La problématique du foncier refait surface au niveau du département de Dagana où le Collectif des habitants des 37 villages du Ndiaél veut à tout prix récupérer ses terres. Il s'agit en effet des 20.000 hectares jadis attribués à des investisseurs étrangers par l'État du Sénégal. "Ces terres sont en train de passer de mains en mains.
En 2012, c'était avec le Projet Senhuile-Senéthanol. Quelques années après, ils n'ont pas pu faire germer une seule graine et ces terres sont entre les mains de Sénégalais qui les ont revendues aux fermes de la Téranga appartenant de surcroît à Frank Timis. Ce dernier a fini de vendre et de piller le pétrole et le gaz du Sénégal.
Maintenant, ce qui lui reste, c'est de piller le foncier du pays. Ce sont 20.000 hectares qui lui sont attribués, ce que nous dénonçons avec la dernière énergie", a martelé Ardo Sow, un des porte-paroles de ce Collectif. Il déclare avoir maintes fois alerté l'opinion et écrit au Président de la République Macky Sall pour lui faire comprendre qu'il était anormal d'attribuer une telle superficie à un investisseur étranger dans ce pays. "C'est vraiment inadmissible car les populations qui habitent sur ces terres sont en train d'aller ailleurs pour louer des terres et les cultiver afin de trouver de quoi nourrir leurs familles. On dit trop c'est trop", a-t-il soutenu, d'un air coléreux.
Abordant dans le même sens, les sieurs Bayel Sow, Amadou Kâ et Gorgui Sow ont rappelé toutes les difficultés endurées dans ce Ndiaél à cause du Projet Senhuile. "Aujourd'hui, allez-y sur le terrain et vous verrez partout des fils barbelés qui tuent énormément d'animaux. Également, des humains y ont perdu leurs vies à cause des canaux d'irrigation qui y ont été abandonnés à ciel ouvert. C'est cela qu'on ne peut pas accepter et qu'on ne peut plus accepter", ont-ils fait savoir, face à la presse.
Aujourd'hui, leur crainte ne cesse d'accroître depuis qu'ils ont appris que des investisseurs des Émirats Arabes Unis sont sur le point de finaliser un achat de ces 20.000 hectares de terres. "Nous avons entendu qu'il y a des gens qui vont venir bientôt du Moyen-Orient pour racheter ces terres. Mais est-ce qu'on va laisser les terres sénégalaises passer d'une main à l'autre pour enrichir des étrangers comme Frank Timis alors que le sénégalais lambda est en train de mourir de faim parce qu'on lui a arraché ce qui est de plus fort et profond en la personne à savoir la terre", a dénoncé Ardo Sow du Collectif des 37 villages du Ndiaél.
Et l'homme de poursuivre en déclarant que le Collectif des habitants des 37 villages du Ndiaél ne se laissera pas faire et que ses membres défendront leurs terres au péril de leurs vies.
YVES TENDENG
Sudonline
En 2012, c'était avec le Projet Senhuile-Senéthanol. Quelques années après, ils n'ont pas pu faire germer une seule graine et ces terres sont entre les mains de Sénégalais qui les ont revendues aux fermes de la Téranga appartenant de surcroît à Frank Timis. Ce dernier a fini de vendre et de piller le pétrole et le gaz du Sénégal.
Maintenant, ce qui lui reste, c'est de piller le foncier du pays. Ce sont 20.000 hectares qui lui sont attribués, ce que nous dénonçons avec la dernière énergie", a martelé Ardo Sow, un des porte-paroles de ce Collectif. Il déclare avoir maintes fois alerté l'opinion et écrit au Président de la République Macky Sall pour lui faire comprendre qu'il était anormal d'attribuer une telle superficie à un investisseur étranger dans ce pays. "C'est vraiment inadmissible car les populations qui habitent sur ces terres sont en train d'aller ailleurs pour louer des terres et les cultiver afin de trouver de quoi nourrir leurs familles. On dit trop c'est trop", a-t-il soutenu, d'un air coléreux.
Abordant dans le même sens, les sieurs Bayel Sow, Amadou Kâ et Gorgui Sow ont rappelé toutes les difficultés endurées dans ce Ndiaél à cause du Projet Senhuile. "Aujourd'hui, allez-y sur le terrain et vous verrez partout des fils barbelés qui tuent énormément d'animaux. Également, des humains y ont perdu leurs vies à cause des canaux d'irrigation qui y ont été abandonnés à ciel ouvert. C'est cela qu'on ne peut pas accepter et qu'on ne peut plus accepter", ont-ils fait savoir, face à la presse.
Aujourd'hui, leur crainte ne cesse d'accroître depuis qu'ils ont appris que des investisseurs des Émirats Arabes Unis sont sur le point de finaliser un achat de ces 20.000 hectares de terres. "Nous avons entendu qu'il y a des gens qui vont venir bientôt du Moyen-Orient pour racheter ces terres. Mais est-ce qu'on va laisser les terres sénégalaises passer d'une main à l'autre pour enrichir des étrangers comme Frank Timis alors que le sénégalais lambda est en train de mourir de faim parce qu'on lui a arraché ce qui est de plus fort et profond en la personne à savoir la terre", a dénoncé Ardo Sow du Collectif des 37 villages du Ndiaél.
Et l'homme de poursuivre en déclarant que le Collectif des habitants des 37 villages du Ndiaél ne se laissera pas faire et que ses membres défendront leurs terres au péril de leurs vies.
YVES TENDENG
Sudonline