Autrement dit : «Promouvoir la cause des droits des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels et des transsexuels (Lgbt) partout dans le monde est une préoccupation centrale, inséparable de la perception américaine des droits de l’Homme et de (leur) agenda politique». Il s’agit bien d’une doctrine politico-philosophique ostensiblement arborée par la Maison Blanche, et qui permet dés lors de comprendre pourquoi le chef de l’Exécutif américain, lors de ses tournées à travers le monde, n’éprouve aucune gêne à faire à ses homologues dirigeants de pays n’ayant pas légalisé sur leurs sols les unions gays, des proposition indécentes, comme celle qui lui a valu d’essuyer, le 27 juin de l’année dernière à Dakar, une diplomatique fin de non-recevoir de la part du Président Macky Sall. Il s’avère que ce défenseur invétéré des Lgbt n’a pas pour autant dit son dernier mot, à mis parcours de son dernier mandat. Il est loin d’avoir lâché prise, et compte même revenir à la charge. Et en force cette-ci !
En effet, il a invité 51 chefs d’États africains à la Maison Blanche, les 5 et 6 août prochains - à l’exception notable du Zimbabwe, de l'Érythrée et du Soudan (ces "vilains rebelles" !) -, pour, entre autres, exercer une ultime pression sur les pays qui traînent toujours les pieds à intégrer dans leurs mœurs les unions contre-nature. Avec en filigrane un HONTEUX CHANTAGE D’ÉTAT, préalablement décliné par la secrétaire d’État adjointe aux Affaires africaines, Linda Thomas-Greenfield. Lors d’une visioconférence, le 10 juillet dernier, avec plusieurs médias d’Etat du continent, elle n’a pas hésité à déclarer que les États-Unis «entendent désormais prendre des sanctions à l’égard des pays récalcitrants». Voilà qui a au moins le mérite d’être sans équivoque !
C’est un truisme que de le répéter, le Sénégal est un pays indépendant et souverain. Il n’appartient dés lors à aucun individu, fut-il le président de la plus grande puissance financière, technologique et militaire de la planète, de s’arroger le droit de lui dicter une quelconque ligne de conduite relativement à ses us et coutumes !
En perspective de cette ultime baroud d’honneur du président américain, l’Organisation islamique Jamra & l’Observatoire de Veille et de Défense des Valeurs Culturelles et Religieuses "Mbañ Gacce" invitent tous les segments de la société sénégalaise, au-delà de leurs obédiences diverses, à faire bloc – au moins SUR CETTE QUESTION-LA (la précision nous semble importante) – autour de leur Président de la République Monsieur Macky Sall, afin que ceux qui s’obstinent à continuer de faire pression sur lui sachent définitivement que le chef de l’Etat sénégalais n’est pas SEUL dans sa posture de refus (en référence notamment au syndrome François Bozizé de la Centrafrique). Mais que c’est bien le peuple sénégalais, dans son écrasante majorité de 98% de croyants (musulmans et chrétiens confondus) qui rejettent énergiquement ces unions contre-nature.
Jamra & Mbañ Gacce demandent à toutes les familles religieuses et aux responsables de tous les Lieux de Cultes du pays d’accompagner la délégation sénégalaise de leurs prières ; et aux Imams et Prédicateurs de consacrer leurs sermons du dernier vendredi (1er août) précédant le départ du chef de l’Etat pour Washington, à fustiger cette énième tentative de corruption de nos bonnes mœurs, dont les multiples récidives apparaissent comme un mépris culturel qui ne dit pas son nom !
Dakar, le 26 juillet 2014
Pour Jamra & Mbañ Gacce
Imam Massamba Diop
ongjamra@hotmail.com
En effet, il a invité 51 chefs d’États africains à la Maison Blanche, les 5 et 6 août prochains - à l’exception notable du Zimbabwe, de l'Érythrée et du Soudan (ces "vilains rebelles" !) -, pour, entre autres, exercer une ultime pression sur les pays qui traînent toujours les pieds à intégrer dans leurs mœurs les unions contre-nature. Avec en filigrane un HONTEUX CHANTAGE D’ÉTAT, préalablement décliné par la secrétaire d’État adjointe aux Affaires africaines, Linda Thomas-Greenfield. Lors d’une visioconférence, le 10 juillet dernier, avec plusieurs médias d’Etat du continent, elle n’a pas hésité à déclarer que les États-Unis «entendent désormais prendre des sanctions à l’égard des pays récalcitrants». Voilà qui a au moins le mérite d’être sans équivoque !
C’est un truisme que de le répéter, le Sénégal est un pays indépendant et souverain. Il n’appartient dés lors à aucun individu, fut-il le président de la plus grande puissance financière, technologique et militaire de la planète, de s’arroger le droit de lui dicter une quelconque ligne de conduite relativement à ses us et coutumes !
En perspective de cette ultime baroud d’honneur du président américain, l’Organisation islamique Jamra & l’Observatoire de Veille et de Défense des Valeurs Culturelles et Religieuses "Mbañ Gacce" invitent tous les segments de la société sénégalaise, au-delà de leurs obédiences diverses, à faire bloc – au moins SUR CETTE QUESTION-LA (la précision nous semble importante) – autour de leur Président de la République Monsieur Macky Sall, afin que ceux qui s’obstinent à continuer de faire pression sur lui sachent définitivement que le chef de l’Etat sénégalais n’est pas SEUL dans sa posture de refus (en référence notamment au syndrome François Bozizé de la Centrafrique). Mais que c’est bien le peuple sénégalais, dans son écrasante majorité de 98% de croyants (musulmans et chrétiens confondus) qui rejettent énergiquement ces unions contre-nature.
Jamra & Mbañ Gacce demandent à toutes les familles religieuses et aux responsables de tous les Lieux de Cultes du pays d’accompagner la délégation sénégalaise de leurs prières ; et aux Imams et Prédicateurs de consacrer leurs sermons du dernier vendredi (1er août) précédant le départ du chef de l’Etat pour Washington, à fustiger cette énième tentative de corruption de nos bonnes mœurs, dont les multiples récidives apparaissent comme un mépris culturel qui ne dit pas son nom !
Dakar, le 26 juillet 2014
Pour Jamra & Mbañ Gacce
Imam Massamba Diop
ongjamra@hotmail.com