Dakar serait-elle devenue le réceptacle de tous les expulsés subsahariens ? Cette question mérite d'être posée quand on se rappelle les vols en provenance d'Espagne il y' a quelques temps avec à bord des ressortissants africains que leur propre pays avait refusé d'accueillir.
Alors que tous les regards sont rivés vers les États Unis où une vingtaine de nos compatriotes sont en instance d'expulsion malgré les "pressions" de nos gouvernants, il revient à dakarposte que plus près de nous 35 ressortissants subsahariens ont été reconduits à nos frontières dont 14 sénégalais par la police mauritanienne.
Déjà mardi soir plus de 60 ressortissants ouest africains notamment des Ivoiriens, Ghanéens et Nigérians ont été débarqués à l'aéroport Léopold Sédar Senghor en provenance de New York. Ce qui ne signifie en rien que les services de l'immigration de l'Oncle Sam aient oublié nos compatriotes mais juste une "faveur" accordée à la diplomatie sénégalaise d'acheminer les sénégalais par vol commercial, une manière plus respectueuse aux yeux des responsables de notre diplomatie.
Selon des spécialistes de l'immigration américaine, les cas de nos compatriotes ne pourraient trouver d'oreille attentive auprès des autorités car ayant cessé de par leurs actes délictuels de bénéficier l'Immigration Act de 1990 qui offre un statut provisoire aux personnes sans papiers ou le Legal Immigration Reform de 1990, «Immigration Act of November 29, 1990 (104 Statutes-at-Large 4978) qui ont permis à beaucoup de clandestins d'obtenir les facilités de résider sur le sol américain. Et hormis cette première vague attendue dans les prochains jours à Dakar, plusieurs dizaines de nos ressortissants sont en instance de connaitre le même sort dans le courant de ce mois.
Le spectacle de ces subsahariens débarquant à l'aéroport de Dakar était des plus désolants et les complaintes étaient les mêmes qui sortaient de la bouche de ces derniers. C'est comme s'ils s'étaient donné le mot et au moment où la police procédait aux formalités devant les autorités, certains de ces expulsés ont jeté à la figure du comité d'accueil ceci : "même nos propres pays ont refusé de nous accueillir et vous, vous-vous faites le chantre de la démocratie en acceptant que l'immigration américaine nous débarque ici où nous n'avons aucune attache pour subvenir à nos besoins".
LERAL
Alors que tous les regards sont rivés vers les États Unis où une vingtaine de nos compatriotes sont en instance d'expulsion malgré les "pressions" de nos gouvernants, il revient à dakarposte que plus près de nous 35 ressortissants subsahariens ont été reconduits à nos frontières dont 14 sénégalais par la police mauritanienne.
Déjà mardi soir plus de 60 ressortissants ouest africains notamment des Ivoiriens, Ghanéens et Nigérians ont été débarqués à l'aéroport Léopold Sédar Senghor en provenance de New York. Ce qui ne signifie en rien que les services de l'immigration de l'Oncle Sam aient oublié nos compatriotes mais juste une "faveur" accordée à la diplomatie sénégalaise d'acheminer les sénégalais par vol commercial, une manière plus respectueuse aux yeux des responsables de notre diplomatie.
Selon des spécialistes de l'immigration américaine, les cas de nos compatriotes ne pourraient trouver d'oreille attentive auprès des autorités car ayant cessé de par leurs actes délictuels de bénéficier l'Immigration Act de 1990 qui offre un statut provisoire aux personnes sans papiers ou le Legal Immigration Reform de 1990, «Immigration Act of November 29, 1990 (104 Statutes-at-Large 4978) qui ont permis à beaucoup de clandestins d'obtenir les facilités de résider sur le sol américain. Et hormis cette première vague attendue dans les prochains jours à Dakar, plusieurs dizaines de nos ressortissants sont en instance de connaitre le même sort dans le courant de ce mois.
Le spectacle de ces subsahariens débarquant à l'aéroport de Dakar était des plus désolants et les complaintes étaient les mêmes qui sortaient de la bouche de ces derniers. C'est comme s'ils s'étaient donné le mot et au moment où la police procédait aux formalités devant les autorités, certains de ces expulsés ont jeté à la figure du comité d'accueil ceci : "même nos propres pays ont refusé de nous accueillir et vous, vous-vous faites le chantre de la démocratie en acceptant que l'immigration américaine nous débarque ici où nous n'avons aucune attache pour subvenir à nos besoins".
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