d’affaires avec, Ndèye Guèye, Mbathio, Aïda Dada… Ces danseuses que vous sollicitez pour vos clips et tournées et qui ont été attaquées par votre femme ?
Ndèye Guèye, Mbathio et les autres sont toutes mes sœurs.
Oui, mais vous ont-elles appelé pour vous renouveler leur amitié ?
On verra. Nous faisons tous partie d’un pays qui est un et indivisible. Il n’y a aucune raison de verser dans l’animosité. Elles sont sœurs avec ma femme. Elles se font des blagues. Donc, celui qui pense à les dresser les unes contre les autres, en aura pour son argent.
Il s’est dit que vous interveniez dans la deuxième partie de l’enregistrement qui n’est pas passée à la radio. Et que vous médisiez sur Salam Diallo ?
Jamais au plus grand jamais. Je respecte trop Salam pour faire ça. C’est un grand-frère !
Avez-vous un contentieux avec Ahmed Aïdara ou Bougane Guèye Dany qui puisse justifier le passage de cet enregistrement à la radio ?
J’ai de bonnes relations avec les deux. Ahmed Aïdara a dit au vu et au su de tout le monde que j’étais son frère. Je l’ai appelé juste avant de partir en tournée à l’étranger lors du décès de son père. Ma femme est partie lui présenter ses condoléances et trois (03) jours après, il passait l’enregistrement. Il a certes fait son travail, mais c’est moche.C’est moche de vouloir détruire quelqu’un dont on se dit ami. Il aurait dû au moins m’en parler avant de le faire. Il faut aussi savoir qu’il contrevient à la loi en faisant ça, c’est une discussion privée qu’ils ont fait passer à la radio. C’est une humiliation, c’est destructeur pour ma carrière. J’ai travaillé dur pour en arriver là où et c’est se tromper lourdement que de penser que je me laisserais abattre. J’attendais ce coup bas d’une autre radio que celle où je compte des amitiés comme Pape Cheikh Diallo, Bouba, Ahmed Aïdara lui-même.
Comptez-vous prendre des mesures pour qu’une telle chose ne se reproduise à l’avenir, qu’on ne passe plus par votre femme pour vous abattre?
Encore une fois, ma femme a fait ce qu’elle devait faire. Ce qui me touche dans cette histoire, c’est plus la douleur de mes fans, de mes parents, de mes amis. Ils ont fait un montage pour faire penser que le chef de famille que je suis, a pris part à cette conversation.
Vous voulez dire que vous n’avez jamais assisté à cette conversation ?
C’est dit de sorte à faire croire que j’ai dit du mal des gens, ce qui est complétement faux. Mais bon, je commence maintenant à être habitué aux rumeurs assassines. Il s’est dit tout et son contraire lorsque j’ai épousé ma femme, jamais je n’ai bronché. Mais, tant va l’eau à la cruche qu’à la fin elle se casse, j’ai de la famille.
Pensez-vous à purger vos fréquentations ou celles de votre femme pour éviter un scandale de ce genre ?
Je n’y répondrai pas, c’est une question compliquée. Je garde la réponse pour moi.
Avez-vous reçu le soutien des artistes ?
Ma famille, mes fans me soutiennent beaucoup et je les exhorte à ne pas se laisser abattre. Une nouvelle année commence et avec elle un nouvel album. Nous allons nous concentrer sur le travail et mettre de côté les rumeurs, lobbies et autres coups bas. Sinon, Bakhao du groupe de rap Da brains m’a appelé ainsi que Ngoné Ndour. Il faut savoir que je sors de l’avion et que je ne suis joignable que maintenant (Hier, Ndlr).
PAR MARIA DOMINICA T. DIEDHIOU ET AÏCHA FALL THIAM
Tout d’abord, je rends grâce à Dieu. Comme le dit cet adage, le poisson n’est fort que dans l’eau, le chanteur n’est rien sans son public. Moi, je ne suis rien sans mes fans, je profite de cette occasion pour les remercier, ainsi que mes parents et mes proches qui n’ont de cesse de me soutenir dans n’importe quelle circonstance. Je reviens fraîchement d’une tournée. J’avais décidé de passer les fêtes de fin d’année avec mes fans qui sont entre Paris, Madrid et Bergamo. La tournée s’est très bien déroulée tout comme la 2e édition du «Grand Bégué» au Grand Théâtre de Dakar. J’ai fait salle comble à chacune de mes prestations, grâce à Dieu.
Durant votre absence, une radio de la place (Zik fm) a diffusé un enregistrement sonore dans lequel on entend clairement votre épouse (Bébé Basse) et l’animateur Tange Tandian parler d’autres artistes en des termes inconvenants. Quel est votre avis là-dessus ?
En diffusant cet enregistrement, on a violé ma vie privée. On a voulu faire croire que mon épouse et moi avons dit du mal de certaines personnes, mais c’est tout-à-fait le contraire. C’est à moi qu’on a fait du mal. Des gens tapis dans l’ombre ont tous mis en œuvre pour m’atteindre. Pour y arriver, ils sont passés par la personne la plus proche de moi (son épouse, Bébé Basse). J’ai l’impression que la concurrence malsaine qui existe dans la musique est devenue de la méchanceté gratuite. Mais ce qu’il faut savoir c’est que chacun a son destin et nul ne peut nuire à son prochain. Aussi longtemps que je me rappelle, à chaque fois que je pars en tournée, à mon retour au Sénégal, je découvre des insanités sur moi. Je suis persuadé que les gens qui colportent des rumeurs sur moi n’ont qu’un seul objectif en tête : noyer le succès de mes tournées à l’étranger. Mais trop c’est trop, cette fois-ci, c’est la goutte d’eau qui a fait déverser le vase. Je suis une personne et j’ai des sentiments comme tout le monde. Même si je sais que le chien aboie et la caravane passe, dans toute chose, il y a des limites. Que mes détracteurs se le tiennent pour dit, ils ne peuvent pas ouvrir le cœur de mes inconditionnels pour m’en faire sortir. Ils se mettent le doigt dans l’œil en pensant qu’ils peuvent me mettre en mal avec le public sénégalais.Il ne sert à rien de raconter des balivernes sur moi.
Cette fois-ci, il s’agit d’un enregistrement…
Tout est parti d’une conversation privée entre mon épouse et l’animateur Tange, après le «Grand Bégué». Des individus sournois qui n’ont pas supporté que mon spectacle ait enregistré un énorme succès, ont tout simplement entrepris de me chercher la petite bête. Auparavant, ils avaient tout fait pour faire capoter la manifestation sans y parvenir. Moi qui vous parle, j’ai reçu des appels intimidants de personnes qui ont essayé de me faire annuler le «Grand Bégué». Mais, ils ne sont pas parvenus à leur fin. A 48 heures de l’événement, nous avons sorti les billets et ils étaient épuisés avant même le jour J. Ce qu’il faut surtout savoir, c’est que nous n’avons pas offert nos billets, on les a vendus jusqu’à épuisement. C’est cette réussite manifeste que des personnes malveillantes ont voulu contrer en montant une image de la soirée. C’est lorsqu’El Hadj est monté sur scène et m’a tendu la main. Puisque je parlais de lui avec le cœur, je n’ai pas prêté attention à sa main tendue. Ils ont exploité cette image et l’ont montée de telle sorte que les gens pensent que j’ai refusé de saluer El Hadj Diouf. Ils l’ont balancée sur Internet dans le seul but de tuer le buzz du «Grand-Bégué». Mais ce sera peine perdue. C’est suite à cela que Tange m’a joint au téléphone pour me demander si j’avais eu connaissance de la vidéo en question. J’ai été surpris lorsqu’il m’a parlé de ce qu’elle contenait. Pour y voir plus clair, je lui ai demandé de me l’apporter. C’était seulement deux jours après le «Grand Bégué», le 16 décembre 2013 et je me trouvais au King Fahd Palace (ex-Méridien). Sur ce, il est venu me voir à l’hôtel. Avant cet épisode, il y avait celui des «safaras» (gris-gris) que j’ai soi-disant enterrés au Penc-Mi (nigth club où se produit Waly Seck). Ce sont des sottises qui n’ont aucun fondement.
Avez-vous une idée de l’origine de ces rumeurs colportées sur vous ?
Je ne saurais vous le dire…
On a comme l’impression que vous faites allusion au milieu professionnel ?
Je ne veux pas être catégorique et je n’accuse personne. Une chose est sûre, je me suis réveillé un beau jour et j’ai vu ou entendu de vilaines choses sur moi. Je suis une personne et comme tout un chacun, j’ai une famille. J’ai un père et une mère, des frères et sœurs et une épouse qui vivent mal ces outrages contre ma personne. Ma femme qui en a eu ras-le-bol de tout cela a tout simplement exprimé son chagrin face à de telles attaques. C’était lors d’une discussion privée et personne n’avait le droit de faire sortir cette discussion sur la place publique. Qui peut affirmer qu’il n’a jamais discuté dans l’intimité de sa chambre ou de son salon de ce genre de choses ? Chacun est libre d’exprimer le fond de sa pensée et de faire des commentaires. Ce n’est pas interdit que je sache. En revanche, ce qui est grave, c’est de diffuser une discussion privée dans une radio. Et ce qui me fait le plus mal, c’est le fait d’insinuer que nous sommes intervenus pour que la diffusion du son soit interrompue.
Vous n’avez-pas fait de pression ou quelqu’un de votre entourage pour que la diffusion soit interrompue ?
Jamais au plus grand jamais. Je n’étais même pas au Sénégal, lorsque le son passait à la radio. Je tiens à dire que je suis un citoyen et je connais mes droits.
Envisagez-vous des poursuites judiciaires contre ceux qui ont joué un rôle dans la propagation de l’enregistrement ?
Je suis quelqu’un de très bien entouré, tout dépendra de ce que décideront mes proches. Tout ce que je peux dire, c’est qu’on a violé ma vie privée et celle de mon épouse, c’est injuste. Si Bébé Basse s’était suicidée, qu’est-ce qu’ils auraient dit.
A t-elle envisagé le pire ?
Non, mais on ne sait jamais. Heureusement, elle a bien pris les choses et si c’était à refaire, elle le referait sans état d’âme. Elle n’a fait que défendre l’honneur de son mari qui subit toutes sortes de manigances.J’ai même peur de discuter longtemps au téléphone car j’appréhende d’être enregistré ou d’être épié. Celui qui a fait cela n’est ni plus ni moins qu’un vulgaire voyeur.
S’est-elle expliquée avec les personnes citées dans l’enregistrement ?
Je refuse de rentrer dans ces détails, car cela n’a aucune importance à mes yeux.
N’avez-vous pas donné le bâton pour vous faire battre en laissant votre femme nouer des liens avec un animateur people ?
Non. Ma femme est un être humain, de même que les présentateurs d’émission people. Ce n’est pas Tange qui a enregistré la conversation.
Oui, mais en écoutant bien, l’on sent que c’est lui avec ses questions qui pousse votre femme à médire ?
Tange est un frère. Il l’a clamé à la télé en me qualifiant de frère de sang. Lui aussi en est un pour moi. On a de très bonnes relations en dehors de son travail. Nos femmes sont très proches et j’ai fait partie de la délégation pour son mariage. Ce n’est pas de sa faute, ma femme a omis de raccrocher son téléphone après avoir eu une conversation et c’est son correspondant qui est à l’origine du scandale.
Etes-vous bien sûr qu’il s’agit d’un enregistrement téléphonique, la conversation a été captée de manière très claire et distincte ?
C’est ce qu’on retient pour le moment, on va essayer d’y voir plus clair.
Avez-vous démasqué la personne qui a enregistré cette conversation ?
La conversation a été enregistrée le 16 décembre et à cette date, ma femme a reçu beaucoup d’appels téléphoniques. Nous sommes toujours en train de vérifier. Avec la technologie, il devient maintenant impossible d’échapper à une identification. Donc, on est sur l’affaire et on ne compte pas abandonner tant qu’on n’aura pas démasqué cette personne pour connaître enfin ses motivations. Il le faut parce que je ne me sens plus en sécurité chez moi. J’ai peur de répondre au téléphone, peur de décrocher lorsque je suis en voiture.
Qui a intérêt à vous détruire ?
Je ne sais pas, mais on va le savoir. Comme je l’ai dit plus haut, la conversation remonte au 16 décembre et on n’a attendu que je parte en tournée pour la passer à la radio. D’autant plus que la tournée a été une réussite. Ils ont donc lâché cette bombe pour me déstabiliser, m’enlever toute satisfaction. «Soul kér dou ko téré fégn» (Leurs tentatives seront vaines).
Des rumeurs vous ont mis à mal avec Waly Seck. Où en sont réellement vos relations ?
Je n’ai aucun problème avec Waly. Malgré les mauvaises intentions, il est et reste mon petit frère. Je n’hésite aucunement à lui donner des conseils et il les accepte comme ceux d’un grand-frère.
Sur l’enregistrement, votre femme…
(Il coupe, excédé). Je n’ai plus rien à dire sur cet enregistrement et je ne veux plus en entendre parler. On a attaqué son mari et elle (Bébé Basse) a le droit de le défendre.
Comment vont désormais se passer vos relations d’affaires avec, Ndèye Guèye, Mbathio, Aïda Dada… Ces danseuses que vous sollicitez pour vos clips et tournées et qui ont été attaquées par votre femme ?
Ndèye Guèye, Mbathio et les autres sont toutes mes sœurs.
Oui, mais vous ont-elles appelé pour vous renouveler leur amitié ?
On verra. Nous faisons tous partie d’un pays qui est un et indivisible. Il n’y a aucune raison de verser dans l’animosité. Elles sont sœurs avec ma femme. Elles se font des blagues. Donc, celui qui pense à les dresser les unes contre les autres, en aura pour son argent.
Il s’est dit que vous interveniez dans la deuxième partie de l’enregistrement qui n’est pas passée à la radio. Et que vous médisiez sur Salam Diallo ?
Jamais au plus grand jamais. Je respecte trop Salam pour faire ça. C’est un grand-frère !
Avez-vous un contentieux avec Ahmed Aïdara ou Bougane Guèye Dany qui puisse justifier le passage de cet enregistrement à la radio ?
J’ai de bonnes relations avec les deux. Ahmed Aïdara a dit au vu et au su de tout le monde que j’étais son frère. Je l’ai appelé juste avant de partir en tournée à l’étranger lors du décès de son père. Ma femme est partie lui présenter ses condoléances et trois (03) jours après, il passait l’enregistrement. Il a certes fait son travail, mais c’est moche.C’est moche de vouloir détruire quelqu’un dont on se dit ami. Il aurait dû au moins m’en parler avant de le faire. Il faut aussi savoir qu’il contrevient à la loi en faisant ça, c’est une discussion privée qu’ils ont fait passer à la radio. C’est une humiliation, c’est destructeur pour ma carrière. J’ai travaillé dur pour en arriver là où et c’est se tromper lourdement que de penser que je me laisserais abattre. J’attendais ce coup bas d’une autre radio que celle où je compte des amitiés comme Pape Cheikh Diallo, Bouba, Ahmed Aïdara lui-même.
Comptez-vous prendre des mesures pour qu’une telle chose ne se reproduise à l’avenir, qu’on ne passe plus par votre femme pour vous abattre?
Encore une fois, ma femme a fait ce qu’elle devait faire. Ce qui me touche dans cette histoire, c’est plus la douleur de mes fans, de mes parents, de mes amis. Ils ont fait un montage pour faire penser que le chef de famille que je suis, a pris part à cette conversation.
Vous voulez dire que vous n’avez jamais assisté à cette conversation ?
C’est dit de sorte à faire croire que j’ai dit du mal des gens, ce qui est complétement faux. Mais bon, je commence maintenant à être habitué aux rumeurs assassines. Il s’est dit tout et son contraire lorsque j’ai épousé ma femme, jamais je n’ai bronché. Mais, tant va l’eau à la cruche qu’à la fin elle se casse, j’ai de la famille.
Pensez-vous à purger vos fréquentations ou celles de votre femme pour éviter un scandale de ce genre ?
Je n’y répondrai pas, c’est une question compliquée. Je garde la réponse pour moi.
Avez-vous reçu le soutien des artistes ?
Ma famille, mes fans me soutiennent beaucoup et je les exhorte à ne pas se laisser abattre. Une nouvelle année commence et avec elle un nouvel album. Nous allons nous concentrer sur le travail et mettre de côté les rumeurs, lobbies et autres coups bas. Sinon, Bakhao du groupe de rap Da brains m’a appelé ainsi que Ngoné Ndour. Il faut savoir que je sors de l’avion et que je ne suis joignable que maintenant (Hier, Ndlr).
PAR MARIA DOMINICA T. DIEDHIOU ET AÏCHA FALL THIAM