Problèmes rencontrés dans la rue
Les principaux problèmes rencontrés dans la rue sont pour 40,2% d'ordre sanitaire, alimentaire, vestimentaire ou liés aux rafles, ils sont 18,2%, qui évoquent l'exploitation sexuelle et économique, le manque d'abris; mais 12% citent les violences morales et physiques. L'enquête sur les enfants de la rue à Thiès et à Mbour (Unicef, 1999) montre que l'équilibre nutritionnel des enfants de la rue est précaire, car seule 54,3% déclarent prendre 3 repas par jour, il y a, 62,4% des enfants en rupture sociale qui déclarent être souvent malades. Ce taux élevé de morbidité peut s'expliquer par la précarité de leur état nutritionnel ou par la fatigue physique liée à la pénibilité des petits métiers pratiqués ou encore au stress psychologique dû aux nombreuses privations. L'usage de la drogue, notamment le « guinz » est aussi un facteur de détérioration et de fragilisation de la santé mentale et physique de ces enfants. Selon l’UNICEF (1999) 30,7% des enfants avouent avoir inhalé au moins une fois du « Guinz ». Selon Espoir Sans Frontières, ce sont 31,80% d'entre eux qui ont essayé le guinz à Kaolack.
Les abus et exploitations sexuelles
Le phénomène des abus sexuels a été défini selon certains auteurs par l'énumération des actes et des faits qui constituent ces abus sexuels, il s’agit :
•des abus sexuels sans contacts corporels, l'exhibitionnisme public ou privé, les images pornographiques, l'incitation verbale à l'activité sexuelle, les propos érotiques sur le sexe en présence des enfants,
•des abus sexuels avec contact corporel, les caresses ou les baisers érotiques, les attouchements, les demandes de masturbation,
•des abus sexuels avec contact corporel, les tentatives de viol ou viols avec pénétration anale, vaginale ou orale. Dans la région de Thiès les enfants déclarent être sexuellement actifs soit à 59,8% à Thiès et 61,4% à Mbour. Beaucoup d’enfants sont victimes de leur environnement à A St-Louis, ils sont 36% dans ce cas.
L’étude de Serigne Mor Mbaye (CEGID) montre que les Abus sexuels et l'exploitation sexuelle des enfants à St-Louis du Sénégal. Centre de guidance Infantile et familiale victime de son entourage car seuls 26% des agresseurs sont des étrangers (touristes et coopérants). Selon l’UNICEF (1999), la proportion d'enfants de la rue victimes d'abus sexuels est de 15,9% à Mbour et 11% à Thiès. La proportion la plus importante des victimes se retrouve dans la catégorie des abandons scolaires avec 45,6% à St-Louis. Quant aux victimes non scolarisés, elles représentent 23,9%.
Les enfants et la mendicité
En 1990, ENDA estimait le nombre d'enfants mendiants dans la région de Dakar à 20.000. L'UNICEF dans l'analyse de la situation des femmes et des enfants de 1999, les estime entre 50.000 et 100.000. Les régions de Saint-Louis, de Louga et de Thiès sont les principaux réservoirs des talibés qui sont pour près de 55% issus de familles d'agriculteurs, de pêcheurs et d'éleveurs et pour les 30% environ, de parents vendeurs, petits marabouts, enseignants en arabe, employés, ouvriers ou artisans, etc. On peut identifier trois catégories d'enfants : les talibés mendiants, les mendiants professionnels, les enfants accompagnateurs de mendiants.
Les catégories
Les talibés mendiants sont souvent des garçons confiés par leurs parents ou tuteurs à un marabout qui leur enseigne le Coran dans des daaras. Les talibés sont présents dans les centres urbains avec une plus forte concentration à Dakar qui en 1997 accueillait plus de 43% de talibés. Le mendiant professionnel est un enfant de la rue qui vit les pires formes de l'exploitation du travail des enfants. Ce peut être un talibé ou pas, qui est surexploité et malgré tout ce qu'il rapporte, il survit à peine et il est exposé à des risques (intempéries, faim, anémies, rafles, rapts, maladies y compris MST, vexations, drogue, viol, prostitution, mort violente et prématurée, etc. )
Les enfants accompagnateurs de mendiants
Ces enfants sont en général des fils et filles des mendiants. Ils sont à l'écart du système scolaire et ne sont peut-être jamais scolarisées. Ils sont aussi quelques fois des rebus du système, souvent bien avant 14 ans. Ils sont confrontés quotidiennement à la fatigue, la faim, la malnutrition, la saleté et les risques de maladie et d'abus multiples, etc.
Les enfants en situation de conflit avec la Loi
Les enfants sont placés dans les institutions soit parce qu'ils sont en situation de conflits avec la loi, soit parce que leur famille a sollicité le juge. Mais face à l'incapacité et à l'insuffisance des structures capables de prendre en charge les enfants en confits avec la loi, ils sont en très grand nombre dans les prisons.
Les principaux problèmes rencontrés dans la rue sont pour 40,2% d'ordre sanitaire, alimentaire, vestimentaire ou liés aux rafles, ils sont 18,2%, qui évoquent l'exploitation sexuelle et économique, le manque d'abris; mais 12% citent les violences morales et physiques. L'enquête sur les enfants de la rue à Thiès et à Mbour (Unicef, 1999) montre que l'équilibre nutritionnel des enfants de la rue est précaire, car seule 54,3% déclarent prendre 3 repas par jour, il y a, 62,4% des enfants en rupture sociale qui déclarent être souvent malades. Ce taux élevé de morbidité peut s'expliquer par la précarité de leur état nutritionnel ou par la fatigue physique liée à la pénibilité des petits métiers pratiqués ou encore au stress psychologique dû aux nombreuses privations. L'usage de la drogue, notamment le « guinz » est aussi un facteur de détérioration et de fragilisation de la santé mentale et physique de ces enfants. Selon l’UNICEF (1999) 30,7% des enfants avouent avoir inhalé au moins une fois du « Guinz ». Selon Espoir Sans Frontières, ce sont 31,80% d'entre eux qui ont essayé le guinz à Kaolack.
Les abus et exploitations sexuelles
Le phénomène des abus sexuels a été défini selon certains auteurs par l'énumération des actes et des faits qui constituent ces abus sexuels, il s’agit :
•des abus sexuels sans contacts corporels, l'exhibitionnisme public ou privé, les images pornographiques, l'incitation verbale à l'activité sexuelle, les propos érotiques sur le sexe en présence des enfants,
•des abus sexuels avec contact corporel, les caresses ou les baisers érotiques, les attouchements, les demandes de masturbation,
•des abus sexuels avec contact corporel, les tentatives de viol ou viols avec pénétration anale, vaginale ou orale. Dans la région de Thiès les enfants déclarent être sexuellement actifs soit à 59,8% à Thiès et 61,4% à Mbour. Beaucoup d’enfants sont victimes de leur environnement à A St-Louis, ils sont 36% dans ce cas.
L’étude de Serigne Mor Mbaye (CEGID) montre que les Abus sexuels et l'exploitation sexuelle des enfants à St-Louis du Sénégal. Centre de guidance Infantile et familiale victime de son entourage car seuls 26% des agresseurs sont des étrangers (touristes et coopérants). Selon l’UNICEF (1999), la proportion d'enfants de la rue victimes d'abus sexuels est de 15,9% à Mbour et 11% à Thiès. La proportion la plus importante des victimes se retrouve dans la catégorie des abandons scolaires avec 45,6% à St-Louis. Quant aux victimes non scolarisés, elles représentent 23,9%.
Les enfants et la mendicité
En 1990, ENDA estimait le nombre d'enfants mendiants dans la région de Dakar à 20.000. L'UNICEF dans l'analyse de la situation des femmes et des enfants de 1999, les estime entre 50.000 et 100.000. Les régions de Saint-Louis, de Louga et de Thiès sont les principaux réservoirs des talibés qui sont pour près de 55% issus de familles d'agriculteurs, de pêcheurs et d'éleveurs et pour les 30% environ, de parents vendeurs, petits marabouts, enseignants en arabe, employés, ouvriers ou artisans, etc. On peut identifier trois catégories d'enfants : les talibés mendiants, les mendiants professionnels, les enfants accompagnateurs de mendiants.
Les catégories
Les talibés mendiants sont souvent des garçons confiés par leurs parents ou tuteurs à un marabout qui leur enseigne le Coran dans des daaras. Les talibés sont présents dans les centres urbains avec une plus forte concentration à Dakar qui en 1997 accueillait plus de 43% de talibés. Le mendiant professionnel est un enfant de la rue qui vit les pires formes de l'exploitation du travail des enfants. Ce peut être un talibé ou pas, qui est surexploité et malgré tout ce qu'il rapporte, il survit à peine et il est exposé à des risques (intempéries, faim, anémies, rafles, rapts, maladies y compris MST, vexations, drogue, viol, prostitution, mort violente et prématurée, etc. )
Les enfants accompagnateurs de mendiants
Ces enfants sont en général des fils et filles des mendiants. Ils sont à l'écart du système scolaire et ne sont peut-être jamais scolarisées. Ils sont aussi quelques fois des rebus du système, souvent bien avant 14 ans. Ils sont confrontés quotidiennement à la fatigue, la faim, la malnutrition, la saleté et les risques de maladie et d'abus multiples, etc.
Les enfants en situation de conflit avec la Loi
Les enfants sont placés dans les institutions soit parce qu'ils sont en situation de conflits avec la loi, soit parce que leur famille a sollicité le juge. Mais face à l'incapacité et à l'insuffisance des structures capables de prendre en charge les enfants en confits avec la loi, ils sont en très grand nombre dans les prisons.