« Au travail ! »
Le mot d’ordre en dit long sur les sentiments qui animent le président de la République Macky Sall, soucieux de réaliser coûte que coûte ses projets. Seulement, entre le verbe et la démarche, le fossé est parsemé de paradoxes.
Dans sa logique de récompenser les détenteurs de légitimité dans le nouvel attelage gouvernemental, le Président Sall freine, sans le savoir, l’efficacité dans la diligence des affaires gouvernementales à travers la nomination de responsables qui cumuleront la fonction de ministre à celle de maire.
En effet, ces têtes de liste nouvellement élues conseillers et promues ministres (Mansour Faye, Abdoulaye Diouf Sarr, Mariama Sarr, Moustapha Diop, entre autres) présenteront, à coup sûr, leur candidature pour l’élection des maires à laquelle procéderont bientôt les différents conseils municipaux.
Dans ce lot, le beau-frère du Président, Mansour Faye (nouveau ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement) et Abdoulaye Diouf Sarr (Tourisme et Transports aériens) sont bien partis pour être ministre-maire, respectivement à Saint-Louis et à Yoff. Ils accorderont sûrement plus d’importance au gouvernement qu’à leur collectivité locale.
Ce, au grand dam de la gouvernance locale que l’Acte 3 cherche à rénover en vue de promouvoir la territorialisation des politiques publiques. Un idéal noble dont la matérialisation nécessite de la part du maire une concentration exclusive sur les affaires de sa collectivité.
Une délégation de signature serait ainsi, pour tout maire élu sous l’Acte 3, un manque de respect notoire à la volonté du Peuple qui a choisi une tête de liste pour lui confier ses destinées.
Pour avoir toujours reproché à Idrissa Seck d’être un maire «fantôme», le nouveau gouvernement du régime de Macky Sall ne devrait pas être un cercle de cumulards de fonctions. Il y va de la bonne gestion des communes de plein exercice qui seront dotées de moyens colossaux pour mener à bien les politiques de développement locales.
Le Quotidien
Le mot d’ordre en dit long sur les sentiments qui animent le président de la République Macky Sall, soucieux de réaliser coûte que coûte ses projets. Seulement, entre le verbe et la démarche, le fossé est parsemé de paradoxes.
Dans sa logique de récompenser les détenteurs de légitimité dans le nouvel attelage gouvernemental, le Président Sall freine, sans le savoir, l’efficacité dans la diligence des affaires gouvernementales à travers la nomination de responsables qui cumuleront la fonction de ministre à celle de maire.
En effet, ces têtes de liste nouvellement élues conseillers et promues ministres (Mansour Faye, Abdoulaye Diouf Sarr, Mariama Sarr, Moustapha Diop, entre autres) présenteront, à coup sûr, leur candidature pour l’élection des maires à laquelle procéderont bientôt les différents conseils municipaux.
Dans ce lot, le beau-frère du Président, Mansour Faye (nouveau ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement) et Abdoulaye Diouf Sarr (Tourisme et Transports aériens) sont bien partis pour être ministre-maire, respectivement à Saint-Louis et à Yoff. Ils accorderont sûrement plus d’importance au gouvernement qu’à leur collectivité locale.
Ce, au grand dam de la gouvernance locale que l’Acte 3 cherche à rénover en vue de promouvoir la territorialisation des politiques publiques. Un idéal noble dont la matérialisation nécessite de la part du maire une concentration exclusive sur les affaires de sa collectivité.
Une délégation de signature serait ainsi, pour tout maire élu sous l’Acte 3, un manque de respect notoire à la volonté du Peuple qui a choisi une tête de liste pour lui confier ses destinées.
Pour avoir toujours reproché à Idrissa Seck d’être un maire «fantôme», le nouveau gouvernement du régime de Macky Sall ne devrait pas être un cercle de cumulards de fonctions. Il y va de la bonne gestion des communes de plein exercice qui seront dotées de moyens colossaux pour mener à bien les politiques de développement locales.
Le Quotidien