Dans un discours prononcé au cours du meeting organisé par la coordination de l’opposition démocratique à Nouakchott, samedi 23 juin 2012, le président du RFD et chef de l’opposition démocratique, Ahmed Ould Daddah, n’y est guère allé avec le dos de la cuillère pour s’en prendre à Mohamed Ould Abdel Aziz et son régime. «Ould Abdel Aziz doit quitter le pouvoir en « dégageant » tout de suite parce que c’est le souhait de tout le peuple mauritanien. Son départ et tout de suite reste le seul choix pour le régime" pour "éviter le pire" à la Mauritanie, a-t-il dit. Ahmed Ould Daddah a évoqué les problèmes d’Ould Abdel Aziz avec les pays voisins évoquant le Mali qui « a souffert des interventions mauritaniennes qui ont fissuré l’unité de ce pays voisin ».Présent au meeting, l’ancien Chef d’Etat Ely Ould Mohamed Vall , s’est félicité du « succès de cette mobilisation » assurant que « le régime d’Ould Abdel Aziz se lézarde et que son départ, dans le cadre de la dynamique du printemps arabe, reste inévitable. Ce régime s'effondrera vite et tout le monde sera surpris de la rapidité de sa chute ».
En réaction à ces sorties des principaux dirigeants de l’opposition mauritanienne, Mohamed Ould El Kory, coordinateur de la commission Politique de l’Union Pour la République (parti au pouvoir) a déclaré qu’ « il est grand temps de sortir la politique étrangère des querelles domestiques. Il n’y a jamais eu d’interventions mauritaniennes au Mali. Ces dernières années, une partie de ce pays est devenue une base arrière de formation de terroristes et de kamikazes, qui se sont attaqués à plusieurs reprises à des unités de notre armée en Mauritanie tuant et égorgeant plusieurs de nos vaillants soldats. En concertation et en coordination avec le gouvernement frère du Mali, nous avons agi en légitime défense. Nous avons agi avant que ne se cristallise à nos portes un bastion inexpugnable du terrorisme international(...) Mais Ahmed Ould Daddah et Ely Ould Mohamed Vall doivent apprendre à respecter la démocratie, le Président de la République et les citoyens.
" Le responsable de l’UPR et directeur de la communication à l’ANAIR, Mohamed Ould El Kory, a aussi précisé que « visiblement déprimés, Ely et Ould Daddah qui ont leur avenir politique derrière eux ont pris la fâcheuse habitude de donner de l'insulte, là où ils manquent d'arguments ». « Dès son arrivée au pouvoir il ya bientôt quatre ans, le président Aziz a engagé une vaste campagne contre la gabegie et ses auteurs en vue de respecter les deniers publics et l'optimisation des ressources naturelles du pays. Il a réduit de 60% pour la troisième année consécutive, en 2012, le budget de la Présidence de la République.
Grâce à ses efforts, notre première richesse est désormais celle basée sur la bonne gouvernance. En moins de quatre ans, l’homme a équipé plus d’hôpitaux, construit plus de forages, plus de routes, plus de centrales électriques, plus d’écoles et d’hôpitaux que les différents régimes qui se sont succédés en Mauritanie sur cinq décades. C’est vrai, il reste beaucoup à faire et de grands efforts doivent être pris pour lutter contre le chômage.
Concernant le printemps arabe, au niveau de la majorité, nous n’avons jamais prétendu que la Mauritanie soit à l’abri des coups de tonnerre de l’histoire, mais Il y a bientôt quatre ans, le président Mohamed Ould Abdel Aziz a anticipé la révolution de la rue arabe et s’est indigné, de l’injustice, de la gabegie et des méthodes dictatoriales que subissaient notre peuple. Depuis cette étape nouvelle, le peuple soutient majoritairement le président Aziz pour ses programmes de développement durable mais aussi et surtout pour avoir installé dans notre pays un véritable Etat de droit, démocratique, moderne, solidaire, porteur de progrès et d’équité ».
Mauritanie 24
En réaction à ces sorties des principaux dirigeants de l’opposition mauritanienne, Mohamed Ould El Kory, coordinateur de la commission Politique de l’Union Pour la République (parti au pouvoir) a déclaré qu’ « il est grand temps de sortir la politique étrangère des querelles domestiques. Il n’y a jamais eu d’interventions mauritaniennes au Mali. Ces dernières années, une partie de ce pays est devenue une base arrière de formation de terroristes et de kamikazes, qui se sont attaqués à plusieurs reprises à des unités de notre armée en Mauritanie tuant et égorgeant plusieurs de nos vaillants soldats. En concertation et en coordination avec le gouvernement frère du Mali, nous avons agi en légitime défense. Nous avons agi avant que ne se cristallise à nos portes un bastion inexpugnable du terrorisme international(...) Mais Ahmed Ould Daddah et Ely Ould Mohamed Vall doivent apprendre à respecter la démocratie, le Président de la République et les citoyens.
" Le responsable de l’UPR et directeur de la communication à l’ANAIR, Mohamed Ould El Kory, a aussi précisé que « visiblement déprimés, Ely et Ould Daddah qui ont leur avenir politique derrière eux ont pris la fâcheuse habitude de donner de l'insulte, là où ils manquent d'arguments ». « Dès son arrivée au pouvoir il ya bientôt quatre ans, le président Aziz a engagé une vaste campagne contre la gabegie et ses auteurs en vue de respecter les deniers publics et l'optimisation des ressources naturelles du pays. Il a réduit de 60% pour la troisième année consécutive, en 2012, le budget de la Présidence de la République.
Grâce à ses efforts, notre première richesse est désormais celle basée sur la bonne gouvernance. En moins de quatre ans, l’homme a équipé plus d’hôpitaux, construit plus de forages, plus de routes, plus de centrales électriques, plus d’écoles et d’hôpitaux que les différents régimes qui se sont succédés en Mauritanie sur cinq décades. C’est vrai, il reste beaucoup à faire et de grands efforts doivent être pris pour lutter contre le chômage.
Concernant le printemps arabe, au niveau de la majorité, nous n’avons jamais prétendu que la Mauritanie soit à l’abri des coups de tonnerre de l’histoire, mais Il y a bientôt quatre ans, le président Mohamed Ould Abdel Aziz a anticipé la révolution de la rue arabe et s’est indigné, de l’injustice, de la gabegie et des méthodes dictatoriales que subissaient notre peuple. Depuis cette étape nouvelle, le peuple soutient majoritairement le président Aziz pour ses programmes de développement durable mais aussi et surtout pour avoir installé dans notre pays un véritable Etat de droit, démocratique, moderne, solidaire, porteur de progrès et d’équité ».
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