Le 12 avril 2008, note l’Observateur, alors qu’il venait d’être démis de ses fonctions de numéro 2 de la gendarmerie, le colonel Abdoulaye Aziz Ndao avait écrit une correspondance au président de la République de l’époque, Abdoulaye Wade, pour dénoncer certaines pratiques ayant cours à la gendarmerie. C’est parce que cette lettre n’a pas eu le traitement qu’il espérait qu’il a finalement décidé d’écrire les livres qui ont éclaboussé la maréchaussée et qui continuent encore de faire couler beaucoup d’encre et de salive. «J’ai l’honneur de demander une fois de plus l’ouverture d’une enquête officielle pour déterminer et analyser les faits qui ont conduit votre haute autorité à prendre la décision de me relever de mes fonctions de Haut Commandant en second de la Gendarmerie, le 18 juin 2007, et depuis cette date, ultime déshonneur pour un officier, de me laisser sans fonction», écrivait-il.
«Je suis officier et je crois en la raison d’État, je peux endurer des épreuves pour la sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation. Cependant, je ne peux continuer, au nom de cette raison d’État, d’accepter de subir les assauts répétés de cercles mafieux, qui commencent à proliférer dans la Gendarmerie. Une première fois, en décembre 2002, le Colonel Abdoulaye Aziz Ndao, alors Directeur de Contrôle, Études et Législation, du Ministère des Forces Armées, département juridique et d’études générales, est relevé de ses fonctions après avoir dirigé, avec compétence, sérieux et rigueur, la Commission d’enquête sur le naufrage du bateau le «Joola». Le commandement militaire, sans état d’âme pour les victimes, lui faisait payer ainsi les conclusions du rapport que vous aviez décidé de publier sur internet. Le Colonel Ndao est resté un an sans fonction avant d’être exilé, avec l’aide du Ministre des Forces Armées, comme attaché militaire en Guinée. Pour la seconde fois, le 18 juin 2007, le Colonel Ndao est relevé de ses fonctions, cette fois-ci, de Haut Commandant en Second de la Gendarmerie, pour des raisons qu’il ignore. Il n’a pas été puni pour quelque faute que ce soit comme l’exige le règlement militaire», dénonçait-il.
«Des personnes, gravitant autour du pouvoir, ont fait chanter le Général Haut Commandant de la Gendarmerie, suite à des magouilles et malversations portées à leur connaissance. Ces faits ont conduit, dans la semaine du 09 au 16 juin 2007, cet officier Général à les faire arrêter, torturer, et détruire les ordinateurs et traces de leur investigation. Devant vos questions et interrogations, un Général, Haut-Commandant, chef militaire, officier assermenté, a menti en rejetant les faits et responsabilités sur son subordonné direct. Mentir au Chef suprême des Armées, de la part d’un Commandant de force est une haute trahison. Le minimum de décence, d’éthique et d’honneur pour un Chef militaire est de défendre son subordonné même s’il a fauté, de le sanctionner avec justesse et bienveillance. Plus grave, un Chef, doit assumer ses actes et responsabilités propres et non engager celle de son subordonné innocent», ajoutait-il, demandant au Président de la République de faire ouvrir une enquête exhaustive ou le recevoir en audience en présence de ses détracteurs et lui permettre de défendre son honneur ou, enfin, le faire punir par le Haut Commandant de la Gendarmerie qui aura alors la charge d’écrire noir sur blanc ce qu’il lui reproche.
Seneweb
«Je suis officier et je crois en la raison d’État, je peux endurer des épreuves pour la sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation. Cependant, je ne peux continuer, au nom de cette raison d’État, d’accepter de subir les assauts répétés de cercles mafieux, qui commencent à proliférer dans la Gendarmerie. Une première fois, en décembre 2002, le Colonel Abdoulaye Aziz Ndao, alors Directeur de Contrôle, Études et Législation, du Ministère des Forces Armées, département juridique et d’études générales, est relevé de ses fonctions après avoir dirigé, avec compétence, sérieux et rigueur, la Commission d’enquête sur le naufrage du bateau le «Joola». Le commandement militaire, sans état d’âme pour les victimes, lui faisait payer ainsi les conclusions du rapport que vous aviez décidé de publier sur internet. Le Colonel Ndao est resté un an sans fonction avant d’être exilé, avec l’aide du Ministre des Forces Armées, comme attaché militaire en Guinée. Pour la seconde fois, le 18 juin 2007, le Colonel Ndao est relevé de ses fonctions, cette fois-ci, de Haut Commandant en Second de la Gendarmerie, pour des raisons qu’il ignore. Il n’a pas été puni pour quelque faute que ce soit comme l’exige le règlement militaire», dénonçait-il.
«Des personnes, gravitant autour du pouvoir, ont fait chanter le Général Haut Commandant de la Gendarmerie, suite à des magouilles et malversations portées à leur connaissance. Ces faits ont conduit, dans la semaine du 09 au 16 juin 2007, cet officier Général à les faire arrêter, torturer, et détruire les ordinateurs et traces de leur investigation. Devant vos questions et interrogations, un Général, Haut-Commandant, chef militaire, officier assermenté, a menti en rejetant les faits et responsabilités sur son subordonné direct. Mentir au Chef suprême des Armées, de la part d’un Commandant de force est une haute trahison. Le minimum de décence, d’éthique et d’honneur pour un Chef militaire est de défendre son subordonné même s’il a fauté, de le sanctionner avec justesse et bienveillance. Plus grave, un Chef, doit assumer ses actes et responsabilités propres et non engager celle de son subordonné innocent», ajoutait-il, demandant au Président de la République de faire ouvrir une enquête exhaustive ou le recevoir en audience en présence de ses détracteurs et lui permettre de défendre son honneur ou, enfin, le faire punir par le Haut Commandant de la Gendarmerie qui aura alors la charge d’écrire noir sur blanc ce qu’il lui reproche.
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