Les deux coups de téléphone durant l’entretien ne l’ont nullement perturbée. Plongée dans ses explications, elle parle avec enthousiasme du quotidien de son unité qui est de s’assurer, entre autres, que la société civile soit impliquée dans le processus de paix.
Pour Awa Faye, se battre pour la paix n’est pas qu’une conviction, c’est un devoir. Originaire du Gandiolais, elle rêvait de travailler pour les Nations unies depuis son enfance.
Après avoir validé sa maitrise de droit à l’université Gaston Berger, Awa a continué ses études en France à l’Université d’Angers où elle a obtenu son Master en Droit public international. Convaincue de son devoir d’apporter sa contribution à la paix et au développement de l’Afrique, elle affûte ses premières armes au sein de différentes structures œuvrant pour la résolution de conflits sur le continent.
Pour Awa Faye, se battre pour la paix n’est pas qu’une conviction, c’est un devoir. Originaire du Gandiolais, elle rêvait de travailler pour les Nations unies depuis son enfance.
Après avoir validé sa maitrise de droit à l’université Gaston Berger, Awa a continué ses études en France à l’Université d’Angers où elle a obtenu son Master en Droit public international. Convaincue de son devoir d’apporter sa contribution à la paix et au développement de l’Afrique, elle affûte ses premières armes au sein de différentes structures œuvrant pour la résolution de conflits sur le continent.
Après le Département de paix et de sécurité de la Commission de l’Union africaine, elle rejoint ensuite successivement l’Institute for Security Studies (ISS) au Sénégal, l’Institute for Peace and Security Studies (IPSS) en Ethiopie et le Gorée Institute. Mais quelque part dans sa tête, trotte toujours l’ambition de travailler pour les Nations unies. C’est ainsi qu’elle s’engage en octobre 2013 comme volontaire au sein de la Division des Affaires civiles du bureau de la MINUSMA de Tombouctou. Durant quatre années dans la perle du désert, Awa, aux côtés d’autres, s’implique pour que la société civile ait une voix et une place mais surtout que les femmes se fassent entendre dans le processus de la paix. Si la native du Sénégal devait retenir un grand souvenir de son travail dans la ville de Tombouctou, c’est sa contribution pour l’autonomisation des femmes avec la mise en place de centres multifonctionnels dans les cercles de la ville pour la transformation et la mise en valeur des produits locaux. A l’évocation de ce souvenir, elle a comme des étoiles dans les yeux. Elle a poursuivi la même mission au bureau régional de Mopti jusqu’ à la fin de son volontariat.
Après 4 ans et 8 mois au service de la paix, Awa n’a pas hésité une seconde pour se réengager en tant que professionnelle à Kidal. Dans cette ville, Awa entretient d’excellentes relations avec John Kahuya, son chef d’unité. Ce dernier ne tarit pas d’éloges à son endroit, « Awa Faye fait un excellent travail en cultivant d’étroites relations avec nos partenaires des plateformes de coordination jeunesse et femmes ainsi que d’autres acteurs de la société civile ».
Vivre à Kidal n’est pas toujours facile mais c’est loin de décourager cette mère de deux enfants. L’espoir pour la paix et la foi l’aident à surmonter les épreuves. « Je ne suis pas la seule à faire face aux difficiles conditions de vie et aux menaces sécuritaires, la peur est là mais sans la solidarité internationale, la situation pourrait empirer. Je suis convaincue que j’ai ma partition à jouer dans la recherche de la paix, c’est ce qui me motive » déclare -t- elle dans un grand sourire. Et si ses enfants lui manquent au quotidien, Awa se dit « qu’aucun sacrifice n’est de trop ».
INFOS MINUSMA
Après 4 ans et 8 mois au service de la paix, Awa n’a pas hésité une seconde pour se réengager en tant que professionnelle à Kidal. Dans cette ville, Awa entretient d’excellentes relations avec John Kahuya, son chef d’unité. Ce dernier ne tarit pas d’éloges à son endroit, « Awa Faye fait un excellent travail en cultivant d’étroites relations avec nos partenaires des plateformes de coordination jeunesse et femmes ainsi que d’autres acteurs de la société civile ».
Vivre à Kidal n’est pas toujours facile mais c’est loin de décourager cette mère de deux enfants. L’espoir pour la paix et la foi l’aident à surmonter les épreuves. « Je ne suis pas la seule à faire face aux difficiles conditions de vie et aux menaces sécuritaires, la peur est là mais sans la solidarité internationale, la situation pourrait empirer. Je suis convaincue que j’ai ma partition à jouer dans la recherche de la paix, c’est ce qui me motive » déclare -t- elle dans un grand sourire. Et si ses enfants lui manquent au quotidien, Awa se dit « qu’aucun sacrifice n’est de trop ».
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