
L’équipe nationale du Sénégal, malgré son potentiel enviable ne reviendra pas à Dakar avec le trophée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Des supporters déçus en appellent déjà à la révocation du coach Amara Traoré, auteur d’un parcours sans faute en éliminatoires et curieusement très mal inspiré pour le tournoi final.
Faudrait-il pour autant suivre ces voix au risque de recommencer avec un autre qui va venir tout chambouler ?
Lors de l’élimination des lions au Caire en 1986, le doyen Abdouaye Diaw attirait l’attention des mordus du ballon rond sur l’importance de bien gérer cette déception qui, à bien des égards, ressemble à celle-ci par la qualité des deux groupes concernés.
En 1986 également, le Sénégal avait le meilleur buteur du championnat français dans ses rangs, l’attaquant le plus rapide (Thierno Youm), l’un des meilleurs milieux de terrain du championnat français (Omar Guèye Sène). Cette année, le Sénégal a Moussa Sow, Demba Bâ et Pape Demba Cissé tous des buteurs au meilleur de leur forme et qui font courir les plus grands recruteurs du football professionnel.
Le Sénégal a entamé une reconstruction par le sommet, avec l’arrivée des binationaux qui adhérent massivement au discours de l’encadrement technique en venant renforcer le groupe.
La qualification à la CAN 2012 a été acquise avant terme. Tous les observateurs sont convaincus de la qualité du groupe d’Amara. Très prochainement vont s’ouvrir les éliminatoires pour 2013. L’arrivée d’un autre technicien va entrainer une reprise de tout le travail déjà fait par l’actuelle équipe.
Au lieu de tout remettre en cause, les sportifs sénégalais doivent avoir à l’esprit qu’actuellement les meilleurs joueurs sont dehors et que le championnat professionnel balbutiant ne peut pas encore fournir à l’équipe nationale des joueurs de haut niveau.
Cependant, il faut reconnaitre que les centres de formation et autres écoles de football sont en train d’abattre un travail important. La petite catégorie en bénéficie et les équipes nationales cadette et junior ont récemment effectué des sorties brillantes.
Les olympiques sont à un match de la qualification pour les Jeux olympiques. Changer d’attelage en plein gué voudrait dire bouleverser tout ce dispositif parce que les A n’ont pas atteint les objectifs.
Le groupe grandit dans ces circonstances et une remise en cause serait un éternel recommencement. Amara a été ouvert aux critiques et a su suivre les observations techniques faites sur ses choix.
En ne cédant au déballage inutile sur un groupe dont les contreperformances sont difficiles à comprendre, le Sénégal va conserver une chance d’éviter certains errements préjudiciables.
En écoutant le staff et les joueurs, on constate que la flamme vit toujours eux. Ils ont envie de donner le sourire aux amoureux du football.
AMD
Faudrait-il pour autant suivre ces voix au risque de recommencer avec un autre qui va venir tout chambouler ?
Lors de l’élimination des lions au Caire en 1986, le doyen Abdouaye Diaw attirait l’attention des mordus du ballon rond sur l’importance de bien gérer cette déception qui, à bien des égards, ressemble à celle-ci par la qualité des deux groupes concernés.
En 1986 également, le Sénégal avait le meilleur buteur du championnat français dans ses rangs, l’attaquant le plus rapide (Thierno Youm), l’un des meilleurs milieux de terrain du championnat français (Omar Guèye Sène). Cette année, le Sénégal a Moussa Sow, Demba Bâ et Pape Demba Cissé tous des buteurs au meilleur de leur forme et qui font courir les plus grands recruteurs du football professionnel.
Le Sénégal a entamé une reconstruction par le sommet, avec l’arrivée des binationaux qui adhérent massivement au discours de l’encadrement technique en venant renforcer le groupe.
La qualification à la CAN 2012 a été acquise avant terme. Tous les observateurs sont convaincus de la qualité du groupe d’Amara. Très prochainement vont s’ouvrir les éliminatoires pour 2013. L’arrivée d’un autre technicien va entrainer une reprise de tout le travail déjà fait par l’actuelle équipe.
Au lieu de tout remettre en cause, les sportifs sénégalais doivent avoir à l’esprit qu’actuellement les meilleurs joueurs sont dehors et que le championnat professionnel balbutiant ne peut pas encore fournir à l’équipe nationale des joueurs de haut niveau.
Cependant, il faut reconnaitre que les centres de formation et autres écoles de football sont en train d’abattre un travail important. La petite catégorie en bénéficie et les équipes nationales cadette et junior ont récemment effectué des sorties brillantes.
Les olympiques sont à un match de la qualification pour les Jeux olympiques. Changer d’attelage en plein gué voudrait dire bouleverser tout ce dispositif parce que les A n’ont pas atteint les objectifs.
Le groupe grandit dans ces circonstances et une remise en cause serait un éternel recommencement. Amara a été ouvert aux critiques et a su suivre les observations techniques faites sur ses choix.
En ne cédant au déballage inutile sur un groupe dont les contreperformances sont difficiles à comprendre, le Sénégal va conserver une chance d’éviter certains errements préjudiciables.
En écoutant le staff et les joueurs, on constate que la flamme vit toujours eux. Ils ont envie de donner le sourire aux amoureux du football.
AMD