C’est face à un parterre d’élèves enthousiastes qu’a eu lieu, ce mercredi, à Saint-Louis, la journée d’interpellation des autorités sur les maltraitances faites aux enfants.
Des pancartes aux discours évocateurs « Non à la marginalisation des enfants handicapés » ou encore « Non à la pédophilie et à l’excision » ont informé les passants de la place Abdoulaye Wade des violences subies par de nombreux jeunes sénégalais.
Cette journée a aussi été l’occasion d’instruire les participants sur les modalités d’action du gouvernement pour mettre fin à toutes les formes de mauvais traitements.
Le gouvernement sénégalais en accord avec les volontés des Nations unies sur la protection de l’enfant souhaite appliquer au mieux le cadre juridique existant de lutte contre la maltraitance.
Le préfet Massaer Diop a ainsi rappelé que selon la déclaration des droits de l’enfant de 1989, ‘’tout enfant hors de son milieu familial a le droit à une aide de l’état et de son administration’’.
La question des violences faites aux enfants est une question centrale pour le gouvernement qui considère sa jeunesse comme ‘’l’avenir du pays’’. C’est pourquoi le préfet a rappelé qu’il sera fait un compte rendu régulier aux gouverneurs de la république concernant la situation dans la région.
La maltraitance exercée sur les enfants est tout autant morale que physique. Les violences physiques ou châtiments corporels à la maison ou à l’école ne sont pas les seuls facteurs de violences. Les tâches ménagères, le manque de scolarisation, la mendicité ou encore le manque de prise en charge des enfants handicapés sont autant de facteurs maltraitants envers les enfants. Malgré des lois de répression comme celle votée par le parlement en 1999 interdisant l’excision, cette mutilation faite aux petites filles subsiste dans le pays.
C’est pourquoi Fatou Kiné Sow, élève de première, a rappelé à l’assemblée présente par la lecture d’un mémorandum, les actions de luttes possibles contre la maltraitance enfantine.
L’importance d’informer les populations grâce aux médias et aux acteurs importants de la société civile a été au centre de sa lecture. L’essentiel étant de permettre une prise de conscience de la part des personnes les plus proches de l’enfant, parents, enseignants ou travailleurs sociaux. Les victimes doivent pouvoir dénoncer librement leurs agresseurs pour mettre fin à leurs souffrances et ce grâce au soutien d’un état protecteur.
Malheureusement, comme le rappelle l’Unicef, ce sont, en général, les mentalités et traditions qui favorisent la maltraitance envers les enfants. Les talibés sont le plus souvent la cible de violences sans qu’aucunes mesures de sanctions ne soient appliquées.
Selon le Service de l’action sociale de Sain- Louis, la région est l’une du Sénégal la plus pourvue en talibés sans qu’aucun moyen de renverser la situation ne soit fourni par les autorités. Il y a un manque évident de moyens à disposition des acteurs sociaux qui empêchent toute amélioration de la situation.
La multiplication de journée d’interpellation comme celle de mercredi permettra peut être de renverser la tendance en favorisant la prise de conscience de la population.
Circé SI.
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Des pancartes aux discours évocateurs « Non à la marginalisation des enfants handicapés » ou encore « Non à la pédophilie et à l’excision » ont informé les passants de la place Abdoulaye Wade des violences subies par de nombreux jeunes sénégalais.
Cette journée a aussi été l’occasion d’instruire les participants sur les modalités d’action du gouvernement pour mettre fin à toutes les formes de mauvais traitements.
Le gouvernement sénégalais en accord avec les volontés des Nations unies sur la protection de l’enfant souhaite appliquer au mieux le cadre juridique existant de lutte contre la maltraitance.
Le préfet Massaer Diop a ainsi rappelé que selon la déclaration des droits de l’enfant de 1989, ‘’tout enfant hors de son milieu familial a le droit à une aide de l’état et de son administration’’.
La question des violences faites aux enfants est une question centrale pour le gouvernement qui considère sa jeunesse comme ‘’l’avenir du pays’’. C’est pourquoi le préfet a rappelé qu’il sera fait un compte rendu régulier aux gouverneurs de la république concernant la situation dans la région.
La maltraitance exercée sur les enfants est tout autant morale que physique. Les violences physiques ou châtiments corporels à la maison ou à l’école ne sont pas les seuls facteurs de violences. Les tâches ménagères, le manque de scolarisation, la mendicité ou encore le manque de prise en charge des enfants handicapés sont autant de facteurs maltraitants envers les enfants. Malgré des lois de répression comme celle votée par le parlement en 1999 interdisant l’excision, cette mutilation faite aux petites filles subsiste dans le pays.
C’est pourquoi Fatou Kiné Sow, élève de première, a rappelé à l’assemblée présente par la lecture d’un mémorandum, les actions de luttes possibles contre la maltraitance enfantine.
L’importance d’informer les populations grâce aux médias et aux acteurs importants de la société civile a été au centre de sa lecture. L’essentiel étant de permettre une prise de conscience de la part des personnes les plus proches de l’enfant, parents, enseignants ou travailleurs sociaux. Les victimes doivent pouvoir dénoncer librement leurs agresseurs pour mettre fin à leurs souffrances et ce grâce au soutien d’un état protecteur.
Malheureusement, comme le rappelle l’Unicef, ce sont, en général, les mentalités et traditions qui favorisent la maltraitance envers les enfants. Les talibés sont le plus souvent la cible de violences sans qu’aucunes mesures de sanctions ne soient appliquées.
Selon le Service de l’action sociale de Sain- Louis, la région est l’une du Sénégal la plus pourvue en talibés sans qu’aucun moyen de renverser la situation ne soit fourni par les autorités. Il y a un manque évident de moyens à disposition des acteurs sociaux qui empêchent toute amélioration de la situation.
La multiplication de journée d’interpellation comme celle de mercredi permettra peut être de renverser la tendance en favorisant la prise de conscience de la population.
Circé SI.
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