r de la République a demandé le rapatriement du corps à Dakar en vue de l’autopsie. Immédiatement, le corps a été mis sous scellé et conduit à la morgue de l’hôpital régional de Tambacounda en attendant son transfert ce matin à Dakar.
Ce serait un précédent dangereux que des jeunes militaires tombent au champ d’honneur à la fleur de l’âge sans que l’opinion ne sache véritablement ce qui a conduit à cette mort inattendue. Cela pourrait même décourager de nombreux jeunes qui rêvent d’aller sous les drapeaux pour défendre l’honneur de la patrie. Conscient de cela, le Procureur de la République s’est autosaisi pour demander que l’autopsie soit menée sur les corps des deux soldats en formation, tués à Bango.
Alors que l’honneur leur a déjà été rendu par l’armée qui a mis les corps à la disposition des familles éplorées en vue de leur mise sous terre, voilà que le Parquet de Dakar a jugé nécessaire d’interrompre le processus. A Tambacounda d’où est originaire le jeune Oumar Ndiaye, qui n’a décroché son baccalauréat que l’an dernier, selon l’As, on est encore sous le choc. La famille Ndiaye était fin prête pour sacrifier au rituel avant d’être interrompue par un coup de fil de Dakar. Elle a dû ranger pics et pelles et reporter la prière mortuaire. Séance tenante, le corps a été mis sous scellé et conduit à la morgue, en attendant son acheminement à Dakar auprès du Docteur Giséle Woto Gaye pour les besoins de l’autopsie.
L’autre victime est aussi originaire de Bignona. Les deux corps sont attendus à Dakar, aujourd’hui à bord d’un hélicoptère de l’Armée nationale, spécialement affrété à cet effet.
Fatou Binetou WANE
Ce serait un précédent dangereux que des jeunes militaires tombent au champ d’honneur à la fleur de l’âge sans que l’opinion ne sache véritablement ce qui a conduit à cette mort inattendue. Cela pourrait même décourager de nombreux jeunes qui rêvent d’aller sous les drapeaux pour défendre l’honneur de la patrie. Conscient de cela, le Procureur de la République s’est autosaisi pour demander que l’autopsie soit menée sur les corps des deux soldats en formation, tués à Bango.
Alors que l’honneur leur a déjà été rendu par l’armée qui a mis les corps à la disposition des familles éplorées en vue de leur mise sous terre, voilà que le Parquet de Dakar a jugé nécessaire d’interrompre le processus. A Tambacounda d’où est originaire le jeune Oumar Ndiaye, qui n’a décroché son baccalauréat que l’an dernier, selon l’As, on est encore sous le choc. La famille Ndiaye était fin prête pour sacrifier au rituel avant d’être interrompue par un coup de fil de Dakar. Elle a dû ranger pics et pelles et reporter la prière mortuaire. Séance tenante, le corps a été mis sous scellé et conduit à la morgue, en attendant son acheminement à Dakar auprès du Docteur Giséle Woto Gaye pour les besoins de l’autopsie.
L’autre victime est aussi originaire de Bignona. Les deux corps sont attendus à Dakar, aujourd’hui à bord d’un hélicoptère de l’Armée nationale, spécialement affrété à cet effet.
Fatou Binetou WANE