Les anciens réfugiés mauritaniens au Sénégal qui ont regagné leur pays, après des années d’exil consécutives aux violences de 1989, n’ont pas tous été rétablis dans leurs droits.
C’est le cas de milliers de paysans du Brakna, une des régions de la vallée du fleuve Sénégal. Leur situation fait actuellement débat à l’Assemblée nationale mauritanienne entre l’exécutif et le législatif. Le débat a été suscité par une question orale adressée au gouvernement via l’Assemblée nationale par l’un des parlementaires de la région du Brakna sur la situation de ces anciens déportés.
« Ce sont des gens qui ont été expulsés lors des malheureux événements de 1989, nous explique Moctar Sow. Ils étaient partis au Sénégal, maintenant ils sont revenus en Mauritanie mais n’ont pas pu récupérer leurs terres qui sont leur source de vie. Au nom des accords, il était prévu que ces gens récupèrent leurs terres ».
Venue s’expliquer devant les députés, la ministre de l’Agriculture, Mme Lemina Mint El Ghotob Ould Momma, a préféré pointer les efforts du gouvernement en matière de mise en valeur des terres au profit de tous, y compris des anciens réfugiés. « Nous avons déployés d’énormes efforts ces dernières années pour accroître la production. Nous avons multiplié les aménagements agricoles en vue d’exploiter toutes les superficies cultivables afin de relever le niveau de vie des populations ».
En avril 1989, un conflit frontalier a éclaté entre la Mauritanie et le Sénégal dégénérant en violence ethnique. Quelque 60.000 Mauritaniens ont fui vers le Sénégal et le Mali, selon le HCR.
L'insertion de ces ex-réfugiés, les populations qu'évoque le député Sow, est prévue par l’accord tripartite de rapatriement signé en 2007 par les gouvernements du Sénégal, de la Mauritanie et le haut-commissariat des Nations unies aux Réfugiés. Cet accord, qui devait permettre le retour de quelque 24 000 réfugiés mauritaniens, n’a toujours pas été appliqué intégralement.
RFI
C’est le cas de milliers de paysans du Brakna, une des régions de la vallée du fleuve Sénégal. Leur situation fait actuellement débat à l’Assemblée nationale mauritanienne entre l’exécutif et le législatif. Le débat a été suscité par une question orale adressée au gouvernement via l’Assemblée nationale par l’un des parlementaires de la région du Brakna sur la situation de ces anciens déportés.
« Ce sont des gens qui ont été expulsés lors des malheureux événements de 1989, nous explique Moctar Sow. Ils étaient partis au Sénégal, maintenant ils sont revenus en Mauritanie mais n’ont pas pu récupérer leurs terres qui sont leur source de vie. Au nom des accords, il était prévu que ces gens récupèrent leurs terres ».
Venue s’expliquer devant les députés, la ministre de l’Agriculture, Mme Lemina Mint El Ghotob Ould Momma, a préféré pointer les efforts du gouvernement en matière de mise en valeur des terres au profit de tous, y compris des anciens réfugiés. « Nous avons déployés d’énormes efforts ces dernières années pour accroître la production. Nous avons multiplié les aménagements agricoles en vue d’exploiter toutes les superficies cultivables afin de relever le niveau de vie des populations ».
En avril 1989, un conflit frontalier a éclaté entre la Mauritanie et le Sénégal dégénérant en violence ethnique. Quelque 60.000 Mauritaniens ont fui vers le Sénégal et le Mali, selon le HCR.
L'insertion de ces ex-réfugiés, les populations qu'évoque le député Sow, est prévue par l’accord tripartite de rapatriement signé en 2007 par les gouvernements du Sénégal, de la Mauritanie et le haut-commissariat des Nations unies aux Réfugiés. Cet accord, qui devait permettre le retour de quelque 24 000 réfugiés mauritaniens, n’a toujours pas été appliqué intégralement.
RFI