Binetou Mboup, 40 ans, pensait donner naissance à un enfant dont elle ne connaissait même pas le sexe lorsque sa grossesse est arrivée à terme le week-end dernier, au centre hospitalier de Ndamatou. Elle a eu la surprise de sa vie en donnant naissance à des triplés. Deux filles et un garçon sont nés le plus normalement du monde, sans difficulté majeure. Ils se portent à merveille, selon la maman. Assise sur le lit, à côté de ses triplés, alignés côte à côte, les deux filles couvertes de pagne de couleur jaune, et le garçon d’un pagne vert, sur le visage de la maman se lit une grande lassitude mêlée à une certaine inquiétude. « La grossesse s’est bien passée. Mais, je ne m’imaginais pas avoir des triplés", dit-elle dans un souffle.
Résidant au quartier Ndamatou, le couple a déjà 6 enfants, dont l’aînée, une fille, est âgée aujourd’hui de treize ans. Il se retrouve avec 9 enfants à nourrir dont plus de la moitié à bas âge. D’ailleurs, issue d’un milieu pauvre et mariée à un homme de revenus modestes, Binetou Mboup est très inquiète à propos de ses triplés. Elle se demande comment elle va trouver les moyens de prendre en charge ses enfants dans des conditions de vie très précaires. « Je n’ai même pas de quoi les couvrir, encore moins de lait pour les nourrir et principalement de quoi les prendre en charge médicalement, notamment le bébé garçon qui souffre de problèmes respiratoires », révèle la maman, visiblement peinée.
Âgée de 40 ans, elle a saisi l’occasion de notre visite pour lancer un appel à l’aide pour une prise en charge correcte de ses triplés.
Abdou Fatah Gaye (TOUBA)
Résidant au quartier Ndamatou, le couple a déjà 6 enfants, dont l’aînée, une fille, est âgée aujourd’hui de treize ans. Il se retrouve avec 9 enfants à nourrir dont plus de la moitié à bas âge. D’ailleurs, issue d’un milieu pauvre et mariée à un homme de revenus modestes, Binetou Mboup est très inquiète à propos de ses triplés. Elle se demande comment elle va trouver les moyens de prendre en charge ses enfants dans des conditions de vie très précaires. « Je n’ai même pas de quoi les couvrir, encore moins de lait pour les nourrir et principalement de quoi les prendre en charge médicalement, notamment le bébé garçon qui souffre de problèmes respiratoires », révèle la maman, visiblement peinée.
Âgée de 40 ans, elle a saisi l’occasion de notre visite pour lancer un appel à l’aide pour une prise en charge correcte de ses triplés.
Abdou Fatah Gaye (TOUBA)