Le système financier décentralisé connait une évolution encore timide dans la région Nord qui regroupe 11% des points de service des institutions de microfinance installées à travers le pays, a déclaré Etienne Sarr, chargé du suivi et de l’évaluation à la Direction de la Microfinance (DMF).
Il introduisait, jeudi, une communication sur ‘’la microfinance au Sénégal : Etat des lieux, défis et initiatives pour la finance rurale’’ au cours du forum de trois jours sur la microfinance rurale organisé par la Plateforme des initiatives du nord (PINORD).
La région possède ainsi un taux de pénétration de 10,12 % pour une moyenne nationale de 13,8 %, a indiqué M. Sarr sur la base d’un rapport global de la DMF publié en juin dernier.
La région de Dakar occupe la première place de ce classement (28,28%) suivie de Ziguinchor (17,88%) et Kaolack (10,27%).
Abordant toujours la rubrique consacrée aux indicateurs spécifiques à la région de Saint-Louis, il a signalé un chiffre de 119 716 membres ou clients, soit 6,5% du sociétariat global estimé à 1,86 million.
Selon lui, la région enregistre la présence de l’essentiel des grandes institutions du pays qui y sont représentée en plus des rares structures mises en place par des initiatives locales notamment les producteurs.
Le technicien de la DMF a signalé également beaucoup d’interventions en faveur du développement rural dues à la présence de projets de la coopération (Canada, Luxembourg, MCA) mais aussi d’institutions publiques comme la Société d’aménagement des terres du delta et de la falémé (SAED)
Il n’a pas manqué de déplorer la prolifération des fonds étatiques qui ’’ont plus perturbé le système que servi à le renforcer comme cela devrait être le cas’’.
M. Sarr, qui a noté l’absence de système de contrôle fiable dans le secteur, a vivement plaidé pour une ‘’professionnalisation et une mise à niveau des SFD par rapport aux exigences actuelles de performance et au nouveau du cadre réglementaire’’.
L’un des défis à relever pour l’avènement d’un véritable système au service du développement reste celui de la gouvernance car la majorité des SFD est gérée de façon opaque aboutissant souvent à leur faillite, a t-il dit.
L’utilisation du mobile devrait être aussi une opportunité pour ces structures d’atteindre les milieux éloignés et contourner ainsi l’obstacle de la distance, selon lui.
APS
Il introduisait, jeudi, une communication sur ‘’la microfinance au Sénégal : Etat des lieux, défis et initiatives pour la finance rurale’’ au cours du forum de trois jours sur la microfinance rurale organisé par la Plateforme des initiatives du nord (PINORD).
La région possède ainsi un taux de pénétration de 10,12 % pour une moyenne nationale de 13,8 %, a indiqué M. Sarr sur la base d’un rapport global de la DMF publié en juin dernier.
La région de Dakar occupe la première place de ce classement (28,28%) suivie de Ziguinchor (17,88%) et Kaolack (10,27%).
Abordant toujours la rubrique consacrée aux indicateurs spécifiques à la région de Saint-Louis, il a signalé un chiffre de 119 716 membres ou clients, soit 6,5% du sociétariat global estimé à 1,86 million.
Selon lui, la région enregistre la présence de l’essentiel des grandes institutions du pays qui y sont représentée en plus des rares structures mises en place par des initiatives locales notamment les producteurs.
Le technicien de la DMF a signalé également beaucoup d’interventions en faveur du développement rural dues à la présence de projets de la coopération (Canada, Luxembourg, MCA) mais aussi d’institutions publiques comme la Société d’aménagement des terres du delta et de la falémé (SAED)
Il n’a pas manqué de déplorer la prolifération des fonds étatiques qui ’’ont plus perturbé le système que servi à le renforcer comme cela devrait être le cas’’.
M. Sarr, qui a noté l’absence de système de contrôle fiable dans le secteur, a vivement plaidé pour une ‘’professionnalisation et une mise à niveau des SFD par rapport aux exigences actuelles de performance et au nouveau du cadre réglementaire’’.
L’un des défis à relever pour l’avènement d’un véritable système au service du développement reste celui de la gouvernance car la majorité des SFD est gérée de façon opaque aboutissant souvent à leur faillite, a t-il dit.
L’utilisation du mobile devrait être aussi une opportunité pour ces structures d’atteindre les milieux éloignés et contourner ainsi l’obstacle de la distance, selon lui.
APS