Un prisonnier mauritanien, condamné à mort en 2011 pour "action terroriste" après une opération à la voiture piégée menée par Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) visant à assassiner le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, a disparu jeudi soir de la prison centrale de Nouakchott, a indiqué vendredi une source sécuritaire. Selon cette source le fugitif, Cheikh Ould Saleck, « a été vu la dernière fois par ses amis de prison jeudi dans la mi-jounée. Son absence à la prière (collective) du soir a alerté ses co-prisonniers salafistes qui sont allés le chercher, trouvant sa cellule verrouillée ».
Ould Saleck avait participé en février 2011 à une opération d’Aqmi, qui avait convoyé sur Nouakchott trois voitures bourrées d’explosifs. Celles-ci devaient notamment aller à la présidence mauritanienne pour « assassiner le président Aziz », selon un communiqué de l’organisation. Un des véhicules, qui avait réussi à arriver aux portes de Nouakchott avec trois occupants a bord, avait été détruit par l’armée mauritanienne. Un second avait disparu. Le troisième avait été repéré et ses occupants arrêtés, parmi lesquels le prisonnier évadé.
La disparition de ce prisonnier « dangereux » inquiète les autorités qui se sont mobilisées à ses trousses et une enquête a été ouverte à Nouakchott pour en déterminer les conditions, a affirmé la même source sécuritaire. Plus d’une trentaine de jihadistes, dont certains condamnés à la peine capitale, se trouvent dans la prison centrale de Nouakchott. Ceux qui sont considéfés comme les plus dangereux ont été éloignés de la capitale, et placés dans une garnison prison située dans le nord du pays.
Ould Saleck avait participé en février 2011 à une opération d’Aqmi, qui avait convoyé sur Nouakchott trois voitures bourrées d’explosifs. Celles-ci devaient notamment aller à la présidence mauritanienne pour « assassiner le président Aziz », selon un communiqué de l’organisation. Un des véhicules, qui avait réussi à arriver aux portes de Nouakchott avec trois occupants a bord, avait été détruit par l’armée mauritanienne. Un second avait disparu. Le troisième avait été repéré et ses occupants arrêtés, parmi lesquels le prisonnier évadé.
La disparition de ce prisonnier « dangereux » inquiète les autorités qui se sont mobilisées à ses trousses et une enquête a été ouverte à Nouakchott pour en déterminer les conditions, a affirmé la même source sécuritaire. Plus d’une trentaine de jihadistes, dont certains condamnés à la peine capitale, se trouvent dans la prison centrale de Nouakchott. Ceux qui sont considéfés comme les plus dangereux ont été éloignés de la capitale, et placés dans une garnison prison située dans le nord du pays.
jeuneafrique.com