Une tentative d’emprise sur la zone fluviomaritime suscite l’ire des jeunes de Pikine qui, rassemblées mardi sur le site, expriment leur ferme désaccord. Le terrain situé sur la digue, en face de la mangrove, était un ancien dépotoir d’ordures remblayé et sauvegarde grâce avec la participation des mouvements associatifs et des porteurs de voix.
Le collectif au front contre l’accaparement du site dit dénonce sa convoitise par une organisation locale de pêcheurs pour l’érection d’une salle de réunion et d’une station d’essence. Alors qu’il servait jusqu’ici de terrain de foot pour les Asc de la zone.
« Ils ont commencé par installer aux abords du terrain. Maintenant, ils sont passés à la vitesse supérieure et ont mis des poteaux. C’est le seul espace de jeux qui reste à nos enfants et à nos neveux », crie Ousmane SY, membre du collectif. « Les ruelles de Pikine sont étroites. Les autres axes du quartier servent de passage pour les véhicules. C’est l’unique aire où les jeunes sont à l’abri du danger. Nous n’accepterons pas qu’il soit dérobé », a-t-il ajouté. M. SY invite les autorités à « agir à temps ».
« Nous avons appris que ni la Commune de Saint-Louis, ni la Préfecture ni l’ANAM n’ont remis l'ordonnance d'excétuter cette forfaiture. Nous nous dressons fermement contre l’anarchie. Nous avons démonté tous les poteaux », a laissé entendre le lanceur d’alerte Pikinois Thierno DICKO. Ce dernier annonce la mise sur pied d'un plan d'action des organisations de jeunesse de quartier pour sécuriser l'espace.
Le collectif au front contre l’accaparement du site dit dénonce sa convoitise par une organisation locale de pêcheurs pour l’érection d’une salle de réunion et d’une station d’essence. Alors qu’il servait jusqu’ici de terrain de foot pour les Asc de la zone.
« Ils ont commencé par installer aux abords du terrain. Maintenant, ils sont passés à la vitesse supérieure et ont mis des poteaux. C’est le seul espace de jeux qui reste à nos enfants et à nos neveux », crie Ousmane SY, membre du collectif. « Les ruelles de Pikine sont étroites. Les autres axes du quartier servent de passage pour les véhicules. C’est l’unique aire où les jeunes sont à l’abri du danger. Nous n’accepterons pas qu’il soit dérobé », a-t-il ajouté. M. SY invite les autorités à « agir à temps ».
« Nous avons appris que ni la Commune de Saint-Louis, ni la Préfecture ni l’ANAM n’ont remis l'ordonnance d'excétuter cette forfaiture. Nous nous dressons fermement contre l’anarchie. Nous avons démonté tous les poteaux », a laissé entendre le lanceur d’alerte Pikinois Thierno DICKO. Ce dernier annonce la mise sur pied d'un plan d'action des organisations de jeunesse de quartier pour sécuriser l'espace.