La situation qui prévaut actuellement dans le Gandiolais, liée aux difficultés auxquelles les producteurs d’oignon sont confrontés pour commercialiser leurs produits, est devenue préoccupante.
Au cours d’une visite guidée des champs et des points de vente de l’oignon local situés à Fass Dièye, Ricotte, Mboumbaye, Rimbax, Gouye Rén, Dégou Niaye et Mbao Gandiole, les paysans ont montré des quantités d’oignon stockés depuis trois mois et dont une bonne partie est devenue impropre à la consommation.
Selon le président régional du comité national de développement de l’horticulture, El Hadj Niang, le responsable départemental, Mamadou Ndiaye et le représentant de Ricotte, Aliou Sow, cette pourriture est due au blocage tardif des importations d’oignon.
Ces paysans ont précisé que cette année ils ont été obligés de brader à vil prix une partie des récoltes (à 125 F/kg) alors que l’année dernière ils avaient pu commercialiser l’oignon à 350 F/kg.
Aujourd’hui, ils ont laissé entendre qu’ils ne sont pas en mesure de payer les dettes contractées auprès des mutuelles d’épargne et de crédit et autres institutions financières.
Dans cette zone de forte production maraîchère, les paysans tirent l’essentiel des ressources financières dont ils ont besoin pour survivre de la commercialisation de l’oignon local.
Plus de 100.000 ha sont emblavés en oignon chaque année dans le Gandiolais, devenu un important pôle de convergence de centaines d’ouvriers agricoles qui viennent des quatre coins du pays et de la sous-région.
Ces maraîchers du Gandiolais qui ne disposent pas de séchoirs et autres magasins de stockage, sont cependant confrontés à d’énormes difficultés pour conserver ces quantités importantes d’oignon.
A l’issue de cette visite guidée, ils ont encore invité l’Etat à tout mettre en œuvre pour maintenir les mesures de blocage des importations en vue de les aider à sauver le stock restant et à préparer dans de bonnes conditions la prochaine campagne de commercialisation de l’oignon local.
Mbagnick Kharachi Diagne
Au cours d’une visite guidée des champs et des points de vente de l’oignon local situés à Fass Dièye, Ricotte, Mboumbaye, Rimbax, Gouye Rén, Dégou Niaye et Mbao Gandiole, les paysans ont montré des quantités d’oignon stockés depuis trois mois et dont une bonne partie est devenue impropre à la consommation.
Selon le président régional du comité national de développement de l’horticulture, El Hadj Niang, le responsable départemental, Mamadou Ndiaye et le représentant de Ricotte, Aliou Sow, cette pourriture est due au blocage tardif des importations d’oignon.
Ces paysans ont précisé que cette année ils ont été obligés de brader à vil prix une partie des récoltes (à 125 F/kg) alors que l’année dernière ils avaient pu commercialiser l’oignon à 350 F/kg.
Aujourd’hui, ils ont laissé entendre qu’ils ne sont pas en mesure de payer les dettes contractées auprès des mutuelles d’épargne et de crédit et autres institutions financières.
Dans cette zone de forte production maraîchère, les paysans tirent l’essentiel des ressources financières dont ils ont besoin pour survivre de la commercialisation de l’oignon local.
Plus de 100.000 ha sont emblavés en oignon chaque année dans le Gandiolais, devenu un important pôle de convergence de centaines d’ouvriers agricoles qui viennent des quatre coins du pays et de la sous-région.
Ces maraîchers du Gandiolais qui ne disposent pas de séchoirs et autres magasins de stockage, sont cependant confrontés à d’énormes difficultés pour conserver ces quantités importantes d’oignon.
A l’issue de cette visite guidée, ils ont encore invité l’Etat à tout mettre en œuvre pour maintenir les mesures de blocage des importations en vue de les aider à sauver le stock restant et à préparer dans de bonnes conditions la prochaine campagne de commercialisation de l’oignon local.
Mbagnick Kharachi Diagne