Le bilan de Macky est à la fois sombre et triste dans la vieille cité. Il est très loin des réalités quotidiennes des saintlouisiennes et des saintlouisiens.
Aujourd’hui, les jeunes de Thiès, de Bambey, de Ziguinchor ont la possibilité d’étudier à coté de leurs parents, ce qui constitue sans nul doute une chance de réussite. Les élèves de Saint-Louis quand à eux, pour l’essentiel, partent à la retraite dés l’obtention de leur BAC, car les parents démunis sont incapable de leur assurer des conditions d’étude dans les autres universités. Le coup financier est élevé.
L’insécurité grandissante à Pikine, Gorée et autres témoignent de l’état d’éclairage de la commune avec des agressions, des viols aboutissant parfois au meurtre.
Le vol est le quotidien de ces quartiers. Seules les grandes voies sont parfois éclairées. Les populations et certaines bonnes volontés sont obligées d’acheter les ampoules avec leur propre moyen. Le réseau d’eau et d’électrique est absent dans certains quartiers comme Cote 11 et Synthiane.
L’habitat est un véritable problème. Les populations s’implantent dans des zones inondables (Diaminaar, Khar Yalla, Medina Marmiyal, Darou…) ou potentiellement inondables (Gorée, Cité Niakh 2…) du fait de l’absence d’aménagement des réserves foncières.
Les jeunes handicapées fréquentent, avec des difficultés énormes, les établissements publics de la ville notamment l’Hôpital Régional, les établissements scolaires vétustes.
Les groupements féminins ne sont pas encadrés dans leur activité économique. Des problèmes d’organisation, de formation et de financement freinent l’entrepreneuriat local.
L’absence de réseau d’irrigation a presque fait disparaitre la verdure, les jardins maraichers et les espèces fruitières à Saint-Louis notamment dans la zone de Bango et Khor.
Le secteur artisanal n’est pas valorisé du fait de l’absence de couverture d’encadrement et d’accompagnement du secteur et surtout d’espace aménagé pour la promotion et la commercialisation des produits artisanaux.
Le secteur de la pêche, principale activité économique de la commune, est sous utilisé avec une absence totale de quai de pêche répondant aux standards internationaux, d’unité industrielle de conservation et de transformation des produits halieutiques…etc.
Malheureusement pour nous, le président nous a donné des autorités beaucoup plus préoccupées à vouloir massifier son parti par des balades politiques sous l’appellation de week end marron que des problèmes quotidiens de la jeunesse de Saint-Louis.
Cerise sur le gâteau, à la place des milliards qu’il nous avez promis à l’occasion du conseil des ministres décentralisés pour un Saint-Louis émergent qui doit être porté notamment par les fils valeureux de Guet N’dar à travers la pêche poumon économique et social de notre ville et activité de survie pour nos populations, il envoie des grenades lacrymogènes sur nos valeureuses mamans prises au piège au marché Ndar, de l’eau chaude pour nous arroser avec les sinistres et tristes dragons(cause de la mort de l’étudiant Mamadou DIOP) et une brigade pour nous mater.
Le seul point positif nous vient de l’Université Gaston Berger par la vision de son Recteur qui a très tôt compris, qu’ en matière d’emploi, il faut privilégier la compétence et l’expertise locale en donnant la chance aux femmes et jeunes de Saint-Louis. Mais également par le service à la communauté qui se traduit notamment par des actions citoyennes dans la commune.
La jeunesse de Saint-Louis est très remontée contre vous.
Mr le Président, il urge de vous réveiller maintenant, d’avoir une représentation aussi bien en quantité et en qualité à Saint-Louis et surtout d’être à l’écoute des jeunes de Saint-Louis et du Sénégal avant qu’il ne soit trop tard.
Ousmane NDIAYE, Responsable mouvement jeunesse consciente de Saint-Louis
Aujourd’hui, les jeunes de Thiès, de Bambey, de Ziguinchor ont la possibilité d’étudier à coté de leurs parents, ce qui constitue sans nul doute une chance de réussite. Les élèves de Saint-Louis quand à eux, pour l’essentiel, partent à la retraite dés l’obtention de leur BAC, car les parents démunis sont incapable de leur assurer des conditions d’étude dans les autres universités. Le coup financier est élevé.
L’insécurité grandissante à Pikine, Gorée et autres témoignent de l’état d’éclairage de la commune avec des agressions, des viols aboutissant parfois au meurtre.
Le vol est le quotidien de ces quartiers. Seules les grandes voies sont parfois éclairées. Les populations et certaines bonnes volontés sont obligées d’acheter les ampoules avec leur propre moyen. Le réseau d’eau et d’électrique est absent dans certains quartiers comme Cote 11 et Synthiane.
L’habitat est un véritable problème. Les populations s’implantent dans des zones inondables (Diaminaar, Khar Yalla, Medina Marmiyal, Darou…) ou potentiellement inondables (Gorée, Cité Niakh 2…) du fait de l’absence d’aménagement des réserves foncières.
Les jeunes handicapées fréquentent, avec des difficultés énormes, les établissements publics de la ville notamment l’Hôpital Régional, les établissements scolaires vétustes.
Les groupements féminins ne sont pas encadrés dans leur activité économique. Des problèmes d’organisation, de formation et de financement freinent l’entrepreneuriat local.
L’absence de réseau d’irrigation a presque fait disparaitre la verdure, les jardins maraichers et les espèces fruitières à Saint-Louis notamment dans la zone de Bango et Khor.
Le secteur artisanal n’est pas valorisé du fait de l’absence de couverture d’encadrement et d’accompagnement du secteur et surtout d’espace aménagé pour la promotion et la commercialisation des produits artisanaux.
Le secteur de la pêche, principale activité économique de la commune, est sous utilisé avec une absence totale de quai de pêche répondant aux standards internationaux, d’unité industrielle de conservation et de transformation des produits halieutiques…etc.
Malheureusement pour nous, le président nous a donné des autorités beaucoup plus préoccupées à vouloir massifier son parti par des balades politiques sous l’appellation de week end marron que des problèmes quotidiens de la jeunesse de Saint-Louis.
Cerise sur le gâteau, à la place des milliards qu’il nous avez promis à l’occasion du conseil des ministres décentralisés pour un Saint-Louis émergent qui doit être porté notamment par les fils valeureux de Guet N’dar à travers la pêche poumon économique et social de notre ville et activité de survie pour nos populations, il envoie des grenades lacrymogènes sur nos valeureuses mamans prises au piège au marché Ndar, de l’eau chaude pour nous arroser avec les sinistres et tristes dragons(cause de la mort de l’étudiant Mamadou DIOP) et une brigade pour nous mater.
Le seul point positif nous vient de l’Université Gaston Berger par la vision de son Recteur qui a très tôt compris, qu’ en matière d’emploi, il faut privilégier la compétence et l’expertise locale en donnant la chance aux femmes et jeunes de Saint-Louis. Mais également par le service à la communauté qui se traduit notamment par des actions citoyennes dans la commune.
La jeunesse de Saint-Louis est très remontée contre vous.
Mr le Président, il urge de vous réveiller maintenant, d’avoir une représentation aussi bien en quantité et en qualité à Saint-Louis et surtout d’être à l’écoute des jeunes de Saint-Louis et du Sénégal avant qu’il ne soit trop tard.
Ousmane NDIAYE, Responsable mouvement jeunesse consciente de Saint-Louis