La Mauritanie accueillera le 25 mars prochain, à Rosso, le dernier convoi de rapatriement volontaire organisé des réfugiés mauritaniens au Sénégal. La date du 25 mars symbolise la Journée de réconciliation nationale en Mauritanie. En effet , cette commémoration arrive trois ans, jour pour jour, après la Grande Prière de Kaédi qui a vu la participation du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a convié l’ensemble des Mauritaniens à sceller la réconciliation nationale et à transcender, dans un élan de foi religieuse et de solidarité patriotique, les vicissitudes, les rancœurs, la tristesse, les ressentiments et les douleurs nés de deux décennies d’injustice.
Avec la reprise des mouvements de rapatriement le 29 novembre dernier, les observateurs ont remarqué l’engouement des réfugiés à regagner la Mauritanie, permettant ainsi le rapatriement de 22011 personnes, regroupées au sein de 5287 familles, en 94 convois.
« En plus d’un retour organisé et digne , les 22 011 personnes rapatriées ont eu à bénéficier de la disponibilisation pour chaque famille de parcelle d’habitat, la mise en œuvre des programmes sociaux de base (construction de six nouveaux forages, extensions d’adduction d’eau, construction de 54 mosquées, construction de 69 salles de classe et équipement de 14 écoles, réalisation de plusieurs aménagements agricoles.…) , la mise à disposition au profit des familles des programmes d’activités génératrices de revenus , l’achat de 41 136 têtes de bétail dont 20 284 vaches laitières suitées et d’aliments de bétail, la fourniture d’éléments pour embouche ovine et l’aviculture familiale, la création et l’approvisionnement de 101 magasins communautaires en produits alimentaires, l’ouverture de 12 dépôts pharmaceutiques et leur fourniture en médicaments de base, l’achat de 91 moulins à grain et de 12 décortiqueuses pour les coopératives agricoles, la fourniture de matériel de teinture pour les groupements coopératifs féminins, l’achat de 27 pirogues équipées pour la pêche fluviale, la réalisation de 14 parcs de vaccination… » précise Mohamed Ould El Kory, directeur de la communication à l’Agence Mauritanienne d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) avant d’ajouter : « l’ANAIR a déjà commencé, comme elle en a reçu l’instruction du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, la réalisation du programme d’aménagement de 3.000 hectares de terres cultivables au profit des rapatriés. Notre agence a déjà remis à plusieurs coopératives agricoles de rapatriés des périmètres hydro- agricoles. C’est le cas, à titre d’exemple, des populations du village de Médina Salam, commune de Tékane, au Trarza, avec un périmètre hydro-agricole d’une superficie brute de 57 hectares (50 hectares nets cultivables).Ce périmètre dont les coûts d’aménagement et de mise en valeur au cours de la dernière campagne agricole de contre-saison se sont élevés à soixante cinq millions six cents vingt cinq mille huit cents quatre vingt seize Ouguiya , entièrement supportés par le budget de l’ANAIR, bénéficie à une population totale de cent trente-huit ménages dont quatre vingt dix-huit ménages de rapatriés. Au cours d’une première année d’exploitation, réalisée conformément aux techniques culturales modernes, et sur la base d’un rendement moyen prévu de 8 tonnes de paddy par hectare, la production globale dégagée par ce périmètre a été de quatre cents tonnes de paddy, la meilleure au niveau national. Dans le même temps, l’exploitation de ce périmètre a produit plusieurs centaines de tonnes de sous produits agricoles (paille et son de riz), ce qui permet de couvrir largement les besoins alimentaires du cheptel du village pendant une période de soudure, estimée à quatre mois », conclut le directeur de la communication de l’ANAIR.
Mauritanie 24
Avec la reprise des mouvements de rapatriement le 29 novembre dernier, les observateurs ont remarqué l’engouement des réfugiés à regagner la Mauritanie, permettant ainsi le rapatriement de 22011 personnes, regroupées au sein de 5287 familles, en 94 convois.
« En plus d’un retour organisé et digne , les 22 011 personnes rapatriées ont eu à bénéficier de la disponibilisation pour chaque famille de parcelle d’habitat, la mise en œuvre des programmes sociaux de base (construction de six nouveaux forages, extensions d’adduction d’eau, construction de 54 mosquées, construction de 69 salles de classe et équipement de 14 écoles, réalisation de plusieurs aménagements agricoles.…) , la mise à disposition au profit des familles des programmes d’activités génératrices de revenus , l’achat de 41 136 têtes de bétail dont 20 284 vaches laitières suitées et d’aliments de bétail, la fourniture d’éléments pour embouche ovine et l’aviculture familiale, la création et l’approvisionnement de 101 magasins communautaires en produits alimentaires, l’ouverture de 12 dépôts pharmaceutiques et leur fourniture en médicaments de base, l’achat de 91 moulins à grain et de 12 décortiqueuses pour les coopératives agricoles, la fourniture de matériel de teinture pour les groupements coopératifs féminins, l’achat de 27 pirogues équipées pour la pêche fluviale, la réalisation de 14 parcs de vaccination… » précise Mohamed Ould El Kory, directeur de la communication à l’Agence Mauritanienne d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) avant d’ajouter : « l’ANAIR a déjà commencé, comme elle en a reçu l’instruction du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, la réalisation du programme d’aménagement de 3.000 hectares de terres cultivables au profit des rapatriés. Notre agence a déjà remis à plusieurs coopératives agricoles de rapatriés des périmètres hydro- agricoles. C’est le cas, à titre d’exemple, des populations du village de Médina Salam, commune de Tékane, au Trarza, avec un périmètre hydro-agricole d’une superficie brute de 57 hectares (50 hectares nets cultivables).Ce périmètre dont les coûts d’aménagement et de mise en valeur au cours de la dernière campagne agricole de contre-saison se sont élevés à soixante cinq millions six cents vingt cinq mille huit cents quatre vingt seize Ouguiya , entièrement supportés par le budget de l’ANAIR, bénéficie à une population totale de cent trente-huit ménages dont quatre vingt dix-huit ménages de rapatriés. Au cours d’une première année d’exploitation, réalisée conformément aux techniques culturales modernes, et sur la base d’un rendement moyen prévu de 8 tonnes de paddy par hectare, la production globale dégagée par ce périmètre a été de quatre cents tonnes de paddy, la meilleure au niveau national. Dans le même temps, l’exploitation de ce périmètre a produit plusieurs centaines de tonnes de sous produits agricoles (paille et son de riz), ce qui permet de couvrir largement les besoins alimentaires du cheptel du village pendant une période de soudure, estimée à quatre mois », conclut le directeur de la communication de l’ANAIR.
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