Le nouveau Haut-commissaire de l’Organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Abdel Vettah, a officiellement pris fonction jeudi 3 novembre en marge d’une cérémonie de passation de services tenue dans les locaux de l’organisation sis à Dakar (Sénégal).
Le Mauritanien remplace ainsi à ce poste le Malien Hamed Diane Semega, qui vient de terminer son mandat de 5 ans à la tête de l’institution. Très attendu pour être quelqu’un qui maîtrise les rouages de l’institution pour avoir été notamment président du conseil des ministres (PCM) de l’OMVS, le nouveau promu a vite fait de décrire ses nouvelles orientations.
Dans son allocution, l’ancien ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines, de Mauritanie, a laissé entendre que l’organisation doit être résiliente dans un contexte marqué par des changements profonds notamment géopolitiques, sécuritaires et climatiques.
Ces dernières menacent et impactent la sécurité alimentaire des populations riveraines, la production d’énergie à partir des barrages et la navigation.
Plus grave encore, souligne-t-il, ces changements climatiques peuvent être une véritable menace pour la vie de nos concitoyens. Des épisodes alternés de sécheresse et d’inondations observées récemment dans le monde parfois pas très loin de chez nous nous font prendre conscience que nous ne sommes pas à l’abri. « Nous devons être préparés à faire face à ces défis et notre priorité sera avec le leadership et les orientations de nos chefs d’Etats et nos gouvernements, notre conseil des ministres et nos différents partenaires de rendre notre organisation plus résiliente dans ce contexte de grands changements », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le haut-commissaire sortant ne s’est pas aventuré à livrer son bilan comme il est d’usage dans la cérémonie de passation de service. Cette fois ci, Ahmed Diane Séméga s’est contenter de rendre un brillant hommage à ses collaborateurs, qui ont, selon lui abattu un travail titanesque pour la réalisation de ses projets phares notamment le barrage de Gouina, située dans l’arrondissement de Diamou, à 45 km de Kayes (Mali).
Même si le malien n’a pas voulu vanter ses réalisations au cours de son magistère, le président du conseil des ministres de l’OMVS, a accordé une mention spéciale au haut-commissaire sortant.
La cérémonie a été présidée par Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement du Sénégal, par ailleurs président en exercice du conseil des ministres de l’OMVS, et en présence de nombreuses autres personnalités.
Pour Serigne Mbaye Thiam, le quinquennat passé à l’OMVS a été riche en actions concrètes et surtout marqué par des progrès massifs et multisectoriels, malgré les différentes contraintes endogènes comme exogènes.
Le ministre sénégalais a souligné que malgré la pandémie du coronavirus et un contexte sécuritaire dans la sous-région, le haut-commissaire et le directeur général de la SOGEM d’alors ont pu, avec engagement et détermination, surmonter tous les obstacles qui auraient pu bloquer les travaux de Gouina.
En plus de la réalisation de Gouina, souligne-t-il, et de la ligne de Kayes-Tamba, Samega a su également accélérer le processus de mise en œuvre d’autres projets d’infrastructures régionales, prioritaires pour l’OMVS, avec notamment la signature de trois contrats commerciaux avec Sinohydro , CMEC et AFCONS (entreprises indienne) . Ces conventions devront permettre la réalisation du barrage de Gourbassi entre le Mali et le Sénégal, du barrage de Koukoutamba en Guinée et la navigabilité sur le fleuve Sénégal.
Le PCM a rappelé que ces contrats ont pour cibles les secteurs clés et missions premières de l’OMVS, à savoir l’énergie, la sécurité alimentaire et le transport fluvial.
Dans l’ensemble, le ministre n’a pas manqué de glorifier les projets et réalisations de l’OMVS sous l’ère Hamed Diane Semega.
D’ailleurs, le ministre de l’Eau a indiqué que les différentes initiatives et réalisations, ont permis à l’organisation de décrocher pour la première fois de son histoire le « Grand Prix Mondial Hassan II pour l’eau . C’était lors du 9eme forum Mondial de l’eau, un événement historique, organisé pour la première fois en Afrique subsaharienne au Sénégal.
Âgé de 45 ans, le nouveau patron de l’OMVS est docteur en informatique et intelligence artificielle. Le responsable a eu à occuper plusieurs postes de responsabilité dans son pays dont ministre du pétrole, des Mines et de l’énergie, président à cette occasion le conseil des ministres de l’OMVS dont il avait la tutelle.
Créé en 1972, l’OMVS est une organisation intergouvernementale qui regroupe le Sénégal, le Mali, la Guinée et la Mauritanie. Elle a pour mission principale d’accélérer le développement économique des états-membres par la valorisation solidaire des opportunités offertes par le bassin.
Financial Afrik
Le Mauritanien remplace ainsi à ce poste le Malien Hamed Diane Semega, qui vient de terminer son mandat de 5 ans à la tête de l’institution. Très attendu pour être quelqu’un qui maîtrise les rouages de l’institution pour avoir été notamment président du conseil des ministres (PCM) de l’OMVS, le nouveau promu a vite fait de décrire ses nouvelles orientations.
Dans son allocution, l’ancien ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines, de Mauritanie, a laissé entendre que l’organisation doit être résiliente dans un contexte marqué par des changements profonds notamment géopolitiques, sécuritaires et climatiques.
Ces dernières menacent et impactent la sécurité alimentaire des populations riveraines, la production d’énergie à partir des barrages et la navigation.
Plus grave encore, souligne-t-il, ces changements climatiques peuvent être une véritable menace pour la vie de nos concitoyens. Des épisodes alternés de sécheresse et d’inondations observées récemment dans le monde parfois pas très loin de chez nous nous font prendre conscience que nous ne sommes pas à l’abri. « Nous devons être préparés à faire face à ces défis et notre priorité sera avec le leadership et les orientations de nos chefs d’Etats et nos gouvernements, notre conseil des ministres et nos différents partenaires de rendre notre organisation plus résiliente dans ce contexte de grands changements », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le haut-commissaire sortant ne s’est pas aventuré à livrer son bilan comme il est d’usage dans la cérémonie de passation de service. Cette fois ci, Ahmed Diane Séméga s’est contenter de rendre un brillant hommage à ses collaborateurs, qui ont, selon lui abattu un travail titanesque pour la réalisation de ses projets phares notamment le barrage de Gouina, située dans l’arrondissement de Diamou, à 45 km de Kayes (Mali).
Même si le malien n’a pas voulu vanter ses réalisations au cours de son magistère, le président du conseil des ministres de l’OMVS, a accordé une mention spéciale au haut-commissaire sortant.
La cérémonie a été présidée par Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement du Sénégal, par ailleurs président en exercice du conseil des ministres de l’OMVS, et en présence de nombreuses autres personnalités.
Pour Serigne Mbaye Thiam, le quinquennat passé à l’OMVS a été riche en actions concrètes et surtout marqué par des progrès massifs et multisectoriels, malgré les différentes contraintes endogènes comme exogènes.
Le ministre sénégalais a souligné que malgré la pandémie du coronavirus et un contexte sécuritaire dans la sous-région, le haut-commissaire et le directeur général de la SOGEM d’alors ont pu, avec engagement et détermination, surmonter tous les obstacles qui auraient pu bloquer les travaux de Gouina.
En plus de la réalisation de Gouina, souligne-t-il, et de la ligne de Kayes-Tamba, Samega a su également accélérer le processus de mise en œuvre d’autres projets d’infrastructures régionales, prioritaires pour l’OMVS, avec notamment la signature de trois contrats commerciaux avec Sinohydro , CMEC et AFCONS (entreprises indienne) . Ces conventions devront permettre la réalisation du barrage de Gourbassi entre le Mali et le Sénégal, du barrage de Koukoutamba en Guinée et la navigabilité sur le fleuve Sénégal.
Le PCM a rappelé que ces contrats ont pour cibles les secteurs clés et missions premières de l’OMVS, à savoir l’énergie, la sécurité alimentaire et le transport fluvial.
Dans l’ensemble, le ministre n’a pas manqué de glorifier les projets et réalisations de l’OMVS sous l’ère Hamed Diane Semega.
D’ailleurs, le ministre de l’Eau a indiqué que les différentes initiatives et réalisations, ont permis à l’organisation de décrocher pour la première fois de son histoire le « Grand Prix Mondial Hassan II pour l’eau . C’était lors du 9eme forum Mondial de l’eau, un événement historique, organisé pour la première fois en Afrique subsaharienne au Sénégal.
Âgé de 45 ans, le nouveau patron de l’OMVS est docteur en informatique et intelligence artificielle. Le responsable a eu à occuper plusieurs postes de responsabilité dans son pays dont ministre du pétrole, des Mines et de l’énergie, président à cette occasion le conseil des ministres de l’OMVS dont il avait la tutelle.
Créé en 1972, l’OMVS est une organisation intergouvernementale qui regroupe le Sénégal, le Mali, la Guinée et la Mauritanie. Elle a pour mission principale d’accélérer le développement économique des états-membres par la valorisation solidaire des opportunités offertes par le bassin.
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