Les familles des "détenus politiques" et celles des victimes de bavures et de répression du gouvernement de Macky Sall regroupées autour d’un collectif, ont dénoncé avec la dernière énergie le report de l’élection présidentielle 2024. Ses membres, déçus par l’annonce du report du scrutin, estiment que leurs enfants ne peuvent plus rester en prison 10 mois de plus. Ainsi, ils annoncent une manifestation ce samedi 17 février à la place de la Nation pour dénoncer une situation.
Face à la presse ce mercredi, Ya Seyda qui a pris la parole au nom des mères, pères , maris et, femmes des détenus a expliqué les raisons qui les ont poussées à mettre en place ce collectif. « lorsque les enfants ont été interpellés certains, il y a 3 ans, certains 2 ans, d’autres il y a des mois, il y avait eu beaucoup de tristesse, beaucoup de désarroi au sein des familles. Nous nous sommes retrouvés dans ce collectif qui, à la longue, a fini par être pour nous un cadre d’échange, un cadre où nous pouvions chacune pleurer sur l’épaule de l’autre et nous consoler mutuellement. Et nous nous sommes dits que nous sommes dans un Etat de droit, les enfants n’ont commis aucun délit honteux, ils ont manifesté leur préférence pour un leader déterminé. Donc, nous nous sommes dits prenons cela avec beaucoup de philosophie, rendons grâce à Dieu ».
Elle a ajouté : « Nous avons fait des journées de prières en nous disant que ça va bientôt prendre fin. Même dans leurs éléments de langage quand on va à la prison en visite c’est eux finalement qui nous consolent et nous disent que c’est bientôt fini , on va aller aux élections et tout President qui viendra au pouvoir va s’occuper de notre sort».
Donc, a-t-elle déploré : « Lorsque le Président de la République, on ne sait quel stratagème, s’est levé un bon jour devant toute la Nation et dire que les élections sont reportées, est-ce qu’on peut pas dire que c’était le coup de grâce au peuple et aux enfants».
Avec le report de ces élections, « l’appel pour les enfants va être allongé », a-t-elle regretté.
Avant de se poser la question à savoir : « Est-ce qu’ils vont rester ces 10 mois en prison alors qu’ils n’ont rien fait? « Nous sommes dans un pays de droit régit par des lois , je pense que chacun a le droit de militer dans le parti qui le convient », a rappelé Ya Seyda.
Face à cette décision du chef de l’Etat de reporter l’élection présidentielle, le collectif des familles des "détenus politiques" informe qu’il ne restera pas les bras croisés. « Nous allons, le samedi 17 février à la place de la Nation, organisé une manifestation à 15 heures », a-t-elle annoncé.
Face à la presse ce mercredi, Ya Seyda qui a pris la parole au nom des mères, pères , maris et, femmes des détenus a expliqué les raisons qui les ont poussées à mettre en place ce collectif. « lorsque les enfants ont été interpellés certains, il y a 3 ans, certains 2 ans, d’autres il y a des mois, il y avait eu beaucoup de tristesse, beaucoup de désarroi au sein des familles. Nous nous sommes retrouvés dans ce collectif qui, à la longue, a fini par être pour nous un cadre d’échange, un cadre où nous pouvions chacune pleurer sur l’épaule de l’autre et nous consoler mutuellement. Et nous nous sommes dits que nous sommes dans un Etat de droit, les enfants n’ont commis aucun délit honteux, ils ont manifesté leur préférence pour un leader déterminé. Donc, nous nous sommes dits prenons cela avec beaucoup de philosophie, rendons grâce à Dieu ».
Elle a ajouté : « Nous avons fait des journées de prières en nous disant que ça va bientôt prendre fin. Même dans leurs éléments de langage quand on va à la prison en visite c’est eux finalement qui nous consolent et nous disent que c’est bientôt fini , on va aller aux élections et tout President qui viendra au pouvoir va s’occuper de notre sort».
Donc, a-t-elle déploré : « Lorsque le Président de la République, on ne sait quel stratagème, s’est levé un bon jour devant toute la Nation et dire que les élections sont reportées, est-ce qu’on peut pas dire que c’était le coup de grâce au peuple et aux enfants».
Avec le report de ces élections, « l’appel pour les enfants va être allongé », a-t-elle regretté.
Avant de se poser la question à savoir : « Est-ce qu’ils vont rester ces 10 mois en prison alors qu’ils n’ont rien fait? « Nous sommes dans un pays de droit régit par des lois , je pense que chacun a le droit de militer dans le parti qui le convient », a rappelé Ya Seyda.
Face à cette décision du chef de l’Etat de reporter l’élection présidentielle, le collectif des familles des "détenus politiques" informe qu’il ne restera pas les bras croisés. « Nous allons, le samedi 17 février à la place de la Nation, organisé une manifestation à 15 heures », a-t-elle annoncé.