Boycotté par les députés de la majorité, Ousmane Sonko a, quand même, tenu son discours. Et il n’a pas fait de cadeau au régime en place.
Dans son intervention, il a révélé que la dette de notre pays a dépassé les 6000 milliards de Francs Cfa.
«En 2012, nous avions un endettement estimé à 2741 milliards soit 40% du Pib. Aujourd’hui, l’endettement dépasse 6 000 milliards de francs Cfa soit 62% du Pib», a déclaré Ousmane Sonko.
Quant à la loi de Finances rectificative en elle-même, Sonko estime que les raisons données par le gouvernement sont fallacieuses : «Les raisons avancées pour justifier la loi de finances rectificatives sont fallacieuses. Vous avez évoqué la conjoncture internationale. Nous avons dit que votre croissance est conjoncturelle et non structurelle. Mais en décembre vous étiez revenus de Paris en nous disant que vous aviez collecté 7356 milliards. Aujourd’hui, vous nous dites que la conjoncture internationale, incertaine, recommande d’observer une prudence dans la mobilisation de l’investissement public», souligne le député.
Pour Sonko, si une telle situation prévaut aujourd’hui, c’est que l’Etat du Sénégal a «perdu le crédit et la confiance des bailleurs.»
SENEWEB
Dans son intervention, il a révélé que la dette de notre pays a dépassé les 6000 milliards de Francs Cfa.
«En 2012, nous avions un endettement estimé à 2741 milliards soit 40% du Pib. Aujourd’hui, l’endettement dépasse 6 000 milliards de francs Cfa soit 62% du Pib», a déclaré Ousmane Sonko.
Quant à la loi de Finances rectificative en elle-même, Sonko estime que les raisons données par le gouvernement sont fallacieuses : «Les raisons avancées pour justifier la loi de finances rectificatives sont fallacieuses. Vous avez évoqué la conjoncture internationale. Nous avons dit que votre croissance est conjoncturelle et non structurelle. Mais en décembre vous étiez revenus de Paris en nous disant que vous aviez collecté 7356 milliards. Aujourd’hui, vous nous dites que la conjoncture internationale, incertaine, recommande d’observer une prudence dans la mobilisation de l’investissement public», souligne le député.
Pour Sonko, si une telle situation prévaut aujourd’hui, c’est que l’Etat du Sénégal a «perdu le crédit et la confiance des bailleurs.»
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