Mady Boiro, professeur de droit pénal à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis trouve que la France ne pouvait se comporter autrement dans le dossier du Joola car, estime-t-il, le Sénégal n’a jamais donné au juge en charge du dossier de faire convenablement son travail sur ses terres.
Mady Boiro, interrogé hier, mercredi 29 octobre par la Rfm a souligné que la justice française ne pouvait pas faire autrement. Le professeur de droit pénal fonde son argumentaire sur le fait que, «le Sénégal n’a jamais donné la possibilité au juge français de faire correctement son travail. Il est venu en 2008 au Sénégal et il ne pouvait même pas faire son devoir car n’ayant pas de moyen lui permettant d’atteindre son but».
Par ailleurs, il juge que la France a atteint ses limites dans ce dossier du fait qu’il existe une convention judiciaire entre elle et le Sénégal qui ne lui permet plus de poursuivre son investigation. Mady Boiro trouve, en outre, fondée l’immixtion de la justice française dans le dossier du Joola car, à son a avis, la France ayant comptabilisé des citoyens morts dans le naufrage du Joola, eu égard au fait que la justice sénégalaise s’était dessaisie, considérant que le commandant est mort, donc il ne peut plus y avoir de poursuite, et les prérogatives que lui confère son droit d’élucider les causes de décès de ses ressortissants, est habilitée à mener des poursuites au Sénégal contre des personnes responsables du bateau.
De même, le professeur de droit pénal réfute l’argument du parquet d’Evry disant que les faits se sont déroulés dans des eaux étrangères et, par conséquent, il ne peut pas statuer sur la question. Selon lui, aucune Convention maritime ne justifie la décision de la justice française.
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Mady Boiro, interrogé hier, mercredi 29 octobre par la Rfm a souligné que la justice française ne pouvait pas faire autrement. Le professeur de droit pénal fonde son argumentaire sur le fait que, «le Sénégal n’a jamais donné la possibilité au juge français de faire correctement son travail. Il est venu en 2008 au Sénégal et il ne pouvait même pas faire son devoir car n’ayant pas de moyen lui permettant d’atteindre son but».
Par ailleurs, il juge que la France a atteint ses limites dans ce dossier du fait qu’il existe une convention judiciaire entre elle et le Sénégal qui ne lui permet plus de poursuivre son investigation. Mady Boiro trouve, en outre, fondée l’immixtion de la justice française dans le dossier du Joola car, à son a avis, la France ayant comptabilisé des citoyens morts dans le naufrage du Joola, eu égard au fait que la justice sénégalaise s’était dessaisie, considérant que le commandant est mort, donc il ne peut plus y avoir de poursuite, et les prérogatives que lui confère son droit d’élucider les causes de décès de ses ressortissants, est habilitée à mener des poursuites au Sénégal contre des personnes responsables du bateau.
De même, le professeur de droit pénal réfute l’argument du parquet d’Evry disant que les faits se sont déroulés dans des eaux étrangères et, par conséquent, il ne peut pas statuer sur la question. Selon lui, aucune Convention maritime ne justifie la décision de la justice française.
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