Après Penda Sogué violée puis tuée alors qu’elle était en état de grossesse, la petite yaye âgé de 6 ans violée et tuée, il faut désormais ajouter le nom de Zeinebou Mint Abdallahi Ould Elkhadhir dans la longue liste des victimes de viols qui de plus en plus sont suivis de meurtres. Dimanche dernier, cette gamine âgée de 10 ans a été violée puis ses (son) bourreau(x) ont (a) mis le feu à ses vêtements. Elle succombera à ses brulures le lendemain dans la salle des soins intensifs de l’hôpital national. Cet acte lâche, vient confirmer les statistiques de l’Association Mauritanienne pour la Santé de la Mère et de l’Enfant (AMSME) qui soulignait que les mineures représentent 82% de cas de violences qu’elle enregistre.
Des condamnations de cet nième forfait ont fusés de partout. C’est dans ce cadre de l’AMSME s’est indignée dans un communiqué contre la « sourdre oreille » des autorités et de la nouvelle forme que prend le crime de viol « viol suivi de meurtre ». L’ONG compte organiser une conférence de presse ce 24 Décembre au niveau de son siège social à cet effet.
Il y’a presque un mois (25 Novembre), la Mauritanie à l’instar de la communauté internationale a commémoré la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes. Des ONG Des ONG tel que l’AFCF, l’AMSME (Association Mauritanienne pour la Santé de la Mère et de l’Enfant) et l’AMDH (Association Mauritanienne des Droits de l’Homme) sont monté au créneau pour dénoncer « l’indifférence des autorité » et s’organisent pour mettre en place des mécanismes de sensibilisation et réinsertion des victimes.
La République Islamique de Mauritanie ne dispose toujours pas d’une législation spécifique sur les violences faites aux femmes (viols…..) ceci explique en partie la prolifération de ces drames. Au-delà même de l’impunité dont jouissent les coupables et la démission des forces de sécurité qui apparemment ont plus important à faire, c’est le fait que les victimes sont choisies au hasard qui donne la chair de poule. A qui le tour ? Ma petite sœur, ta fille, femme, la fille de la voisine ?
Tous doivent se joindre aux points focaux de la société civile que sont les ONG qui luttent contre les violences basées sur le genre entreprennent un certain nombre d’actions pour inciter les autorités à lâcher du leste et lever la réserve sur la CEDAW (Convention pour l’Elimination de toutes formes de Discrimination à l’égard des femmes). Réserve qui bloque la mise en place des recommandations de la Convention, parmi lesquels figure l’adoption d’une législation spécifique criminalisant le viol. Selon ONU FEMME, « dans le monde « 2,7 Milliards de jeunes filles et femmes vivent dans des pays n’ayant pas criminalisé explicitement le viol ».
Amadou Sy
babiraguelsy@gmail.com
Des condamnations de cet nième forfait ont fusés de partout. C’est dans ce cadre de l’AMSME s’est indignée dans un communiqué contre la « sourdre oreille » des autorités et de la nouvelle forme que prend le crime de viol « viol suivi de meurtre ». L’ONG compte organiser une conférence de presse ce 24 Décembre au niveau de son siège social à cet effet.
Il y’a presque un mois (25 Novembre), la Mauritanie à l’instar de la communauté internationale a commémoré la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes. Des ONG Des ONG tel que l’AFCF, l’AMSME (Association Mauritanienne pour la Santé de la Mère et de l’Enfant) et l’AMDH (Association Mauritanienne des Droits de l’Homme) sont monté au créneau pour dénoncer « l’indifférence des autorité » et s’organisent pour mettre en place des mécanismes de sensibilisation et réinsertion des victimes.
La République Islamique de Mauritanie ne dispose toujours pas d’une législation spécifique sur les violences faites aux femmes (viols…..) ceci explique en partie la prolifération de ces drames. Au-delà même de l’impunité dont jouissent les coupables et la démission des forces de sécurité qui apparemment ont plus important à faire, c’est le fait que les victimes sont choisies au hasard qui donne la chair de poule. A qui le tour ? Ma petite sœur, ta fille, femme, la fille de la voisine ?
Tous doivent se joindre aux points focaux de la société civile que sont les ONG qui luttent contre les violences basées sur le genre entreprennent un certain nombre d’actions pour inciter les autorités à lâcher du leste et lever la réserve sur la CEDAW (Convention pour l’Elimination de toutes formes de Discrimination à l’égard des femmes). Réserve qui bloque la mise en place des recommandations de la Convention, parmi lesquels figure l’adoption d’une législation spécifique criminalisant le viol. Selon ONU FEMME, « dans le monde « 2,7 Milliards de jeunes filles et femmes vivent dans des pays n’ayant pas criminalisé explicitement le viol ».
Amadou Sy
babiraguelsy@gmail.com