La mort brutale de Pape ablaye Fall dans la nuit du cinq au six juin dernier nous a tous plongés dans tristesse et de consternation. Paco, comme l’appelait affectueusement ses amis et proches, était un homme affable, poli, discret et respectueux. Toujours coiffé de sa casquette, on le voyait arpenter les rues de Saint-Louis en compagnie des touristes étrangers de toutes nationalités qui appréciaient son ouverture d’esprit, sa disponibilité et son professionnalisme.
Nombre d’entre ces derniers ont d’ailleurs déploré l’assassinat de Paco qui avait réussi à leur faire aimer Saint-Louis, sa ville natale, dont il a toujours su donner une belle image. A sa famille éplorée je présente mes condoléances les plus sincères et je prie Dieu le Tout-Puissant de lui ouvrir toutes grandes les portes de la félicité. Je souhaite également que soit rapidement démasqué l’auteur de ce crime odieux afin que lui soit appliqué le châtiment qu’il mérite. Ceci dit, le meurtre barbare de Paco survenu en plein centre ville, sous les murs mêmes du palais de justice et à quelques encablures du commandement militaire ne peut manquer de susciter de sérieuses interrogations concernant la sécurité de l’île de Saint-Louis et de ses riverains.
Après ce terrible drame qui s’est joué au moment même où le festival de Jazz battait son plein et que la ville était prise d’assaut par les visiteurs venus de tous les horizons, il y a lieu de s’inquiéter et de tirer la sonnette d’alarme. Il est vraiment temps que les pouvoirs publics qui ont en charge la sécurité des citoyens prennent toutes leurs responsabilités et dotent la ville d’un dispositif de répression efficace, capable de mettre hors d’état de nuire tous les malfrats qui sillonnent ses artères en toute impunité. Il ne faudrait pas que la mort de Paco, celle de trop, soit inutile et que le souvenir de cet homme de bien disparaisse de la mémoire collective Saint-Louisienne pendant que son bourreau vaque tranquillement à ses occupations…sataniques. Il serait alors victime d’une double injustice que nous ne saurions nullement justifier par un fatalisme inopérant et mal à propos. Nous serions alors tous également comptables de ce qui est arrivé à cause du laxisme, de l’indifférence et du manque de solidarité qui sont aux antipodes des valeurs prônées par une société qui se veut humaniste et responsable.
Paco est mort sous les coups d’un criminel sanguinaire et nous n’avons certes pas le pouvoir de lui rendre la vie, mais nous n’avons non plus pas le droit de banaliser le malheur qui lui est arrivé. Bien au contraire, nous devons faire en sorte qu’il devienne un symbole pour tous les hommes de bonne volonté, épris de paix comme il le fut lui-même de son vivant.
Paco est mort mais il doit rester vivant dans le cœur de ceux qui l’ont connu et aimé.
A ceux-là je lance un appel pour que soit rendu un hommage populaire à Pape Ablaye Fall dit Paco brutalement arraché à l’affection des siens en cette nuit fatidique du six juin 2014.
Ce serait la moindre des choses à son égard et eu égard à ce qu’il représentait à Saint-Louis.
Louis Camara Ecrivain email : camaralouis@hotmail.com
Nombre d’entre ces derniers ont d’ailleurs déploré l’assassinat de Paco qui avait réussi à leur faire aimer Saint-Louis, sa ville natale, dont il a toujours su donner une belle image. A sa famille éplorée je présente mes condoléances les plus sincères et je prie Dieu le Tout-Puissant de lui ouvrir toutes grandes les portes de la félicité. Je souhaite également que soit rapidement démasqué l’auteur de ce crime odieux afin que lui soit appliqué le châtiment qu’il mérite. Ceci dit, le meurtre barbare de Paco survenu en plein centre ville, sous les murs mêmes du palais de justice et à quelques encablures du commandement militaire ne peut manquer de susciter de sérieuses interrogations concernant la sécurité de l’île de Saint-Louis et de ses riverains.
Après ce terrible drame qui s’est joué au moment même où le festival de Jazz battait son plein et que la ville était prise d’assaut par les visiteurs venus de tous les horizons, il y a lieu de s’inquiéter et de tirer la sonnette d’alarme. Il est vraiment temps que les pouvoirs publics qui ont en charge la sécurité des citoyens prennent toutes leurs responsabilités et dotent la ville d’un dispositif de répression efficace, capable de mettre hors d’état de nuire tous les malfrats qui sillonnent ses artères en toute impunité. Il ne faudrait pas que la mort de Paco, celle de trop, soit inutile et que le souvenir de cet homme de bien disparaisse de la mémoire collective Saint-Louisienne pendant que son bourreau vaque tranquillement à ses occupations…sataniques. Il serait alors victime d’une double injustice que nous ne saurions nullement justifier par un fatalisme inopérant et mal à propos. Nous serions alors tous également comptables de ce qui est arrivé à cause du laxisme, de l’indifférence et du manque de solidarité qui sont aux antipodes des valeurs prônées par une société qui se veut humaniste et responsable.
Paco est mort sous les coups d’un criminel sanguinaire et nous n’avons certes pas le pouvoir de lui rendre la vie, mais nous n’avons non plus pas le droit de banaliser le malheur qui lui est arrivé. Bien au contraire, nous devons faire en sorte qu’il devienne un symbole pour tous les hommes de bonne volonté, épris de paix comme il le fut lui-même de son vivant.
Paco est mort mais il doit rester vivant dans le cœur de ceux qui l’ont connu et aimé.
A ceux-là je lance un appel pour que soit rendu un hommage populaire à Pape Ablaye Fall dit Paco brutalement arraché à l’affection des siens en cette nuit fatidique du six juin 2014.
Ce serait la moindre des choses à son égard et eu égard à ce qu’il représentait à Saint-Louis.
Louis Camara Ecrivain email : camaralouis@hotmail.com